2016-12-05

Bilan six mois après les jeux : on reparle du célèbre rapport Mc Laren. Craig Reedie à nouveau élu mais l’Agence anti dopage (AMA) patauge. Les victoires cachent le désordre et la corruption. L’autre bataille contre le dopage : le conflit entre l’AMA et le CIO. La liste des condamnés et des déchus de leur médaille continue répétitive et monotone. Qui pour piloter les nombreux chantiers ? Les changements attendront mais jusqu’à quand le sport mondial restera-t-il décrédibilisé ?Atermoiements et lutte pour le pouvoir. Besoin d’un pouvoir élargi et d’argent propre susceptible de garantir l’indépendance des décideurs. Une bataille contre des moulins à vent ! L’optimisme persiste. De la pure inconscience. Le dopage, cette gangrène, a des effets pervers, bien au-delà de porter atteinte à la morale sportive. Le dopage génère corruption, trafics en tout genre, démoralise les populations. Lutter contre la corruption c’est combattre les populismes. Lorsqu’il a commencé sa chronique Eulogos pensait l’interrompre, si tôt les jeux olympiques achevés, or plusieurs mois après la fin des jeux , l’actualité se poursuit toujours aussi intense, chaque semaine la liste des champions déchus , privés de leurs médailles, s’allonge parfois de nombreuses années après leur remise. Un scandale dont l’Union devrait se saisir et prendre le problème à bras le corps. Sinon rien, des institutions rivales ou impuissantes.

Au niveau politique le meilleur s’est mêlé au pire : une délégation de migrants a été invitée : ils ont participé aux épreuves. Mais en matière de lutte contre le dopage on a pulire dans la presse : la guerre froide s’est invitée aux jeux olympiques !

Désormais les failles de l’Agence antidopage sont évidentes et jamais le titre d’un article du journal Libération du 20 juillet 1996 n’a été autant justifié : une bataille contre les moulins à vent. Des journées difficiles pour Craig Reedie, président de l’Ama à Doha, une demi-journée très inconfortable. A rayer de sa mémoire. Il était invité à présenter un rapport des activités de l’Agence mondiale antidopage (AMA) lors du deuxième jour de l’assemblée générale de l’ACNO, qui rassemble les comités olympiques nationaux, il y a essuyé un feu nourri de critiques et d’attaques. La plus violente est venue du maître des lieux, Sheikh Ahmad al-Fahad al-Sabah, le président de l’ACNO recommandant sans vraiment y mettre les formes qu’il quitte le navire pour laisser la place à un « président neutre ». Autant dire un oiseau rare, mais que veut dire un président neutre ?

Quatre jours plus tard, à Glasgow, Craig Reedie a été réélu pour un nouveau mandat, le deuxième, à la présidence de l’AMA. Le Conseil de fondation de l’organisation basée à Montréal, au Canada, lui a renouvelé, dimanche 21 novembre, par vote, sa confiance pour continuer à diriger. Impliqué dans la vie et l’évolution de l’AMA depuis sa création en 1999, Craig Reedie en était devenu en 2013 le 3ème président, après le Canadien Dick Pound et l’Australien John Fahey. Il devra faire équipe avec une nouvelle vice-présidente, Linda Hofstad Helleland, la ministre des Sports de Norvège. Elle a été élue dimanche à Glasgow par acclamation.

Les temps forts de la réunion :

Rapport McLaren, la suite. On l’avait presque oublié. A tort. Le Canadien Richard McLaren, est l’auteur d’un rapport dont Eulogos a fait état à l’ouverture des jeux .Il a son nom dans la chronique de l’olympisme, un nom dont le sport russe se souviendra jusqu’à la fin des temps. Il fera très bientôt à nouveau l’actualité. En effet un nouveau volet de son rapport à tiroirs est actuellement en préparation et sa sortie est annoncée pour le 9 décembre 2016. Sa publication est programmée au lendemain de la réunion de la commission exécutive du CIO à Lausanne (6 au 8 décembre).

La Russie nie l’évidence. Très fort, Vitali Smirnov. L’ancien président du comité olympique russe, nommé par Vladimir Poutine en personne pour présider la commission indépendante chargée de reconstruire un système antidopage en Russie à peu près digne de ce nom, ne craint pas l’excès d’autosatisfaction. Invité à s’exprimer devant le Conseil de fondation de l’AMA, il a assuré la main sur le cœur: « Je veux clairement affirmer que la Russie n’a jamais eu de système de dopage organisé sous couvert de l’État. Quelques-uns ont fait des erreurs individuelles, ce n’était pas une erreur collective. Ce n’est pas parce qu’un individu est un criminel que le pays entier l’est aussi. ».

Kasper demande des preuves. Gian-Franco Kasper, le président de la Fédération internationale de ski (FIS), ne semblait pas destiné à tenir un premier rôle dans la réunion de l’AMA. Mais sans crainte des commentaires, il a publiquement exprimé ses doutes quant à la véracité des conclusions du rapport McLaren sur les manipulations russes des contrôles antidopage aux Jeux de Sotchi en 2014. « Je veux des preuves, a martelé Gian-Fraco Kasper. On ne peut pas dire si les choses ont été correctes ou non. Il (McLaren) doit apporter des preuves avec des noms ».

Tony Estanguet, le représentant françàis au CIO, annonce la réforme. Tony Estanguet a suggéré au site Insidethegames que le CIO envisageait de modifier les règles d’éligibilité des athlètes ayant été pris pour dopage. « Si des athlètes ont déjà été suspendus plus de six mois, ils ne devraient pas pouvoir participer à l’édition à venir des Jeux Olympiques », a expliqué le co-président de Paris 2024, vice-président de la commission des athlètes du CIO.

La Russie continue son obstruction. L’AMA a beau reconnaître que la Russie se montre déterminée à régler son problème de dopage, ses propos suggèrent le contraire. A Glasgow, l’Agence mondiale a reconnu que ses enquêteurs n’avaient toujours pas accès à certains lieux d’entraînement des athlètes russes, en particulier des bases militaires, présentées comme des « villes fermées ». Ils n’ont pas non plus accès à certains des échantillons conservés par le laboratoire antidopage de Moscou.

Le prochain Conseil de fondation de l’AMA se déroulera l’an prochain à PyeongChang, en Corée du Sud. Un grand moment en perspective.

Il y a toujours des optimistes pour persister : il y a « de la lumière au bout du tunnel ». C’est Rob Koehler, le directeur général adjoint de l’Agence mondiale antidopage (AMA), qui fait ce diagnostic à propos de l’Agence russe antidopage (Rusada), bannie par l’organisation depuis la révélation d’un dopage d’Etat au pays de Vladimir Poutine. « Je pense que nous sommes sur la bonne voie », a déclaré M. Koehler à Glasgow, lors de la réunion du comité de fondation de l’AMA, faisant le point sur la lutte antidopage en Russie.

Koehler relève toutefois que l’AMA n’a toujours pas « accès à certaines villes fermées », que les contrôles (effectués par l’Agence antidopage britannique) ont été réalisés en nombre limité mais dans des bonnes conditions. Il a aussi noté que la localisation des athlètes russes posait toujours problème.

Le dirigeant de l’AMA a aussi expliqué que ses équipes n’avaient pas accès aux échantillons stockés au laboratoire antidopage de Moscou. Les prélèvements sont en effet mis sous scellés car ils font l’objet d’une enquête fédérale russe. La chaîne russe Russia Today a diffusé les images d’une conversation privée entre le secrétaire général de l’AMA, Olivier Niggli, et le président, Craig Reedie, où semble apparaître une divergence de vues sérieuse sur l’attitude à adopter vis-à-vis de la Russie.

Le Suisse semble avoir une position plus stricte que celle de Craig Reedie, soucieux « d’encourager Vitali Smirnov », le président de la Commission russe de lutte contre le dopage. M. Niggli, de son côté, lui murmure : « Nous voulons qu’ils puissent revenir mais pas à n’importe quelle condition. (…) Nous ne sommes pas pressés de les voir revenir. Ils reviendront s’ils prennent les bonnes mesures. »

Parmi ces bonnes mesures, M. Koehler a salué la création de la Commission russe contre le dopage, mandatée par Vladimir Poutine pour réorganiser la lutte antidopage. Il a acté les départs du vice-ministre des sports.

La liste de ceux qui perdent leur médaille s’allonge régulièrement çà n’en finit pas ! La série continue, répétitive et monotone. Désespérante. Le CIO a publié lundi 21 novembre une nouvelle liste d’athlètes convaincus de dopage après ré-analyse, très a posteriori, des échantillons des Jeux de Londres en 2012. Une énième liste. Un énième contingent de tricheurs dont les noms seront rayés des palmarès olympiques. Cette fois, la liste dévoilée par le CIO compte 12 noms. Ils appartiennent à deux sports, abonnés aux sanctions de la lutte antidopage: haltérophilie et athlétisme. Neuf leveurs de fonte, 3 athlètes. Parmi eux, 7 médaillés des Jeux de Londres. En tête de cortège, la Russe Yuliya Zaripova, sacrée championne olympique du 3 000 m steeple. Refrain connu: les 12 dopés appartiennent tous à des pays d’Europe de l’est, issus de l’ex bloc soviétique. Une poignée de Russes, deux Moldaves, deux Ukrainiens, un Géorgien, un Kazakh, une Arménienne, une Biélorusse.

A elle seule, l’histoire de la Russe Yuliya Zaripova pourrait suffire à résumer la pagaille ambiante. Révélée par sa médaille de bronze en 2008 aux championnats d’Europe de cross-country, elle se classe à la deuxième place du 3 000 m steeple des Mondiaux de Berlin en 2009. Le titre revient à l’Espagnole Marta Dominguez. Avant d’être attribué rétroactivement à la Russe, l’an passé, après le contrôle positif de sa rivale espagnole. Yuliya Zaripova aurait pu prétendre à une place au panthéon d’une discipline encore récente dans sa version féminine. Mais sa médaille d’or en 2011 à Daegu, puis son titre olympique en 2012 à Londres, lui ont été retirés. Il lui reste son titre mondial en 2009, récupéré sur tapis vert après la disqualification pour dopage de Marta Dominguez. Mais peut-on vraiment croire à tout cela et continuer à se passionner alors que tout n’est pas encore dit, en haltérophilie par exemple : au dernier pointage, sans doute provisoire, 48 haltérophiles ont été sanctionnés pour dopage après ré-analyse des échantillons des Jeux de Pékin 2008 et Londres 2012. Dans le lot, 6 médaillés des JO de Londres. L’exemple de la catégorie des moins de 94 kilos, chez les messieurs, en dit long sur la perte totale de crédit des résultats d’un sport où rien ne change, sauf les noms des tricheurs. Aux Jeux de Londres, 6 des 9 premiers de cette catégorie à l’issue de la compétition ont été pris par la brigade antidopage. Selon un calcul facile, une médaille de bronze devrait donc prochainement être remise en grandes pompes à un Polonais, Tomasz Zielinski, classé à la… 9ème place au terme de l’épreuve. Sur le moment, sa performance avait été analysée comme un échec et une déception. Aujourd’hui, elle en fait un médaillé olympique. Seul ennui: Tomasz Zielinski a été renvoyé à la maison, pendant les derniers Jeux à Rio de Janeiro, par les officiels de sa fédération. L’haltérophile polonais avait été contrôlé positif à la nandrolone un mois plus tôt aux championnats nationaux. Difficile pour le CIO, avec un tel état de service, de lui envoyer une médaille de bronze olympique accompagnée d’un mot de félicitations signé par Thomas Bach. Autant descendre dès maintenant d’un cran et aller chercher le 10ème des Jeux de Londres, Aliaksandr Makaranka mais pas de chance, il est Biélorusse. Et la grande redistribution des médailles continue…

Ainsi Chernova perd sa couronneLa grande redistribution des médailles continue dans le sport international. Le Tribunal arbitral du sport (TAS) a rendu son verdict, mardi 29 novembre, dans le dossier des trois athlètes russes, Tatyana Chernova, Ekaterina Sharmina et Kristina Ugarova. Elles sont toutes les trois convaincues de dopage et suspendues pour une durée respective de 3 ans et 8 mois, 3 ans et 2 ans. Effet immédiat: Tatyana Chernova est déchue de son titre de championne du monde de l’heptathlon, décroché en 2011 à Daegu. Un titre mondial qui vient enrichir la collection de sa suivante dans la compétition, la Britannique Jessica Ennis-Hill, tout juste retraitée

Attendons le prochain rendez-vous, il ne saurait tarder, le 9 décembre . Consolons nous avec la publication de la plateforme de l’IAAF et la publication du rapport de l’AMA sur les données de contrôles antidopage en compétition et hors compétition pour la première année conformément au code mondial 2015 . Des progrès certains dans la connaissance du phénomène.

Une plateforme antidopage : l’IAAF innove dans la lutte antidopage. Elle vient de mettre en ligne sur son son site internet officiel, iaaf.org, une rubrique destinée à débusquer les tricheurs. Intitulée « Report doping », cette plateforme numérique en 6 langues est accessible depuis la page d’accueil du site. Elle permet de signaler de façon anonyme des soupçons de dopage à l’encontre d’un athlète, d’un coach ou d’un membre du corps médical.

L’AMA publie le rapport sur les données de contrôles antidopage 2015

Le rapport présente les données des contrôles en compétition et hors compétition, pour la première année conformément au Code mondial antidopage 2015

Points clés du Rapport sur les données de contrôles antidopage 2015 :

• Augmentation de 7,1 % du nombre total d’échantillons analysés : 303 369 en 2015 contre 283 304 en 2014. • Augmentation relative du nombre de résultats d’analyse anormaux par rapport à l’ensemble des échantillons analysés : de 1,11 % (soit 3 153 résultats d’analyse anormaux sur 283 304) en 2014 à 1,26 % en 2015 (soit 3 809 résultats d’analyse anormaux sur 303 369). • Augmentation relative du nombre total d’échantillons sanguins analysés : 4,78 % en 2014 (soit 13 553 échantillons sur 283 304) contre 6,98 % en 2015 (soit 21 176 échantillons sur 303 369). • Hausse importante des contrôles pour les principales substances interdites que sont les hormones de croissance (GH), les facteurs de libération de l’hormone de croissance (GHRF) et les agents stimulants de l’érythropoïèse (ESA), ce qui répond aux recommandations du Document technique pour les analyses spécifiques par sport (DTASS).

Montréal, Canada – 23 novembre 2016 – L’Agence mondiale antidopage (AMA) a publié son Rapport sur les données de contrôles antidopage 2015 (le Rapport 2015), qui résume les résultats de tous les échantillons analysés en 2015 dans les laboratoires accrédités par l’AMA, tels que déclarés dans le Système d’administration et de gestion antidopage (ADAMS) de l’AMA. Cela comprend les données d’analyse des échantillons d’urine, des échantillons sanguins et des échantillons sanguins dans le cadre du Passeport biologique de l’athlète (PBA) prélevés en compétition et hors compétition, ainsi que les résultats d’analyse anormaux et les résultats d’analyse atypiques subséquents ayant été rapportés. Le Rapport 2015 contient les premières données de contrôles internationaux obtenues depuis que le Code mondial antidopage 2015 (le Code) est entré en vigueur le 1er janvier 2015.

« Tout comme la formation, les enquêtes et le partage d’informations, les contrôles sont un outil essentiel dans la lutte des organisations antidopage (OAD) pour des compétitions équitables et un sport propre, a déclaré Sir Craig Reedie, président de l’AMA. Le Rapport 2015 présente les données de la première année qui s’est écoulée depuis que le Code, qui est mis en application par les OAD du monde entier, a été révisé. Il est intéressant de constater que le nombre d’échantillons analysés a augmenté, de même que celui des résultats d’analyse anormaux. »

Le Rapport 2015 signale une augmentation de 7,1 % du nombre d’échantillons analysés entre 2014 et 2015 (283 3004 échantillons en 2014 contre 303 369 en 2015). Il montre également une augmentation relative des résultats d’analyse anormaux, généralement appelés contrôles positifs, qui sont passés de 1,11 % [de l’ensemble des échantillons analysés] en 2014 à 1,26 % en 2015. En outre, le nombre d’échantillons sanguins prélevés représentait 4,78 % [de l’ensemble des échantillons analysés] en 2014 (soit 13 553 échantillons sur 283 304) contre 6,98 % en 2015 (soit 21 170 échantillons sur 303 369).

En 2015, les OAD ont dû, pour la première fois, adapter leurs programmes de contrôle en fonction des exigences du Document technique pour les analyses spécifiques par sport (DTASS). L’objectif est de s’assurer que toutes les OAD procèdent à un niveau minimum d’analyse, de façon uniforme et cohérente, pour trois groupes particuliers de substances interdites que l’on juge susceptibles de faire l’objet d’abus dans certains sports ou certaines disciplines. Il est intéressant de noter que le Rapport 2015 fait ressortir une importante augmentation des contrôles réalisés par les OAD pour les trois groupes : en ce qui concerne les hormones de croissance (GH), la hausse s’élève à 82 % par rapport à 2014, pour les agents stimulants de l’érythropoïèse (ESA), elle est de 14,5 % pour les contrôles d’urine et de 84 % pour les contrôles sanguins, et pour les facteurs de libération de l’hormone de croissance (GHRF), il y a eu une augmentation de de 91,7 %1 des contrôles des facteurs de libération de l’hormone de croissance. Par rapport à 2014, un accroissement des résultats d’analyse anormaux a été constaté dans deux des trois groupes : trois résultats anormaux supplémentaires ont été obtenus pour les GH et huit pour les GHRF.

« Le Rapport sur les données de contrôles antidopage 2015, a expliqué Olivier Niggli, directeur général de l’AMA, fournit des données extrêmement utiles qui aideront les OAD, y compris l’AMA, à mieux comprendre les processus de contrôle et les différences qui existent entre eux afin d’adapter leurs stratégies antidopage en conséquence. »

Le Rapport 2015 ne fournit pas de statistiques sur les violations des règles antidopage (VRAD), qui sont déclarées sur un Rapport VRAD distinct, dont la version 2015 sera publiée en 2017. Le Rapport VRAD fournit des renseignements analytiques et non analytiques sur les cas et l’issue de la gestion des résultats.

Le Rapport 2015 présente des données provenant de 403 autorités de contrôle (AC)2 différentes, soit légèrement plus que les 385 AC de 2014, ce qui s’explique par le plus grand nombre de partenaires ayant été identifiés comme des AC. Les données englobent toutes les analyses effectuées en 2015 dans les 35 laboratoires accrédités par l’AMA et dans les trois autres laboratoires (les « laboratoires approuvés ») qui ont été approuvés par l’AMA pour effectuer des analyses hématologiques exclusivement dans le cadre du module hématologique du PBA.

À la lecture du Rapport 2015, voici des éléments importants à prendre en note :

• Un résultat ne correspond pas nécessairement à un sportif. Les résultats peuvent correspondre à de multiples résultats provenant d’un même sportif ou à plusieurs mesures issues du même sportif, par exemple dans les cas d’études longitudinales de la testostérone.

• Le nombre de résultats d’analyse anormaux indiqués dans le Rapport ne correspond peut-être pas au nombre de VRAD rapportées par les OAD, parce que tous les résultats sont assujettis au processus de gestion des résultats mené par les OAD. Ce processus consiste notamment à mettre les résultats en correspondance avec les autorisations d’usage à des fins thérapeutiques (AUT) et les études longitudinales, ce qui peut se traduire par des non-lieux ou l’absence de sanctions.

Pour plus d’informations concernant le Rapport sur les données de contrôles antidopage 2015, un document détaillé de Questions et Réponses est disponible sur le site Web de l’AMA.

Pour en savoir plus : principales sources d’information

Classé dans:Coopération policière, Droit international, Face au populisme, Lutte contre la criminalité organisée

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