2013-12-10

Novembre 2013 - Isla de Pascua, Chile

Isla de Pascua, Chile

NOUMEA Vendredi 1er novembre Dernier jour en Nouvelle-Calédonie...super. On prépare nos sacs pendant que les enfants regardent la TV. On quitte l’hôtel pour aller à un parc avec de l’ombre où les enfants jouent avec d’autre enfants ce qui nous laisse du temps pour écrire et lire. On déjeune une dernière fois au Quick ce qui nous permet aussi d’utiliser la wifi et aux enfants de jouer dans l’aire de jeu. On passe le temps jusqu’à notre vol ce soir. Vers 15 heures nous prenons la direction de l’aéroport à une heure de route de Nouméa. Je dépose la famille à l’aéroport puis je cherche un garage pour faire le plein d’essence et nettoyer la voiture de location. La vie s’arrête le dimanche mais aussi le 1er novembre...et aujourd’hui c’est le 1er. Cette journée m’agace! Je fais le plein et pensais que le pompiste était sympa de me laisser utiliser l’eau et une brosse pour nettoyer la voiture (les voitures de locations doivent être rendues propres). Eh bien non, il me fait payer 10 euros et ça sent l’arnaque (ça aurait couté moins cher de la laver à l’evian. Je paye sans broncher, content de savoir que je pars bientot. La Nouvelle-Calédonie ne veut vraiment pas des touristes. Ensuite à l’aéroport, on enregistre les bagages et on attend notre vol tranquillement. Les enfants font leurs devoirs en attendant. Enfin, on embarque vers 19:00. L’avion est à moitié vide et c’est calme, tranquille, très inhabituel. Les enfants s’installent rapidement et sont très excités de la console de jeux/films. Notre vol pour Tahiti dure 5 heures et j’aurai aimé qu’il dure plus longtemps. Le dîner est agréable avec du vin rouge et je regarde 2 films. Les enfants font pareil et restent éveillés durant le vol paisible. On ne se rend pas compte que nous sommes dans un avion. Tahiti a 3 heures d’avance...mais un jour de retard. Donc nous attérissons à 4 heures du matin le 1er novembre. C’est agréable de recommencer une journée quand la précédente est desagréable. Il fait chaud et humide à Tahiti à 4 heures du matin et le soleil est levé le temps qu’on arrive à notre hôtel. On dort quelques heures dans une chambre temporaire en attendant notre nos chambres. Malheureusement, Tahiti est aussi français et tout est fermé le 1er novembre. Heureusement, il y a quelques vendeurs au marché et un négociant chinois qui nous sauvent. Un touriste doit manger, c’est une évidence pas toujours comprise. On retourne à notre hôtel pour nous reposer et éviter la chaleur. En fin d’après-midi on se balade le long de la rive qui est très jolie et on prend nos repères. Les enfants peuvent courir pendant qu’on observe la vie tahitienne. Papeete resemble à Nouméa dans le sens ou tout est éparpillé et ce n’est pas jolie, sauf le long du lagon. La monnaie est la même ce qui bien et les prix sont les mêmes ce qui moins bien. Les enfants n’ont pas dormi beaucoup mais ne sont pas fatigués et regardent la TV tard dans la nuit. Eh bien, après une journée qui a duré 44 heures je suis épuisé. Samedi est une nouvelle journée et on se lève juste à temps pour faire nos courses. La plus part des magasins sont fermés et les horaires des autres sont aléatoires. Au moins internet marche bien et notre séjour à Tahiti est presque réservé. Après un déjeuner rapide et des devoirs pour calmer les enfants, nous marchons jusqu’au parc à coté du port. C’est sympa avec les yachts et bateaux de croisières. Ioan décide de dessiner pendant que Nina jouent dans le parc. Lewys joue au foot avec des jeunes pendant que je joue au football de plage. C’est un sport fatiguant et le vieux (moi) se débrouille, la technique est là mais pas la vitesse. Nous sommes à Papeete seulement pour prendre nos repères. On se lève tôt et on prend le ferry pour île d’à coté, Moorea. La distance de 17km est parcourues en 35 minutes avec le ferry rapide. Un bus local nous emmène à notre hôtel, les Tipaniers, de l’autre côté de l’île. C’est une belle île dont le centre est montagneux avec une route circulaire en bordure de mer. La barrière de coraux est proche de la cote et les lagons sont bleus clairs. On arrive à notre bungalow vers midi et on s’organise rapidement pour le déjeuner. Notre bungalow est sympa avec une petite cuisine ce qui parfait pour nous. Les restaurants sont chers ici aussi. Après déjeuner, c’est l’heure des devoirs. Le soleil tape entre 12 et 15 heures ce qui parfait pour les cours. Une fois qu’ils ont fini on va à la plage. C’est une petite plage de sable mais assez grande pour faire des chateaux. Le lagon est peu profond et l’eau est tiède presque chaude! On loue un petit bateau à moteur et on se déplace vers un endroit du lagon où on trouve des requins à pointe noir et des raies. Enfin ils sont ici quand ils sont nourris et ça tombe car ils le sont. On saute dans l’eau (1m) et on regarde une douzaine de requins et une douzaine de raies nager autour de nous. C’est spectaculaire et nous sommes très contents. Nous n’avons pas de nourriture donc nous n’avons aucun intérêt pour eux mais ils nous frôlent au cas où. Au début Lewys et Nina sont un peu effrayés mais au bout de 5 minutes ils leurs nagent après. C’est une expérience agréable même si les animaux sont un peu domistiqués. Il parait que les baleines sont encore dans le coin et aujourd’hui on fait un tour de l’île à la recherche. On aperçoit des dauphins timides, donc on ne peut nager avec eux, mais pas de baleines. On fait le tour de l’île mais toujours pas de baleines. Moorea est une belle île ce qui atténue notre déception. On snorkel à l’extérieur de la barrière de coraux où l’eau est claire et nous nageons avec des requins à pointe noir (ils ne sont pas nourris ici). L’après-midi on se repose à la plage et on snorkel. Le jour suivant est passé à kayaker et nager avec les requins et raies. Cette partie n’est jamais ennuyante. On fait cela le matin et en fin d’après-midi. Entre les 2 on se cache du soleil et on fait les devoirs des enfants. L’épicerie du coin vend l’essentiel comme baguette, jambon et bière. Nourriture de base pour les backpackers. Ils vendent aussi des légumes et des fruits comme des avocats énormes qui sont délicieux. Il y a plein d’enfants à la plage car c’est les vacances scolaires et c’est sympa. J’ai l’impression que c’est toujours la periode scolaire de quelqu’un. Il y a des poules qui se baladent autour des bungalows et quel boucant à 5 du matin. En général je dors bien mais elles réussissent à me réveiller. C’est notre 3ème nuit ici et je suis prêt à en manger une. Tôt le matin, c’est agréable de voir le soleil se lever et le lagon changer de bleu. Après déjeuner, Lewys et Nina prennentun mini-kayak chacun et se baladent dans le lagon. C’est grand mais ils trouvent le moyen de se disputer; au moins ils pagaient. Ioan et moi allons plonger. On n’a pas plongé depuis l’Indonésie, il y a 3 mois, et on est impatient de voir le fond marin. Le bateau nous dépose de l’autre coté de la barrière de coraux. La mer est calme quand nous rentrons dans l’eau. L’eau est limpide mais il n’y a pas beaucoup de coraux. Les coraux sont petits et il n’y a pas beaucoup de poissons. On aperçoit une petite tortue et des requins. C’est agréable mais nous avons été gaté en Indonésie. On essaye à nouveau de voir les baleines et prenons un tour qui dure la matinée. Il ne fait pas beau, c’est couvert et il y a du vent. On se balade autour de l’île pendant plusieurs heures et on ne voit rien, pas de baleines et pas de dauphins. Nous sommes très déçus mais c’est la nature. On passe l’après-midi à faire du kayak et du paddleboard dans le lagon. Les enfants ont appris à jouer calmement. On passe une journée en transit pour aller d’une île à l’autre. Ça comporte un taxi pour le port, un ferry pour Papeete, attendre à l’aéroport, un court vol pour Huahine et un taxi jusqu’au camping. La journée se passe sans encombre, les enfants nous aident beaucoup et il fait beau. Le camping est au bout de l’île, très simple avec l’essentiel. Nous avons 2 chambres dans un cabanon et les lits sont comfortables. Une autre famille avec 3 filles et 3 autres couples restent aussi au camping. Le vent souffle très fort directement sur le camping et porte le bruit des vagues qui s’écrasent sur les coraux. C’est très bruyant. Le temps est horrible avec pluies, pluies et pluies sans cesse pendant 5 jours. Le camping qui se trouve dans le jardin de quelqu’un est à coté du lagon mais l’accès est difficile avec le temps. Le courant est fort et les vagues ne sont pas agréables quand on snorkelle ou on kayak. Anna et moi snorkellons une fois pendant notre séjour, les enfants jamais. En fait ils sont contents d’avoir un peu de terrain pour jouer. Ils jouent au football avec d’autres enfants, organisent des courses de crabes, jouent aux cartes avec les filles, font des costumes et armes à base de feuilles de palmiers et font leurs devoirs. Nous discutons avec les autres voyageurs et apprécions de...rien faire. On n’a pas internet et nous sommes vraiment coupés du monde. Le jour avant notre départ, je marche jusqu’à un hôtel pour accéder internet et mes mails. Je veux juste savoir si notre croisière est toujours prévue. Elle l’est, super. Par contre je reçois un mail de mon frère m’annonçant que notre père est très malade. Il a un cancer et suit une chimiotherapie depuis septembre mais les mails de mon père ont toujours été positive. Je suis choqué de la tournure des évênements. J’essaye d’obtenir un maximum d’informations pendant que j’ai un accès internet. Mon frère et ma mère se relaient auprès de lui, en se déplaçant à Paris, et nous tiennent au courant. C’est une tache fatiguante mais je sais que mon père apprécie énormément et moi aussi. Jusqu’à présent pour ce voyage, nous avons emmené les choses essentielles et nous nous sommes bien organisés. Malheureusement je me rends compte qu’on s’est planté concernant la communication. Le téléphone d’Anna ne marche pas correctement (le micro ne marche plus) et la carte SIM ne convient pas pour mon téléphone (il sert de backup). Etre sur une île secondaire de Tahiti souligne à quel point nous sommes éloignés. Les gens essayent de nous aider mais on a besoin d’un téléphone et d’internet en permanence. Prendre un vol pour Paris n’est pas une option non plus car nous ne sommes pas préparés et ça serait un cauchemar avec les enfants. Je décide d’attendre d’autres nouvelles pendant que je cherche une solution. CROISIÈRE premier jour Le jour suivant nous embarquons pour une croisière de 10 jours autour des îles à bord d’un catamaran de 10m de long. Je n’ai rien dis aux enfants concernant leur grand-père mais j’ai informé le skipper. Je peux recevoir des sms de mon frère et on a accès à internet quelques fois. On s’en va et passons notre première nuit loin du vent mais pas de la pluie. Ce qui est bien avec la croisière est que le skipper peut amarrer près des villages et magasins. Il y a un café internet au village et je peux parler à mon père. Sa voix est faible mais semble déterminée. Je peux aussi envoyer des messages à la famille. Par contre, l’agence de voyage ne fait que les vols domestiques; pour les vols internationaux c’est une autre île. Les vols peuvent être pris directement sur internet mais les parcours compliqués sont plus faciles à prendre avec une agence et plus rapide. Après le déjeuner, nous snorkellons dans la baie, Ioan utilise le paddleboard et Anna kayak. Lewys et Nina s’amusent à sauter du bateau, nager et s’asseoir sur le siège flottant. Le vent s’est calmé et Ioan est déçu qu’on n’utilise pas les voiles pour atteindre la prochaine île, Ta’ha (celle avec l’agence de voyage pour les vols internationaux). Nous l’atteignons après quelques heures pendant lesquelles nous dormons. On amarre dans le lagon sur un banc de sable. C’est l’idéal pour nager et kayaker mais pas pour snorkeller. Apart 2 raies, il n’y a pas de poissons. Anna cuisine un délicieux curry et on espère qu’on verrale soleil bientôt. Je pense souvent à mon père et je dors mal la nuit. J’ai décidé que j’irai à Paris une fois qu’on trouvera un endroit tranquille pour Anna et les enfants. Un endroit tranquille veut dire un hotel comfortable avec wifi, un aéroport proche et une assistance médicale proche. L’agence de voyage est fermée pour une raison inconnue et demain c’est dimanche. Après quelques courses nous mettons les voiles sur une autre partie du lagon qui est protègée du vent. Les enfants ont une routine maintenant et ils font du kayak, nagent et jouent dans l’eau. On jette l’encre sur un banc de sable et non loin il y a un canal entre deux motus (ilots) remplit de coraux. C’est peu profond et le courant est fort. Nous marchons jusqu’à l’extrêmité du canal et nous snorkellons emportés par le courant. Le skipper, Alex, nous guide à travers le labyrinthe de coraux. Il faut être rapide et alerte sinon tu t’écorches sur les coraux; ça fait mal. C’est génial et amusant. On fait le parcours deux fois mais on prend un mauvais virage lors du deuxième passage. Anna et Lewys se coupent sur les coraux. Aïe! Les coupures dûes aux coraux doivent être nettoyés rapidement alors nous retournons au bateau. Le soir, Anna cuisine un excellent repas et nous regardons le soleil se coucher sur Bora Bora, notre prochaine destination. Bora Bora n’est pas loin mais ça prend une heure pour sortir du lagon. Les lagons sont entourés de coraux et on ne peut pas passer dessus, il faut prendre la passe qui est assez profonde. La mer est plus ou moins calme, le soleil brille et le vent dort. Trois heures plus tard on arrive et on s’arrête juste en dehors du lagon pour snorkeller. Nous sautons dans l’eau, Nina a dû être encouragée, et nageons vers d’autres bateaux. L’eau est claire et chaude. C’est l’endroit où on voit des requins citrons. Au début on voit un douzaine de requins à pointes noires puis on aperçoit un requin citron à 10m de profondeur en train de longer le lit rocheux. Un requin citron mesure 3m de long et est épais. On essaye de le suivre mais il est trop rapide. On snorkel pendant 45 minutes et retournons au bateau. Enfin tous sauf Nina (et moi) qui a décidé de rester car elle s’amuse trop. On s’amarre dans le lagon et déjeunons. Bora Bora est une grande île, du moins plus grande que je pensais. Il y a plein de grands hôtels mais ils sont éparpillés. Après le déjeuner j’essaye le paddleboard pour la première fois. J’ai du mal avec l’équilibre mais c’est sympa et différent du kayak. Je me déplace jusqu’à des coraux et je snorkelle. Pas grand chose à voir. Par la suite nous allons dans le grand canal de l’île où il y a un rocher et nous snorkellons. On donne du pain aux poissons qui viennent manger dans ta main. Lewys aime ça mais Nina a un peu peur. Le soir on s’amarre près du village où je peux capter internet et recevoir les dernières nouvelles. Ça ne va pas mieux mais ça n’empire pas non plus. Je suis soulagé et je dors un peu mieux. Le jour suivant, jour 6 de la croisière, on met les voiles pour Maupiti qui se trouve à quelques heures. Il fait beau et on cherche les baleines pendant la traversée. Rien, mais on pêche une bonite qui pèse 3 kilos. Les enfants sont excités de pêcher mais choqués quand il est tué. Il saute partout jusqu’au moment où le skipper le coince avec son poids et le tranche la tête avec un couteau. Puis la tête est coupée et les entrailles enlevées. Ça prend quelques minutes pour nettoyer tout le sang qui a éclaté partout. Voila, le déjeuner et le dîner sont règlés. Une fois dans le lagon, les activités nautiques habituelles reprennent. Le banc de sable est grand mais peu profond à la hauteur du genou. C’est une balade agréable et un sentiment différent. Alex cuit le poisson pour dîner et c’est délicieux. Une fois les enfants aux lits, on s’assoie à l’avant et on regarde les étoiles. On se lève tôt pour grimper la montagne qui domine l’île à 380m. On suit Alex, notre skipper, le long du sentier étroit qui longe la montagne. C’est une marche qui nécessite un peu d’escalade au début. Lewys et Nina se débrouille bien. Puis, près du sommet, c’est abrupt et il y a une corde pour nous aider. Lewys grimpe suivit d’Alex, Nina et moi. La corniche est étroite et à ce moment je suis inquièt pour la sécurité de tout le monde. “On redescend tout de suite”, je gueule. Je demande à Ioan et Anna de commencer à descendre. Nina tient la corde fermement et on descend lentement les quelques mètres. Elle se débrouille superbement. Lewys trouve cela facile, ce qui est inquiètant. Une fois sur le sentier, je souffle et je soulagé, très soulagé. Peut-être que j’aurai dû lire la définition de “ardu”, le mot utilisé dans notre guide. La vie à Maupiti est calme, très calme. On loue des vélos et on fait le tour de l’île, 8km de long. C’est plaisant et différent mais je préfère les activités aquatiques. Anna se baigne pendant que je kayak avec Nina. Ioan joue avec Lewys sur le paddleboard, son activité préférée. On s’amarre à un autre endroit du lagon près de l’entrée. L’eau est fuligineuse et la visibilité nulle. Je suis déçu mais on peut nager jusqu’à la plage. J’y emmène Lewys et Nina. Ils jouent avec une petite fille du coin pendant que ses parents pêchent. Elle est gentille et joue avec Lewys. Elle lui montre un bébé-requin mort et il est fier de le montrer. Ils jouent sur la plage ou font du kayak pendant que je snorkel. L’eau est chaude ici, pas tiède. Ça tombe bien car j’ai besoin d’un bain. Il n’y a pas grand chose à voir à part 6 raies qui nagent près de la plage à la recherche de bout d’appats. Le couché de soleil est particulièrement beau ce soir avec une lune jaunie qui éclaire le lagon. Les enfants ne dorment pas alors nous discutons, allongés sur le trampoline et regardant les étoiles. Avant de partir pour Bora Bora, on snorkel à un endroit où on peut apercevoir des raies mantas mais la visibilité est nulle et on ne voit rien. Déçu! Le retour sur Bora Bora je le passe allongé pour éviter le mal de mer. Il n’y a pas assez de vent et nous devons utiliser les moteurs, ce qui décevant. Ioan espérait vraiment mettre les voiles. On arrive à Bora Bora quatre heures plus tard et on s’arrête près de la passe. On snorkel de nouveau avec des requins citron, 2 cette fois, et près de 20 pointes noires. Les guides locaux donnent à manger aux requins et attrape la queue du requin citron. Ça n’a pas l’air d’ennuyer le requin mais ça nous choque. D’autres touristes font pareil. On nage plus loin et on regarde d’une distance sûre. Les requins citron nagent près de nous et Nina grimpe sur mon dos pendant que j’essaye de prendre une photo. Raté, mais c’est un grand requin! Le reste de la journée se passe à se relaxer dans le lagon, à rien faire, juste à penser à mon père et à chercher un endroit où laisser Anna et les enfants. On passe les prochains et derniers jours de la croisière dans le lagon autour de Bora Bora. Relax. C’est calme et le temps est parfait, chaud et sec avec une brise. Les enfants jouent avec le skipper sur le paddleboard et sautent du bateau. Ils sont heureux. On snorkelle dans la partie profonde du lagon, là où on peut voir les raies manta. Au moment où je rentre dans l’eau j’en vois une puis une autre plus grande. Je suis toujours émerveillé de voir ces grandes gracieuses créatures, les enfants moins et se chamaillent dans l’eau. Le lagon est composé de large bancs de sables avec peu poissons et des rares raies. Mais les différentes teintes de bleues pendant que la terre tourne est magique. Les bancs de sables sont aussi peu profonds et on peut marcher jusqu’à la taille pour des centaines de mètres. Anna et moi nous baladons dans le lagon pendant que les enfants jouent avec Alex. Ils utilisent le paddleboard pour faire du ski-nautique; les cris et les rires indiquent qu’ils s’amusent bien. On snorkel en fin d’après-midi près des coraux et on aperçoit une grande murène. Les enfants donnent à manger aux poissons pendant que je les photographie et prends des vidéos. C’est cool. Pour notre dernière nuit le ciel est clair et étoilé. On décide de dormir sur le trampoline à l’avant du bateau. Les filles s’en vont vers 1h, suivies par ioan (3h) mais Lewys y passe la nuit. Je me réveille à 5h, l’aube, et je regarde le lagon changer de couleur et je surveille Lewys. À 7h le soleil est chaud et Lewys dort encore. J’essaye de garder sa tête à l’ombre en bougeant son drap. Enfin il se réveille et on peut déjeuner. CROISIÈRE jour 11 On retourne à l’endroit du lagon où se trouvent les raies mantas. Elles y sont à nouveaux, il y en a 3, et on en suit une pendant qu’elle longe le mur des rochers. Quand je dis “on”, ça inclut les 30 autres snorkellers des grands hôtels qui entourent le lagon. On ne peut pas tout avoir. Par la suite ils partent et nous sommes plus qu’une poignée qui regardent la raie. Elle nage lentement et remonte vers la surface où j’ai une vue superbe. Elle mesure 4m avec des lignes blanches sur le dos noir. Je suis heureux et c’est sympa de terminer la croisière de cette manière. Alex nous emmène à Vaitape, le village d’où continue notre voyage. Alex a été un super skipper et nous sommes tristes de partir, surtout Nina. On a réservé 2 chambres dans un Bed & breakfast. En fait c’est une maison dans le jardin de quelqu’un. C’est spacieux, chaque enfant a sa chambre, il y a des jouets et la TNT. Parfait! On a accès à internet et on se met à jour. on reste 2 jours ici et on fait rien, nada. Une fois les devoirs faits, les enfants jouent aux légos, autres jouetscet regardent la TV. On se repose et on recherche notre prochaine destination. Je recherche aussi comment aller à Paris et c’est plus compliqué. On est prêt pour quitter Tahiti et les îles. Après le petit-déjeuner Daniel, le propriétaire, nous fait une petite visite de l’île. Ça prend une heure et on voit un autre aspect de l’île. Pour aller à l’aéroport on prend un bateau-taxi. L’aéroport se trouve sur un îlot dans le lagon. C’est très photogénique. Lewys attrape des crabes pendant qu’on enregistre les bagages et attendons notre vol. Au décollage, on a une vue superbe de l’île, du lagon et des endroits où nous nous sommes amarrés. Oui, nous sommes tristes de partir. On arrive à Tahiti en début d’après-midi et notre vol pour l’île de Paques est prévu pour 2h du matin. L’aéroport de Tahiti est simple mais on y trouve suffisamment pour y passer la journée. Il n’y a pas beaucoup de vols donc il n’y a pas grand monde. L’aérogare est un grand terrain de jeux pour les enfants et c’est à l’ombre. Excellent. Les enfants jouent au foot, font voler leurs avions et s’amusent seuls. Woohoo! Anna et moi lisons et....attendons. À minuit on enregistre les bagages et les enfants commencent à fatiguer. Pendant qu’on attend notre vol, on s’endort tous sauf Anna et elle doit nous réveiller pour embarquer. Il y a quelques places de libres dans l’avion et les enfants peuvent s’étendre et dormir. Le vol dure 5 heures mais on passe 5 fuseaux horaires et on arrive à midi. CHILI Le terminal à Ranga Roa, île de Paques, est petit. Ça prend une heure pour passer les douanes et à ce moment là les revendeurs sont déjà partis. On a rien réservé et faut trouver un plan B. On interpelle un conducteur pour lui demander de l’aide. Il nous emmène à une pension proche et c’est une petite maison qui resemble à toutes les autres de l’île. Elle semble précaire mais fait l’affaire. J’essaye de changer nos vols mais ils sont tous complets pour les 10 prochains jours. Ça aussi ne va pas comme prévu. Pendant ce temps Anna s’occupe des enfants et les emmène au parc pour l’après-midi. Hanga Roa est une petite ville avec 2 rues principales qui servent essentiellement les touristes. Quel soulagement! On est heureux de trouver des supermarchés avec des prix raisonables. Il y a aussi des restaurants abordables. Le jour suiant, j’appelle mon père et prend un vol pour Paris. C’est un jour pour faire les devoirs, lessives et s’occuper de la logistique. L’après-midi, on se balade en ville et le long de la côte. Il y a quelques parcs et des statues Maui le long de la côte. Il fait frais et le vent souffle mais c’est sec et plaisant. Les enfants sont heureux de courir, de se battre et jouer avec leurs avions en papiers. Le soir on dîne au restaurant pour la première fois depuis des semaines et on s’offre une bonne glace pour le dessert. Le conducteur de l’aéroport nous sert de guide aujourd’hui et nous conduit autour de l’île. Jadis, il y avait 800 statues Mauis sur l’île. Aujourd’hui il y en a environ 30 qui sont debout et plein allongées. Un site a été restoré avec 15 statues debout. C’est impréssionnant car elles pèsent des tonnes et on imagine le travail que cela a demandé. Les enfants sont heureux aussi, grâce au film “Night at the museum” (il y a une statue Maui dans le film qui parle). On fait le tour de l’île toute la journée et visitons différent sites. Il y a surtout des vestiges avec des mauis allongés en ruine. Il y a beaucoup de chevaux sauvages sur l’île et Nuna est heureuse de les voir. On s’arrête sur la seule et unique plage de l’île pour déjeuner qui se trouve entourée de palmiers et 5 petites statues Mauis. Les enfants s’amusent dans le sable à coté des Mauis pendant qu’on se balade et prenons des photos. Vendredi 29 novembre, notre guide nous fait faire un tour de l’île pour la demi-journée et nous visitons le grand cratère d’un volcan, une carrière et plusieurs statues Mauis. Nina est excitée de voir autant de chevaux et voudrait faire une balade. On lui dit qu’on va se renseigner. L’île de Paques est très jolie et même si c’est touristique, on ne se sent pas envahit. Les 2 rues de Hanga Roa sont pratiques pour les backpackers. Notre maison se trouve juste dernière la rue principale. Nous retournons à la maison à midi et internet fonctionne. Les nouvelles de France sont alarmantes et on décide que je devrais essayer d’aller seul à Paris. Il n’y a toujours pas de place mais on me conseille d’aller directement à l’aéroport ce soir. On passe l’après-midi à trier nos affaires puis j’emporte un maximum d’affaires. On informe les enfants de notre décision et ils sont tristes mais acceptent. Nous allons au parc puis on dîne en ville. C’est une après-midi assez triste. J’ai horreur de laisser Anna et les enfants, surtout au bout du monde. Après des adieux en larmes, je marche jusqu’à l’aéroport. Je suis sur la liste d’attente et à la dernière minute ils m’appellent pour prendre l’avion. Internet ne marche pas et je ne peux pas contacter Anna. L’avion est plein et je suis triste et stressé. L’avion décolle vers 23h et met 5 heures pour rejoindre Santiago. Je dors un peu. Bonne idée car nous atterissons à 6h du matin et je suis épuisé. Au moins internet marche à l’aéroport. Les comptoirs sont fermés et j’attends pendant quelques heures. Ensuite le personnel d’Air France arrive et m’aide. Gentillement ils me mettent sur le prochain vol qui part dans la soirée. Malgré la fatigue, je n’arrive pas à dormir ou manger. Enfin, on embarque à 17h. Le vol est plein aussi. Je regarde 2 films pour me relaxer et je m’endors après le diner. Moments favoris du mois de novembre 1 - croisière sur catamaran, Tahiti 2 - île de Paques 3 - snorkeller avec raies mantas, Bora Bora 4 - voir des requins citrons, bora bora 5 - nager avec raies et requins pointes noires, Moorea 6 - Hanga Roa, Île de Paques 7 - nager dans le lagon 8 - kayaker, paddleboard dans les lagons 9 - Anna cuisine sur le catamaran 10- Pêcher sur le catamaran Moments désagréables du mois de novembre. 1 - Papa est très malade 2 - 3 - 4 - 5 - ne trouve pas de vol pour Paris 6 - laisser Anna et enfants à l’île de Paques 7 - manque de sommeil 8 - la pluie à Huahine 9 - Encore un appareil de photo qui ne résiste pas au voyage 10- grimper la montagne à Maupiti Villes: Nouméa, Papeete, Croisière, île de Paques Distances: 9000km

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