2014-01-06

C'est parti mon drone . - Tampa, FL

Tampa, FL

Parrot AR drone 2 0
Quadrirotor DJI Phantom 2
WALKERA QR X350
Quadrirotor GAUI 500X

La suite ici : ctropdrone.tk/ Acheter sur Amazon Le B.A-BA : apprendre à voler ! Comme avec toute activité de loisir à tendance ludique, ou comme avec tout engin qui se "pilote", vous allez avoir tendance à vouloir mettre la charrue avant les boeufs, ne niez pas, je vous connais : à peine le préposé Chronopost vous aura-t-il remis le précieux colis contenant votre nouveau joujou, que vous allez vous jeter dessus (sur le colis, pas sur le facteur, enfin vous faites comme vous voulez, chacun sa vie), l'ouvrir à l'arrache, charger la batterie quelques minutes, vous saisir de la télécommande et tenter un premier décollage, puis des figures libres que votre chat ou le bouquet de roses du salon vont très moyennement apprécier. De la patience avant tout ! Patience ! Tout d'abord, selon l'appareil, et même s'ils sont prêts à voler "out of the box", vous devrez quand même observer quelques règles de base avant de faire votre première traversée chambre - cuisine. Le mieux est d'établir une petite check-list : vérifier le chargement de la batterie du drone, des piles de la télécommande, vérifier que la manette des gaz est bien à zéro (généralement calée en position basse), bien penser à allumer d'abord la télécommande et seulement ensuite le drone (généralement en branchant la batterie), attendre la connexion entre la télécommande et le drone, vérifier que les diodes s'allument normalement, etc... Quelques notions de base à connaître : au moment de la commande, vous pourrez, selon le drone, choisir entre "Mode 1? et "Mode 2?. Ces modes déterminent l'ordre des manettes de la télécommande. Généralement, par défaut on est en mode 2, à savoir manette des gaz à gauche et manette directionnelle à droite. En mode 1, vous l'aurez compris, c'est l'inverse. A vous de choisir. "Jouet" ou caméra volante ? C'est là toute la différence... Donc en fait, vous l'avez compris, dans tout ce maelstrom de lois et de cas particuliers, la grosse différence que l'on retient est celle qui consiste à définir si vous faites de la vidéo ou de la photo aérienne ou si vous faites voler votre drone juste pour le plaisir de piloter (ce qui est déjà très bien aussi et suffit au bonheur de certains). Un peu ubuesque, non ? En résumé : je prends mon Phantom et je le fais voler n'importe où et à n'importe-quelle hauteur sans caméra, je fais ce que je veux et je suis exonéré de toute règle. Je fais la même chose mais en lui ajoutant une petite GoPro, et là bonjour l'enfer réglementaire. C'est cette dernière contrainte qui fait débat dans le milieu des dronistes car les observateurs et pratiquants considèrent que l'on mélange un peu les torchons et les serviettes en associant dans une même réglementation fourre-tout des notions différentes : celles de la sécurité aérienne et des personnes au sol avec les notions de prise de vue et de respect de la vie privée. D'où cette question : pourquoi la DGAC se mêle de gérer aussi la photo et la vidéo, et quelle est sa légitimité et son mandat à ce sujet ? Si l'on pousse un peu le raisonnement à l'absurde : si je prends une photo pendant un vol de montgolfière, ou en avion, ou encore du haut d'un building, ou d'un sommet de montagne, ces photos entrent-elles aussi dans ce cadre législatif ? Il semblerait que la DGAC ait la réponse avec l'article D133-10 du Code de l'Aviation Civile, qui dit que "Toute personne qui souhaite réaliser des enregistrements d'images ou de données dans le champ du spectre visible au-dessus du territoire national est tenue de souscrire une déclaration au plus tard quinze jours avant la date ou le début de période prévue pour l'opération envisagée auprès du chef du service territorial de l'aviation civile dont relève son domicile". En fait, le "télépilotage" (pilotage à distance) avec caméra et à fins de prises de vues entre dans les "activités particulières" définies par la DGAC et nécessite donc de se mettre en conformité avec la législation, même si vous faites voler votre X4 pendant 5 minutes à 50 mètres au-dessus d'un champ. Voilà, vous savez l'essentiel au sujet de cette réglementation encadrant l'usage de drone. Maintenant, à part si vous êtes parfaitement légaliste, il y a la règle, et l'interprétation que l'on peut en faire. Si vous volez en respectant de façon scrupuleuse toutes les règles de bons sens et de prudence, et que vous ne faites pas commerce de vos vues aériennes (mais que par exemple vous les faites juste pour les publier sur Dronestagr.am), les probabilités que vous ayez des ennuis avec la maréchaussée sont certainement assez faibles. Mais vous voila prévenus : on ne drone pas à la légère ! Les caméras pour filmer en drone Bon, maintenant que je vous ai dégoûtés à jamais de filmer avec votre drone en vous détaillant la législation, je vais vous parler de caméras. Logique :-) Pour bien faire et pour plus de clarté, nous allons diviser cette rubrique en deux parties : les multirotors équipés d'origine avec une caméra, et les caméras d'action. Les drones ou multirotors équipés de caméras d'origine Ils ne sont pas encore très nombreux à filmer "out of the box" car cet usage ne correspond pas complètement à l'état d'esprit du droniste, qui préfère généralement choisir séparément sa machine et sa caméra, et faire un montage maison, à l'aide par exemple d'une nacelle auto-stabilisée ou anti-vibration, la première incluant généralement la deuxième. Voici notre sélection : 5 multirotors de 55 à 999 euros. Hubsan X4 H107C C'est le "petit frère" du fameux H107D FPV que je vous ai présenté dans ce test. Celui-ci propose juste une caméra intégrée, mais sans retour vidéo direct sur la télécommande. Attention, il y a deux modèles. Le premier, annonce en septembre dernier, embarquait une caméra d'assez médiocre qualité de 0,3 megapixels, mais il a été vite "mis à jour" et remplacé par un modèle avec une caméra de 2 megapixels filmant à 30 images/seconde avec une résolution de 1280×720. Difficile de dire si tous les sites qui le vendent proposent la première ou la dernière version, selon leurs stocks, puisque généralement les caractéristiques de la caméra ne sont pas indiqués dans leurs fiches produits (un "oubli" volontaire, peut-être...). A bien vérifier donc lors de l'achat. Dois-je fabriquer mon drone moi-même ? Plus maintenant. Si de nombreux amateurs de drone sont encore issus du modélisme et continue à privilégier le do it yourself (achat de pièces détachées, soudure...), il existe aujourd'hui des drones « prêt à voler » pour le grand public. Vous n'avez qu'à ouvrir la boîte, fixer les hélices et... hop, vous amuser ! Enfin, ça c'est pour la théorie. Si vous voulez passer au niveau « amateur éclairé » quelques notions de bricolage peuvent être utiles (par exemple pour mettre en place un système de retour vidéo). Quel budget prévoir ? Hors jouets (dont le prix est parfois de quelques dizaines d'euros à peine), comptez environ entre 300 et 700 euros pour un drone type quadricoptère amateur de bonne facture (DJI Phantom ou AR Drone 2.0 par exemple). Notez que si vous voulez ensuite vous orienter vers de la prise de vue aérienne, une caméra (type GoPro) sera parfois nécessaire, et une nacelle de stabilisation fortement recommandée. Quel modèle privilégier ? - Le grand public plébiscite aujourd'hui la marque française Parrot qui a développé un drone à fort potentiel : le Parrot AR. Drone 2.0. Principaux atouts : pour un prix de 270 euros, ce quadricoptère est équipé d'une caméra vidéo HD et il est possible de piloter l'appareil avec une application (iOS ou Android) permettant de visualiser en direct les images tournées. - La marque DJI Innovations propose quant à elle le DJI Phantom qui, s'il est plus performant que son concurrent de chez Parrot, coûte près de 700 euros (et ne comporte pas de caméra). - La marque 3D Robotics s'apprête à lancer son propre drone, concurrent direct du DJI Phantom. Il répond au doux nom de IRIS et coûte 659 dollars (sans caméra). Il sera commercialisé mi-septembre. Quelle est l'autonomie d'un drone amateur ? Comptez une dizaine de minutes au maximum. Ce qui peut vite s'avérer frustrant. Vous devrez sans doute prévoir d'acheter une batterie supplémentaire pour prolonger le plaisir. Comptez alors 30-50 euros. Quelle est la législation française pour les drones ? Attention, en France, la législation est moins floue qu'il n'y paraît. Depuis mai 2012, deux arrêtés encadrent l'usage de ces appareils : - Arrêté du 11 avril 2012 relatif à la conception des aéronefs civils qui circulent sans aucune personne à bord, aux conditions de leur emploi et sur les capacités requises des personnes qui les utilisent. - Arrêté du 11 avril 2012 relatif à l'utilisation de l'espace aérien par les aéronefs qui circulent sans personne à bord. Par ailleurs, certaines spécificités locales existent : par exemple, en théorie (reconnaissons que dans la réalité les autorités sont encore souples), vous n'avez pas le droit de survoler Paris en drone. C'est à dire que même pour un usage amateur, vous ne pouvez pas lancer votre appareil à l'assaut de la Tour Eiffel. Bref, où que vous habitiez et quel que soit l'usage que vous souhaitez faire de votre drone, renseignez-vous avant de casser votre tirelire... Mise à part la législation que dois-je savoir ? Attention à bien respecter la vie privée des individus (ne filmez personne à son insu, ne survolez pas des propriétés privées sans accord préalable...). Evitez d'utiliser votre drone dans des zones à forte densité de population ou privilégiez les heures « creuses » (très tôt le matin par exemple), les pertes de contrôle sont répandues et le danger bien réel si votre appareil vient heurter quelqu'un, un enfant en particulier. Enfin, comme pour toute activité : ayez du savoir-vivre ! L'espace aérien ne vous appartient pas, faites preuve de civisme à l'égard des autres usagers (pilotes de drones, mais pas seulement). Amusez-vous bien ! Cette année, les mini-drones sont le nec plus ultra en matière de jouets high-tech sous le sapin. Derrière ces petits appareils volants se cache un concentré de technologies qui nécessitent de ne pas se tromper à l'achat et de bien en appréhender le maniement, pour ne pas être déçu. Laurent Khong, co-créateur de Helicomicro.com, site Internet dédié à l'actualité et aux tests de ces engins du ciel miniatures, vous explique comment faire les bons choix. Comment réussir son premier vol (et les suivants)?? Choisissez un endroit sans obstacle ni public ou animaux et sans plan d'eau. Un grand salon (sans le vase de mémé ou les fleurs de maman), un garage, un jardin feront parfaitement l'affaire. Certains modèles proposent une protection qui évite de casser les hélices des multirotors en cas de rencontre avec un obstacle. Elle est quasi-indispensable pour éviter d'avoir à mettre la main aux porte-monnaie. Attention, à partir du moment ou il y a une caméra à bord, l'utilisation dans les lieux publics est interdite. Prévoyez l'achat de piles rechargeables pour la télécommande, c'est plus économique.

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