2013-10-03

Septembre 2013 - Port Vila, Vanuatu

Port Vila, Vanuatu

AUSTRALIE Dimanche 1er septembre 2013 Nous partons pour Brisbane aujourd’hui. On part tôt et on conduit pour 2 heures. près de Brisbane, on visite un sanctuaire pour koalas, qui s’appelle Lone Pine. C’est un très joli parc avec non seulement des koalas mais aussi d’autres animaux australiens. Les enfants sont très contents de voir les koalas. Une présentation explique leur vie et les enfants peuvent aussi les toucher. On peut aussi payer pour les prendre dans ses bras et on le fait pour les enfants. Ils sont fiers! Ensuite on se promène dans le parc où il y a des kangourous “domestiqués”, chauve-souris, perroquets, reptiles, autruche etc. c’est une belle journée. On reste quelques heures puis il est temps de trouver un camping. Il n’y a pas de camping à coté de Brisbane et la plage alors on décide d’aller sur l’île de North Stradbroke qui est supposée être belle. On prend le court ferry et je manque de m’étrangler sur le prix, 150 euros retour. Ça a interêt à être spécial! Quand nous arrivons au village de l’autre coté de l’île, presque tout est fermé. Du moins le camping est fermé et on décide de faire du sauvage. Il fait nuit quand on cherche à dîner. Il y beaucoup de vent et on marche 2km avant de trouver une pizzeria. 100 euros pour 4 pizzas est excessif! Quand nous retournons au camping-car, on voit quelques kangourous se balader. La journée a été longue et nous dormons vers 20:30. Enfin presque, vers 22:00, quelqu’un frappe à notre porte. Je fais semblant de dormir et j’attends qu’Anna bouge. En fait elle me dit d’aller voir. J’ouvre la porte et c’est un garde de sécurité qui nous indique qu’on ne peut pas se garer ici. Par contre il connait un endroit et il nous y conduit. Reste plus qu’à trouver les lumières. Les enfants dorment et je roule tranquillement. Ok, nous sommes à Point Lookout (traduction, l’endroit où on voit des choses). Bonne nuit. Le vent continue toute la nuit et il fait froid à 6 heures du matin. Après le petit déjeuner nous nous baladons le long des rochers. C’est l’endroit où on peut voir des baleines humpback et pilot (en anglais) et des dauphins. On espère que cet endroit mérite son nom. On scrute l’horizon avec nos jumelles et on prie. La mer est forte avec de grosses vagues qui se fracassent contre les rochers. Pas l’idéal. On reste 2 heures, on change d’endroit et on essaye de rester au chaud. Puis on voit 2 baleines humpback. Au début elle souffle puis on voit leur dos. Ensuite on voit leurs nageoires, queues et museaux. Elles sautent hors de l’eau quelques fois. Woah! Tout cela se déroule entre 200 et 1000 mètres de nous. Les enfants commençaient à s’ennuyer mais plus maintenant et crient à chaque nouveau spectacle. On voit aussi des baleines pilot qui bien mais moins spectaculaire que les baleines humpback. À 50 mètres devant nous il y a un groupe de dauphins statiques qui se réunissent pour “discuter tactique”. Eh bien, cet endroit en valait le coût! Après notre journée gratis, on prend un camping et on passe le reste de la journée à la plage. Du moins les enfants car nous avons lessives et autres travaux domestiques à faire (nettoyage du camping-car). Les enfants aiment la plage, la mer est plus chaude et ils font du bodyboard. Même Nina essaye. Je suis de corvée et doit construire des châteaux pour mes ingénieurs Lewys et Nina. Qu’est-ce qu’ils sont durs! C’est agréable de camper à coté de la plage, la vie est plus simple et les enfants adorent. Le lendemain resemble à aujourd’hui. Seulement on part plus tard pour observer les baleines. Elles sont là de nouveau à l’heure. Anna et moi pourraient y rester toute la journée mais les enfants sont un peu blazés. Journée de transit. Longue journée en perspective. On prend le ferry pour retourner sur la grande île, déposer notre camping-car à Brisbane et aller à l’aéroport. On s’envole pour Sydney puis en début de soirée on s’envole pour Tonga. Les enfants font leurs devoirs et se taquinent. Ils se sont améliorés et c’est déjà plus facile pour nous. L’embarquement pour Tonga est chaotique. Tous les Tongans resemblent à des avants de rugbymens et beaucoup nous passent devant. Le vol prend 4 heures et 1/2 et nous arrivons à 2:30 du matin. Il pleut à torrent dehors et il y a des sacrés bourrasques. On ne s’attendait pas à cela! Nous sommes les derniers à passer les douanes et nous bagages nous attendent. Heureusement on a réservé un taxi et un hôtel (la maison de quelqu’un). À 4 heures, nous nous endormons. TONGA On ne dort pas beaucoup car on doit être à l’aéroport pour 10 heures. On doit pas prendre un vol domestique pour un groupe d’îles. Malheureusement les vols des derniers jours ont été annulé dû à la tempête et il y a pas mal de passagers bloqués. Le pilote est aussi malade alors les vols sont de nouveaux annulés. Ça c’est la partie chaotique. La companie aérienne, RealTonga, prend soin de nous et nous loge en ville tout frais payés. Apparemment nous sommes sur le vol de demain, on verra. Pendant ce temps on se balade dans la capitale, Nuku’Alofa. On se fait couper les cheveux et on passe le temps. Tonga est 3 heures en avance sur Sydney ou 11 heures d’avance sur Paris, c’est l’endoit où le jour se lève, et les enfants ne se sont pas adjustés encore et s’endorment vers 23 heures. La capitale est sur l’île principale. L’île est plate, construite sur les coraux avec une végétation assez dense et des cocotiers. Le palais du roi est la taille d’une grande demeure. La vie est lente, tranquille, rien ne presse. Les Tongans sont assez grands et costauds. Même s’ils n’ont jamais été colonisés, ils parlent anglais, conduisent à gauche et les enfants mettent un uniforme pour l’école. Les hommes portent des chemises et des longues jupes avec un tissu en paille autour de la taille. Nous avons aussi remarqué aussi quelques lady-boys, garçons habillés en fille et se comportant comme des filles. Après quelques recherches on a appris que les familles avec trop de garçons ou pas assez de filles, élevent le dernier garçon comme une fille. Cela pourqu’il aide pour les taches domestiques et la cuisine. Le Dimanche est spécial à Tonga. Les Tongans sont chrétiens et tout est fermé le dimanche. Il n’y a pas de vols, les magasins sont fermés et seul quelques restaurants sont ouverts pour les touristes égarés. On fait comme les Tongans et nous allons à l’église. Il y a beaucoup d’églises et nous allons à la plus jolie. Elles sont toutes jolies mais celle-ci est la plus proche. Les Tongans s’habillent pour ce jour spécial et il doit y avoir 400 personnes dans l’église. C’est l’évênement de la semaine. On ne comprend rien mais ils chantent très bien. On prie serieusement car on a des requettes pour que notre mission soit un succès. On prie tous. Il y a quelques touristes dans l’église et on discute avec une belge après la messe. Elle fait le tour du monde à la voile avec son mari et c’est intéressant d’entendre les histoires des autres. On passe le reste de la journée à se reposer car c’est mort en ville. Je prends 2 bières et je prie encore pendant que j’écrie mon blog. On se lève tôt car nous sommes en mission aujourd’hui et on espère que nos prières ont été entendues. On a réservé un bateau pour nager avec des baleines humpback. Le soleil brille, la mer est calme dans le lagoon quand nous partons vers 7:30. Il y a un autre couple du Chili/Brésil sur le petit mais puissant bateau. Le capitaine Australien contourne le lagoon pendant qu’on scrute l’horizon à la recherche des grands mammifères. Rien pour l’instant apart un groupe de dauphins qui nagent autour du bateau. Au moins ça nous réveille et nous remonte le moral. Après 2 heures, vers 10 heures, on aperçoit 4 baleines juste à l’exterieur du lagoon où la houle dépasse 2m. Les enfants sont incroyables et sont responsables. Par contre je suis malade comme un chien mais je suis déterminé de ne rien manquer. Je photographie les baleines pendant qu’elles font leur spectacle. Nous sommes à 50m d’elles et nous attendons l’opportunité de nager avec elles. Pas facile avec une mer agitée. Encore moins quand il y a 3 males qui essayent d’impressionner une femelle! Il vaut mieux garder ses distances quand des baleines la taille d’un bus se font la court. Mais le spectacle continue et je prends une belle photo d’une baleine sortant de l’eau. Woah! les enfants sont extatiques. Le capitaine nous (adultes pas les enfants) dépose devant les baleines en espérant qu’elles nous passent devant, ce qu’elles font à moins de 20m. Anna et moi sommes extrêmement heureux mais ça ne se voit pas. Nager dans des houles de 2m et regardant des bus vous passer devant et n’ayant aucun control n’est pas génial. Aucune chance de prendre des photos sous l’eau mais ça ne fait rien, le rêve numéro 1 a été réalisé. Mince, j’ai encore le mal de mer. Lewys s’occupe de moi et m’aide pendant qu’on se déplace vers un endroit plus calme. Anna s’occupe du reste et de son diabète, qu’elle star! On voit une baleine mère et son petit et un autre male solitaire. Après 2 heures, ça va mieux et je snorkelle avec Ioan dans des eaux peu profondes. La visibilité est 30m et plus et il y a des coraux mais rien d’impréssionnant. On vout un serpent de mer noir et jaune qui longe le bateau pendant qu’on cherche d’autres baleines. Il n’y en a pas dans le lagoon mais au moins la mer est calme. Il y a pleins d’îles à Vava’u et elles se resemblent toutes. De la roche avec des arbres fruités et une végétation dense qui dépassent les bords. C’est très joli. Nous nageons dans une grotte où il y a des petits poissons qui nagent en cercle. Nous nageons à l’intérieur du cercle et regardons les poissons reprendre leur rythme. De retour sur terre, nous sommes exténués mais très contents. Les enfants n’arrêtent pas de parler des baleines. Après une journée de repos, à faire les devoirs et regarder des films, on repart faire un tour en mer. Il n’y a pas assez de places sur le bateau alors Nina reste à quai avec le propriétaire (du bateau), Diane. Nina est heureuse de passer une journée sans ses frères. On part tôt une nouvelle fois. C’est couvert, il y a du vent et il fait frais. La journée est très décevante en terme de voir les baleines. On en voit 8 mais on n’arrive pas à s’approcher pour nager avec elles. Frustrant! Ioan est dans l’eau une fois et les écoute chanter. Apparemment elles chantent fort. Après 9 heures en mer, et ne voyant pas grand chose, on retourne au port. En chemin on aperçoit une mère avec son petit. La bonne nouvelle est que les petits nagent lentement. On les observe pendant 15 minutes et on trouve une opportunité pour nager avec elles. Ioan et moi sommes prêts et sautons dans l’eau dès que le capitaine nous l’indique. On suit le guide et nageons vers les baleines. Elles nous passent devant à moins de 10 mètres, Ioan a un peu peur tandis que je prends LA photo et un petit film. Je suis ravi, heureux!! Du bâteau, Lewys et Anna voyent une baleine sauter hors de l’eau 6 fois, incroyable! Le bâteau les suit et nous observons la mère éduquer son petit, c’est beau. Malheureusement il n’y a plus d’opportunité de nager avec elles et Lewys est déçu. Mais il est très heureux de les avoir vu sauter hors de l’eau. Il fait presque nuit quand nous rentrons. Nina a passé une excellente journée et est contente de nous voir. Merci Vaka Vave pour les tours en bâteau et de vous être occupé de notre fille. Le jour suivant nous nous envolons pour Nuku’Alofa. L’avion, un MA60, donné par la Chine a eu tellement d’accidents que le gouvernement Néo-Zélandais conseille de ne pas le prendre. On le prend de toute façon car l’alternative n’est pas forcément mieux. Le court vol se passe bien. Je rencontre un attaché militaire français et il me donne de bons conseils sur nos prochaines destinations. J’ai hâte! On reste à Nuku’Alofa pendant 2 jours avant de s’envoler pour Nadi (Fidji). FIDJI Fidji est beaucoup plus grand que Tonga et beaucoup plus developpé. Il y a pleins de touristes. Nous avons un hôtel proche de la mer et la plage. Ls enfants sont heureux. Nous dînons pendant que les All blacks joue contre l’Afrique du Sud. Le rugby est très populaire dans cette partie du monde. On se lève tôt le lendemain pour prendre un bâteau rapide pour les îles Yasawa. Le soleil brille, il fait chaud, la mer est calme, les îles sont belles. Parfait. La plus part des îles ont un ou deux hôtels et le ferry s’arrête pour y desembarquer et embarquer les touristes. Le ferry fait ce chemin le matin et on met 3 heures pour arriver au notre qui s’appelle Mantaray Beach Resort. À midi, les enfants s’amusent sur la plage et on se repose. Nous avons 2 cabanons en arrière de la plage, avec électricité et une terrace mais rien d’autre. Les toilettes et douches sont communales. C’est bien fait. Le restaurant est en haut de la colline qui surplomb la baie et les coraux. L’après-midi nous attendons le son du tambour pendant que les enfants jouent. Nous sommes prêts pour l’annonce. Quand le tambour tonne, ça veut dire que les raies manta ont été aperçu et qu’on peut nager avec elles. Ça tonne et Anna et Lewys prennent le bateau. Ils reviennent 90 minutes plus tard ayant vu 6 raies. Elles étaient à moins de 2 mètres et faisaient des allers-retours. Lewys est enchanté. Le lendemain au son du tambour, j’y vais avec Nina et Ioan. Ioan nage contre le courant et les suit. Nina et moi flottons et dérivons dans le channel car le courant est fort. Le bâteau nous attend à la sortie du channel et nous ramène à l’entrée. On fait ça plusieurs fois. Nager sans effort est bien surtout quand il y a 10 raies manta autour. On en voit partout. Il doit y avoir une quarantaine de nageurs mais ça ne gache pas le spectacle. Certaines raies sont toute noir, d’autres avec le ventre blanc. Elles mesurent 4m en largeurs et nagent contre le courant avec leur bouche ouverte pour manger le plancton. On a choisi cet hôtel pour nager avec des raies et nous sommes ébahis de les avoir vu de si près. Rêve #2 réalisé! Anna a la grippe et doit se reposer. Les enfants n’ont aucune sympathie et cela m’agace énormément. Ils jouent sur la plage où il y a beaucoup de morceaux de coraux. Ioan et moi allons nager le long des coraux. C’est joli et on voit un requin. De retour sur la plage, je le dis à Lewys et il veut y aller. J’emmène Lewys et Nina snorkeller à la recherche du requin mais on ne le voit pas. Au moins ils sont rafraichis et ont nagé un peu. L’hôtel a des kayaks et Ioan kayak autour des coraux, seul. Il adore ça et passe 2 heures dans l’eau. C’est agréable de se retrouver avec d’autres backpackers et touristes. Les enfants jouent avec d’autres enfants mais ignorent mes conseils concernant les coraux. Dans la soirée, docteur Anna nettoie les coupures et blessures sur leurs pieds. Peut-être qu’ils auront plus de sympathie la prochaine fois. C’est l’anniversaire de Ioan aujourd’hui, il va avoir 11 ans. nous célèbrons en famille et Anna a organisé une surprise pour le soir. Il y a un petit spectacle culturel fidjien et ils chantent joyeux anniversaire” en fidjien. Ioan est surpris et très content. Puis il y a le gateau et une danse, un anniversaire mémorable. On reste à cet hôtel 4 nuits, les enfants s’amusent et on s’y sent bien. Lewys et Nina kayakent aussi. Les coraux protègent des vagues et c’est un endroit idéal pour kayaker. Le reste de l’île n’est pas une carte postale car la mer y rejète tous les déchets et il y en a beaucoup. Mais au sommet de la colline, il y a une très belle vue du coin et des autres îles. Ioan, Lewys et moi allons à la pêche au gros. Ça resemble plus à une balade tranquille en bateau autour du lagon mais les enfants voulaient le faire. Un couple est avec nous et quand la ligne déroule le gars prend la canne et commence à tirer. Il est costaud mais semble à la peine. Après quelques efforts, il sort le poisson de l’eau et le dépose dans le bateau. C’est un thon de 20kg qui mesure 60cm. La prochaine fois que la ligne siffle, j’attrape la canne à pêche, mais je suis nul et le poisson s’échappe. On quitte l’hôtel pour aller à celui d’en face qui s’appelle Barefoot. Cet hôtel a une vue directe sur le couloir où les raies passent et les plages sont plus jolies. Par contre, l’hôtel est plus simple même si c’est le prix est identique. Le lieu est ce qui compte et cela nous convient mieux. Les enfants peuvent jouer sur la plage de sable fin, je peux observer le couloir avec mes jumelles et Anna peut voir le couché de soleil. Notre hutte est sur la plage d’où on peut superviser les enfants. Les raies ne viennent seulement à la marée haute qui change quotidiennement. En ce moment c’est à 7 heures et Anna, Lewys et moi y allons. Ioan et Nina sont trop contents de prendre leur petit-déjeuner seuls...La mer est calme aujourd’hui avec un petit courant et pas de brise. On voit 4 raies nager dans le couloir et Lewys pense en avoir vu 14. Je prends des photos, vidéos et espère qu’elles seront bien. Lewys est content de nager seul et suit les raies. Comme nous dérivons lentement (mais surement), je dois le courser plusieurs fois. On passe une matinée fabuleuse car les raies restent sur place (quelques fois) et font des pirouettes arrière. Elles sont curieuses, et comme Anna et moi sommes les derniers dans l’eau, elles nagent vers nous, bouches grandes ouvertes puis au dernier moment nous évitent. Spectaculaire! On refait du kayaking, snorkelling et on joue au volleyball le soir avec le personnel. On s’amuse. Voir le couché de soleil de notre hutte est agréable. Le restaurant est sur les rochers à coté de la plage d’où on peut aussi voir le couché de soleil. J’écris ce blog au restaurant avec une bière en écoutant les vagues. De loin, c’est l’endroit le plus agréable pour écrire un blog. Ça fait une semaine que nous n’avons pas internet et n’avons aucune idée ce qui se passe dans le monde. Cet endroit, c’est des vacances dans des vacances. On reste 4 nuits ici pour que tout le monde puisse voir les raies encore une fois. C’est toujours différent et spectaculaire. Nina prend confiance pour sa deuxième fois et nage vers les raies quand elles passent à coté de nous. J’essaye de prendre une photo des raies et de Nina ensemble mais c’est pas simple surtout quand une autre raie nage discretement vers moi et me fait sursauter. Jusqu’à présent nous avons eu du soleil mais il pleut toute la journée aujourd’hui. Idéal pour faire les devoirs, apprendre un peu de la culture fidjienne et les créatures de la mer. Notre prochaine destination est un hotel pas loin un peu plus au sud, appelé Wayalailai. Nous avons un bungalow avec toilettes et douche et vue sur la mer. Je ne me baigne pas aujourd’hui car mes ampoules ont besoin de sêcher. Je me repose et je lis, ça change. Ioan kayake seul et cherche des poissons dans le coraux; il n’y en a pas beaucoup. Lewys attrape plein de petits crabes et les met dans une boite. Il les observe et les traite bien en espérant les domestiquer. Nina aide le personnel de lhôtel puis fabrique des bracelets. Anna se repose et lit. En fin d’après-midi, nous allons pêcher et on attend vainement 2 heures car on n’attrape rien. On retourne à l’hôtel juste à temps avant la tempête. Après une nuit orageuse le ciel s’éclaircit et il fait beau à nouveau. Nous faisons un tour en bateau sur des coraux submergés en pleine mer. On saute dans l’eau et on snorkelle autour dans l’eau claire. Le guide attrape un poisson avec sa lance et l’utilise pour attirer les requins. Rapidement deux petits requins apparaissent puis un autre. Lewys et Nina n’ont pas peur et nagent librement. Ils sont heureux. Anna et moi pas trop. Le guide attire le requin avec l’appat puis attrape le requin avec une main. Les requins sont petits, 1m50, et ne sont pas assez forts pour se débattre. Il veut qu’on touche le requin mais je lui dis clairement “Non”. Quand il le lache, le requin s’en va rapidement. Le requin n’a visiblement pas de mémoire car il revient quelques instants plus tard. On observe les requins qui nagent autour de nous pendant 30 minutes avant de retourner à l’hôtel. Lewys et Nina sont très heureux d’avoir vu des requins. Dans l’après-midi, Lewys et Nina contruisent des chateaux de sables et discutent avec des jeunes anglaises. Les filles jouent avec eux et ils sont contents d’avoir des amis. Pendant ce temps Ioan et moi faisons quelque chose d’un peu fou. Des jeunes veulent nager d’une île à l’autre. L’île est à 400m et il y a un couloir avec des courants. Un bateau nous emmene sur l’autre île et on revient à la nage. Ça n’a pas l’air difficile mais je ne suis pas un bon nageur et je n’aime pas nager. Je ne m’inquietes pas pour Ioan parce que c’est un bon nageur mais je me dois de l’accompagner. Ioan est déterminé et suit le premier nageur tranquillement. La mer est calme et le courant faible. En fait c’est très agréable. 30 minutes plus tard la traversée est faite, Ioan est fier et je suis fatigué. C’est la fin de nos vacances dans nos vacances. Le jour suivant nous sommes de nouveau à Nadi où nous restons 2 nuits avant de prendre notre vol pour Vanuatu. Le vol pour Vanuatu est tôt et on a du mal à se lever. Au moins on voit le soleil se lever mais les enfants sont fatigués et grincheux. Le vol prend 90 minutes. Vanuatu est un pays indépendant et nous attérissons dans la capitale Port Vila. La France et la Grande-Bretagne controlaient le pays avant l’indépendence donc le français et l’anglais sont parlés ici. Nous prenons un taxi pour l’hôtel et les taxis sont très chers ici. Port Vila est une petite ville avec une baie et des petites îles proches. C’est très joli, developpé et il y a des parcs. Notre hôtel est sur la colline avec une jolie vue de la baie. Je m’occupe de nos prochaines destinations pendant qu’Anna nourrit les petits et se baladent en ville. Les magasins sont fermés les samedi après-midi et les dimanche. C’est un aspect de la culture française qui n’est pas sympa pour les touristes! Alors je cours partout en ville d’agence en agence. Heureusement il y a internet avec son lot d’informations pratiques. Rien ne se passera avant lundi alors on se repose comme les Vanuatiens. Les enfants jouent dans le parc. Ioan s’entraine au rugby avec un joueur qui joue pour l’équipe nationale de rugby à treize. Lewys joue...au football, bien sur, avec d’autres enfants. Nina fait beaucoup de bruits avec divers instruments qui des fois resemblent à de la musique. Dernier journdu mois. On vient nous chercher à l’hôtel pour nous conduire à l’aéroport. On a pris un tour organisé pour visiter un volcan. On donne nos noms et poids et ensuite on embarque dans un petit avion de 6 places. Ioan et moi sommes dans un avion et Anna, Lewys et Nina sont dans un autre avion. Si seulement tous les enregistrements à l’aéroport était comme ça! On nous dit quelques brèves règles de sécurité comme ne pas ouvrir la porte pendant le vol puis le pilote démarre. Quel boucant! L’avion trottine le long de la piste en attendant le décollage. Maintenant le moteur est à plein régime et c’est assourdissant. Le petit avion vacille à fur et à mesure qu’on prend de la vitesse et c’est un soulagement d’être en l’air. La vue de Port Vila est sublime avec ses petites îles, lagons et coraux. On peut aussi apercevoir un énorme paquebot de croisière. Le bruit est toujours assourdissant et il n’y a pas de conversation pendant les 90 minutes de vol. Je regarde la mer bleue et calme. L’atterrissage sur l’île de Tanna est tranquille. On attend que l’avion d’Anna atterrisse. L’aéroport est désert et on embarque directement dans un 4x4. On dépose nos sacs à l’hôtel et nous conduisons pendant 2 heures pour atteindre le volcan. Les routes sont poussièreuses et bosselées. Cette partie de Vanuatu n’est pas developpée mais ils ont des portables. A part cela, la majorité des maisons sont construites avec des feuilles de palme et les routes sont empruntées par enfants et adultes. C’est une artère de transport. Il y a aussi des vaches, cochons, chèvres et chevaux qui vagabondent. Ce qui me frappe est que c’est propre. Peu de déchêts trainent, pas de bouteilles ou sacs en plastique. Les hommes se baladent avec une machette dans la main. On dirait qu’ils se baladent dans la forêt à la recherche de fruit ou kava puis retournent dans leur village ou hutte. Les enfants reviennent de l’école qui peut être loin. C’est un autre monde. La route devient très mauvaise à l’approche du volcan. Le volcan est visible de loin, pas par sa taille mais parce que les versants sont rocheux, sableux et poussièreux, alors que les environs sont verts d’une végétation épaisse. Nous nous arrêtons à la base du volcan et ce n’est pas très impressionnant avec une hauteur de 500m. On prend quelques photos des environs lunaires puis on se rapproche du cratère en voiture. La jeep a du mal à gravir la route jallonée de végétation. Quand la végétation disparait, nous sommes de l’autre coté du volcan et nous garons la voiture à moins de 150m du cratère. Ce n’est toujours pas impréssionnant mais on peut entendre la terre trembler et les coups de canon occasionnels. Des nuages de poussières sortent du cratère. Après quelques brèves règles de sécurité comme faire attention aux pierres projetées du volcan, nous suivons notre guide avec les autres touristes sur le chemin. Ça prend 5 minutes pour atteindre la partie basse de la couronne. Le soleil commence à se coucher et le contraste de couleurs entre la mer, la végétation et le volcan est saisissante. Le volcan fait éruption à intervals réguliers, comme toutes les 2 minutes. Le niveau de danger du volcan est 2 en ce moment. 4 signifie évacuation des villages et 3 signifie danger immédiat pour les alentours. Un bruit d’explosion annonce une éruption, puis la lave est crachée en l’air, suivie d’un épais nuage poussièreux. Nous sommes derrière le vent donc ça va. Le cratère est plus grand que prévue, probablement plusieurs centaines de mètres de diamètres et il y a 3 trous. Après quelques explosions aperçus du bas, nous marchons vers le point culminant d’où on peut voir les trous. Les enfants se comportent bien et adorent le spectacle, apart le vent, la poussière et le froid. C’est vrai que le spectacle est époustouflant. Je prends pleins de photos et vidéos. Toutes les éruptions sont différentes en terme d’intensité et de puissance mais une est particulièrement puissante avec la terre qui tremble et la chaleur du vent nous réchauffe le visage. Il est temps de s’asseoir. On voit clairement la lave jaune et rouge et c’est merveilleux de voir les éruptions et le feu d’artifice qui s’en suit. On reste une heure jusqu’à qu’il fasse nuit. Il est temps de retrouver le 4x4 et retourner à l’hôtel. Je suis couvert de poussière volcanique et j’ai besoin d’une douche. Le retour est plus rapide probablement parce que le chauffeur conduit d’une manière plus sportive. Enfin c’est une merveilleuse journée qui termine ce mois. Meilleurs moments du mois 1 - Nager avec des baleines humpback, Tonga 2 - Volcan Mt Yasur, Vanuatu 3 - nager avec des raies manta, Fidji 4 - voir des koalas, Australie 5 - Barefoot resort, Fidji 6 - nager avec des requins, Fidji 7 - île de North Stradbroke, Australie 8 - rencontrer des backpackers, Fidji 9 - se reposer àWaya lailai, Fidji 10- Port Vila, Vanuatu Moments desagréables du mois 1 - quitter l’Australie 2 - croisière en bateau, Vava'u 3 - route pour le Mt Yasur 4 - prix à Fidji 5 - prix à Vanuatu 6 - prix à Tonga 7 - tout est fermé le dimanche, Tonga 8 - les enfants qui ralent après la nourriture 9 - tout est fermé le dimanche, Vanuatu 10- arrivé au milieu de la nuit à Tonga Villes: North Stradbroke, Nuku'Alofa, île de Vava'u, îles de Yasawa, Port Vila, Tanna Distances parcourues: 5500 km

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