2014-08-18

Le temps d'une paix - Belo Sur Mer, Madagascar

Belo Sur Mer, Madagascar

Le 18 août 2014.Dernière journée de repos,derniers jours de voyage avec mes amis qui retournent à Gatineau jeudi. Je me prépare mentalement à continuer seul mon voyage autour du monde, car la dynamique est très différente. Comme je l'ai mentionné, leur présence m'aura permis de m'engager dans plusieurs act.ivités que je n'aurais pas pu m'offrir seul: location d'auto, location de chambres familiales, etc. De plus, le fait de vivre ensemble des sept semaines nous a permis d'échanger sur nos découvertes, nos point.s de vue, nos évaluations. Dorénavant, jusqu'à l'arrivée de prochains. Compagnons de route( à ce jour le prochain s'annonce en février 2015), je serai seul à faire mes bilans. D'autre part, voyager seul permet- et même oblige- à entrer davantage en communication avec les autres, d'autant plus que le réseau Couchsurfing et celui de l'Église vont m'y aider. Il va aussi falloir aiguiser mon acuité et ma vigilance pour ne rien perdre, ne rien oublier. Une des blagues dans le groupe était le fait que j'avais tendance à oublier ma casquette dans les restos!!Hier soir, nous avons continué à jaser sur Madagascar avec quelqu'un qui s'est intéressé à l'histoire du pays. Nous avons découvert un nouvel obstacle à surmonter pour développer le pays, les classes sociales et les ethnies. La personne nous disait:" Ici il y a une patrie, mais il n'y a pas de nation. La patrie, c'est la partie émotive..." L'histoire du pays joue un grand rôle pour comprendre la dynamique des classes sociales. Il faut savoir tout d'abord que l'esclavage a existé à Madagascar jusqu'à la colonisation française. C'est la France qui l'a aboli. Il y avait 3 catégories d'esclave: les Noirs qu'on allait chercher au Mozambique pour en faire des esclaves; les vaincus des guerres entre ethnies qui devenaient esclaves des vainqueurs; les membres d'autres classes sociales qui étaient déchus, ceux-ci ne devenant pas esclaves de pères en fils.

André
Bonjour à tous,

nous sommes presqu'à la fin du voyage et je m'en veux un peu pour ne pas avoir écrit plus, mais voilà, il s'avère que je suis tombé malade au Commores et cela à continuer j'usqu'au Madagascar ce qui m'a rendu moins enclin à écrire. Qu'à cela ne tienne, j'ai pensé faire une petite revue des derniers jours au Malawi, aux Commores et au Madagascar.

Les Commores et l'île de pâques, même combat...
Pour ceux qui connaisse un peu l'histoire de l'île de Pâques, ils sauront que les habitants, voulant contruire de plus en plus statues, ont éventuellement vidé l'île de ses forêts qui éloigné les oiseaux migrateurs pour finalement affaisser l'écosystème et affamer les habitants de l'île... Le mystère de la fin de la société "avancée" était élucidé et le coupable était la bonne vieille bêtise humaine. La catastrophe était évitabel si ce n'était des gens bien passant de l'île qui ont ignorer l'appauvrissement de leur millieu.

Pour ce qui est des Commores, laisser moi commencer par indiqué que j'ai aimé et detesté ce pays. Je l'ai aimé par la qualité des gens que j'ai rencontré, nos hôtes entre autre, et plus spécifiquement madame Zahara et son marie qui sont des gens d'une grande valeur, ce fût un provilèege de la cotoyé pendant 6 jours.

Pourquoi j'ai détesté... En partie ma faute, j'avais une toute autre vision de cette île, je croyais que nous allions vers une île comme la Réunion... grand bac de sable corralien, infrastructure confortable pour le repos du voyageurs fatigué... etc. Au contraire en arrivant on a été frappé par la pauvreté de l'île et de plus j'avais cru avoir contracté le malaria.... pas jojo donc.
On arrive à l'aéroport, en sortant du stationnnement, on remarque immédiatement

Les carcasses:
Les carcasses d'automobiles abandonnées le long des routesPersonne ne semble s'en préocupper d'ailleurs, on en voit partout... l'auto s'est arrêté, le chauffeur l'a abandonné et des passant les ont dépouillés, et elles restent là pour toujours sur le bord de la route comme un gros dépotoirs...Dépotoir à ciel ouvert

Parlant de dépotoir, il y a des déchets partout... on a l'impression qu'il n'y a pas de gestion des déchets, sauf au centre ville... mais moindrement qu'on soit en campagne les maisons sont entourée de déchets, que le bétails brouttent.Des carcasses de maison

On a l'impression que la moitié des maisons est en décrépitude et l'autre moitié est en contruction. La raison est fort simple , les parents qui ont une fille se doivent de construire une maison pour cette fille. Lors du mariage, les mariages sont arrangé par les famille, le marie enménage dans la maison de la fille. Le problème c'est que, des parents qui ont 2 ou 3 filles, doivent se mettre à contruire 2 ou 3 maisons... souvent de très grosse maison pour assurer le mariage... D'ou le nombre phénoménal de maison en construction (pour les éventuelle mariage... dans 10 ou 20 ans) et le manque d'entretien des maison ou les gens vivent par ce qu'ils dépensent tout leur sous sur les maison ou personne ne vit!

Mais il y a pire... Aux Commorres il y a le petit mariage, que l'on célébre quand on est jeune, sommes toute assez modeste, et il y a le grand mariage qui lui coute une fortune, ou l'époux doit épargner pendant 10, 20 ou 30 ans... on fait venir des zébus, la moitié du village, et beaucoup d'or. Oui beaucoup d'or, sous forme de collier qui seront, en principe, donnés à l'épouse... les bijoux seront fièrement présentés durant la journée à tous pour finalement être relégué dans une caisse à tout jamais.Il est vrai que chez nous aussi les mariages, c'est un peu la folie mais il faut se mettre dans le contexte.

Il faut comprendre qu'on parle d'un des pays les plus pauvres de la planète... au même niveau qu'Haiti et que le Madagascar. Cela n'a aucun sens... dans bien des cas l'île vit grâce à la communoté international et à la diaspora. IL y a a énormément de souffrance de malnutrition et de désoeuvrement. Et on construit des maison vide et on achète des kilo d'or pour rien. Comme à l'île de Pâques on parle ici d'une culture qui cherche à intégrer tout le monde, que tout le monde puisse avoir sa place son rang et tout mais qui, dans les fait sont en train de tué toute chance pour améliorer le sort de ses habitants, avec des pratique qui ne sont pas du tout conforme à leur capacité et qui ultimement nesera peut être pas aussi catastrophique que l'île de pâque, mais qui n'augure rien de bon pour les commores en généralCeci dit les mentalités changent, très lentement, mais quand même et il y a toujours de l'espoir.

La clinique de Malaria
Me voilà donc jeudi matin, mal partout, genre de grippe l'estomac à l'envers me dirigeant avec madame Zahara, qui m'accompagne au dispenssaire pour faire un "bilan". Le "bilan" c'est fait à la clinique dont l'époux de Madame Zahara est responsable, pour la modique somme de 5 ou 8 dollars, on fait une prise de sang et on fait plusieurs tests pour voir s'il y a indication de malaria ou autre maladie tropicale. Je ne savais pas à quoi m'attendre, mais la clinique était très propre le personnel super gentil, l'infirmière, portait le voile, et était d'une grande douceur... à peine sentit la l'aiguille. Je me sentait en totale confiance.
Averil et Julien était partie monter le volcan pendant que moi j'ai tenter de me reposé... Je suis retourné 2 jours plus tard pour les résultats et tout les tests étaient négatifs, à mon grand soulagement.

Madame Zahara m'a expliqué plus tard que la clinique était surtout pour le contrôle familiale. elle m'a expliqué, qu'au début les hommes étaient contre mais qu'au finale même les Imams font la promotion du contrôle familiale... on aurait des choses à apprendre chez les catholiques, ou les "Born Again christians" de nos frères musulmans à cet égard!

Les Commores m'ont aider à mieux comprendre la différence entre les musulmans et les arabes... pas la même chose du tout. Les musulmans des Comores sont modéré et vivent en paix avec tous. Pas toujours le cas de nos amis arabes qui sont un peu plus strictes, cela ne les empêches pas d'être très courtois et d'une grande finesse mais il semble avoir un plus grand radicalisme chez ses derniers.

à plus tard....

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