2013-10-06

Santa Cruz - Santa Cruz de la Sierra, Bolivia

Santa Cruz de la Sierra, Bolivia

FRANCAIS

Mercredi 25 septembre :

Réveil vers 9h et décollage à 12h50 de Madrid. Presque 12 heures de vol devant nous. Plus fait ça depuis mon dernier trip à Singapour en 2005 ! La bouffe sur Iberia ne vaut pas celle de Singapore Airlines, mais bon… On n'est pas trop mal assis.

Atterrissage à Lima à 17h heure locale, minuit heure belge. Aéroport tout beau tout propre, idéal pour les… 7 heures de transit !

Minuit : décollage pour Santa Cruz avec escale à La Paz. LAN, compagnie chilienne, beaucoup mieux qu’Iberia.

Jeudi 26 septembre :

Atterrissage à 5h du matin heure locale (une d’avance sur le Pérou). Aucun problème ni à la douane, ni avec les bagages. Un café et on commence à s’organiser. On rencontre Alvaro, un Chilien en ribote qui nous file quelques tuyaux sur son pays.

Début de matinée, on prend la navette et on débarque dans le centre, à la recherche d’un logement. La grand place porte comme nom la date de départ de notre voyage ;) Beaucoup d’auberges sont complètes à cause de la ferria « Expo Cruz » qui a lieu en ce moment et qui ramène pas mal de tourisme local. On marche une bonne heure et demi et on finit par trouver dans le quartier de La Ramada, un grand marché quotidien. On apprendra plus tard que c’est assez mal famé…

Santa Cruz est très animée, les rues sont sales et le traffic dense et bruyant. Malgré quelques jolies places et façades, la ville n’est pas spécialement belle mais a beaucoup de cachet. Ma première impression est une certaine ressemblance avec l’Asie : les gens sont assez petits, ressemblent aux Indonésiens, aux Malais, aux Philippins (60% de la population bolivienne revendique ses origines indigènes). La différence c’est qu’ici je connais leur langue maternelle ! On vend toute sorte de bouffe sur les trottoirs et les voitures klaxonnent pour un oui et pour un non.

Le département de Santa Cruz, las « tierras bajas », est l’une des quatre grandes régions de Bolivie et a la réputation d’être dotée d’une forte identité. La ville est le moteur économique du pays et figure au top 5 du classement mondial des villes connaissant le développement le plus rapide. De nombreuses communautés étrangères y sont établies depuis plusieurs décennies, dont russe et japonaise.

Après une bonne sieste, on se force à se lever et on va aux infos. Office du tourisme et agences de voyage qui organisent notamment des tours dans les différents parcs nationaux du département de Santa Cruz. On décide de se rendre le lendemain à Buena Vista et de contracter avec une agence sur place, option la moins chère qui s’offre à nous.

Dans la soirée, on va faire un tour à la ferria. Grande foire commerciale, agricole et culturelle… Des vaches laitières d’une tonne à la dernière Harley en passant par les sculptures en bois de la communauté des Chiquitanos et les concours d’équitation péruvienne. Fast food de tous les côtés. Beaucoup de monde, beaucoup de succès.

Vendredi 27 septembre :

Check out à midi et bus pour Buena Vista, petit bled situé à 100 bornes au nord de la ville, aux abords du « Parque nacional Amboró », une réserve naturelle tropicale grande comme la Belgique. Arrivés sur place, on décide de s’inscrire pour un trekking de trois jours dans la « selva » (jungle), départ le lendemain matin 8h30.

On campe cette nuit-là au bord d’une rivière à 3km du village. Sur le chemin, première « mésaventure » : on se fait braquer au couteau par une bande d’adolescents à moto qui veulent nous dérober. On les repousse, on gueule, on leur dit qu’on connait du monde au village et par chance ils s’en vont… Mon couteau est resté dans ma poche. On avait pourtant pris soin de demander à la dame de l’agence si c’était dangereux et elle nous avait dit que non. Les gens à Buena Vista ont été très étonnés par notre histoire car ici tout le monde se connait, jamais aucun problème. Les jeunes en question sont en fait d’ailleurs, ils viennent parfois passer l’après-midi à la rivière mais n’ont pas pour habitude de poser des problèmes. On est un peu refroidi mais ça nous donne une bonne raison d’être vigilent par la suite, sans autre dégât qu’une petite entaille à la main droite (heureusement leurs couteaux étaient mal aiguisés…). L’envie de m’acheter une machette se fait de plus en plus pressante, d’autant qu’on en trouve pour 100 Bolivianos, environ 10 euros. Mais le poids conséquent de l’objet et la raison de ma chérie auront le dessus ;).

Samedi 28 seprembre :

On laisse quelques trucs inutiles à l’agence, histoire de s’alléger un peu, et en route vers Mataracú, au nord-est du parc, en 4x4. On traverse quelques villages et après une bonne heure de route, on passe ce qu’on appelle la « linea amarilla » (ligne jaune), qui annonce l’entrée en zone de campagne entre les urbanisations et le parc à proprement parler. On y trouve des plantations de fruits et des petites communautés qui vivent dans des cabanes en bois.

Les chemins sont de plus en plus difficiles et on passe bientôt la « linea roja » (ligne rouge). On entre dans le parc et on descend du 4x4. On ne fera que quelques centaines de mètres avec tout notre paquetage puisque la zone de campement se trouve très proche de l’entrée du parc. On monte notre tente, on mange un bout et on se baigne une première fois dans la piscine naturelle la plus proche.

On fait une première randonnée l’après-midi, environ 3 heures. Chaleur, humidité, arbres gigantesques, fourmilière géantes, araignées… Et déjà énormément de moustiques et surtout de « Marigüis », sorte de « sand flies » comme on les a si bien connues en Asie, soit des petites mouchettes qui attaquent en masse et dont les piqures démanchent particulièrement.

Dimanche 29 septembre :

Départ 8h, et en route pour une marche d’environ 3 heures. On alterne entre brousse épaisse (rencontre avec une tarentule), cours d’eau (potable), rochers, pour arriver à des splendides cascades très reculées. Paradisiaque. 3 heures pour rentrer au campement, soit 6 au total. Crevés mais ravis.

Lundi 30 septembre :

Randonnée la plus dure et la plus longue du trek (8 heures en tout) et un nouveau coin paradisiaque (cascades de 25m). Le guide nous file des feuilles de Coca qu'on cale en boule dans l'intérieur de la joue. Ca donne un peu d'énergie et ça coupe la fin.

Superbe vue depuis un mirador. On voit plusieurs espèces de singes et des colonies de fourmis rouges qui transportent chacune un petit bout de feuilles.

Retour à Buena Vista dans la soirée où on repasse une nuit, en auberge cette fois. On prend un verre avec l’équipe du trek : Pascal un Savoyard, Juan Carlos un Asturien, Mariano notre guide (local de Buena Vista) et sa copine dentiste originaire de La Paz et enceinte de 4 mois. Chouette équipe. Soit dit en passant, Juan Carlos, Sofía et Mariano… Un petit air d’institutions espagnoles ? ;)

Mardi 1er octobre :

On reprend la navette pour Santa Cruz dans l’après midi et on descend à la même auberge que la semaine précédente, où on avait laissé un sac en consigne. On dépose nos fringues dans un lavoir et on passe dans deux endroits recommandés par le guide Lonely Planet. On soupe au deuxième, « El Aljibe ». C’est un concept assez sympa : resto-musée dans une maison qui date de 1888. Ils proposent des plats traditionnels boliviens, chose de plus en plus rares dans le centre des grandes villes. On prend une sorte de rizotto au canard et une pièce de bœuf cuite au four d’une manière bien spécifique. Délicieux. Après et avant le repas, le serveur très sympa et très passionné, nous fait la visite de la partie musée. On y trouve toute sorte d’objets d’époque post coloniale, de culture Quechua, etc.

Mercredi 2 octobre :

On hésite à mettre les voiles pour le Brésil, sachant que les trains pour la frontière orientale (Quijarro) partent les lundi, mercredi et vendredi. Pour finir, on décide de rester deux jours de plus à Santa Cruz mais on change d’auberge. Celle-ci est trop bruyante et mal située. On passe récupérer nos fringues et on prend une chambre dans une résidence plus centrée, calme et chaleureuse.

On refait une grande balade dans la ville l’après-midi. Sandwich a La Casona, une brasserie tenue par un Allemand, puis passage au parc urbain El Arenal et à Los Pozos, un autre grand marché de rue. On achète de la bouffe et on rentre à l’auberge. Soirée calme, farniente, rédaction du blog (et oui, ça prend du temps !), lecture.

Il y avait bien sur d’autres choses à faire dans le coin, notamment les missions jésuites, la fort de Samaipata, les sentiers parcourus par le Che… Mais notre budget est limité et les semaines au Brésil s’annoncent déjà suffisamment couteuses.

Jeudi 3 octobre :

Pas grand chose à signaler, sinon la rencontre, dans l’auberge, d’une personne agréable et captivante : Victor, un instituteur argentin de Cordoba marié à une Bolivienne et qui vit à La Paz depuis plusieurs décennies. Il nous raconte toute sorte d’histoires et nous tuyaute sur la Bolivie, l’Uruguay, l’Argentine et le Chili. On lui offre un café et on papote avec lui une paire d’heures.

On prend les trois repas de la journée en mode tambouille-camping dans la petite cour de l’auberge. On se repose... et on se gratte !

ESPAÑOL

Tras 11 horas de vuelo nos esperaban 7 horas de escala en el aeropuerto de Lima para luego otras 4 horas de vuelo con escala en La Paz, pero sin bqjqrnos del avión. ’48 horas más tarde desde que salimos de Lieja, llegamos al aeropuerto de Santa Cruz con hora local las 5a.m. No tuvimos problema de pasar el control, ni con nuestro equipaje así pasados los nervios ya solo nos quedaba la sensación de que por fín lo habíamos conseguido .. después de tanto tiempo hablando, pensando y soniando con Sudamérica, ya estamos aquí y nos queda todo por delante!

Salidadel aeropuerto, nos dirigimos a Santa Cruz, una de las 5 ciudades mundiales de mayor crecimiento en menor tiempo. El motor económico de Bolivia con 2,300,000 habitantes de los cuales el 60% tiene orígenes indígenas. Los imigrantes más destacadas son los rusos, los japoneses que se dedican al comercio del caucho , los jóvenes brasilenios debido al coste de las universidades privadas que es 10 veces menor acá, los Mennonitas con orígenes de holanda (llegaron hace 20 anios, parecen de una secta, rechazan todo lo que tiene que ver con maquinas y tecnología y no mezclan su raza, de hecho incluso físicamente se nota que tienen algunas deficiencias) y 'los otros bolivianos’ que vienen siendo los del altiplano.

La ciudad en sí, no tiene mucho encanto, es sucia y pobre. Destacan un par de plazas bonitas, la inmensidad de los mercados, su variedad y el ruido de las calles, sobre todo el de los coches que están constantemente tocando la pita con o sin razón aparente.

Las habitaciones en los residenciales como se llaman aquí, dejan mucho que desear, básicamente solo hay una cama, algunas no tienen ventanas, la mayoría sin mesas ni sillas, banios compartidos y por supuesto sin agua caliente. Todo, o más bien nada, por 50 bolivianos la noche (6€ dos personas).

Nuestra primera salida ha sido a Buena Vista, una aldea con una plaza con su iglesia y 3 calles alrededor . Su encanto y tranquilidad nos enamoró, además del buen tiempo y una pasenia (cerveza típica) en el bar de la plaza. Compramos en unos puestitos (el mercado local) pasta a granel y verduras para cocinar para la cena y al atardecer (a las 18.30 ya es de noche) caminamos 3km para llegar al río donde acamparíamos esa noche. El lugar era precioso, habían más estrellas que cielo, espectacular! Incluso se veía un satélite que debía estar iluminado por el reflejo del sol.

Nos levantamos a las 6.30a.m. nos baniamos en el río, recogimos todo el campamento y ya a las 7.30 con el sol ya pegando fuerte, hicimos los 3 km de vuelta para salir a las 8.30 de Buena Vista con el guía que habíamos contratado el día anterior para hacer una excursión durante 3 días al Parque Nacional Amboró , para muchos bolivianos, el más bonito del país, con un tamanio como Bélgica de grande !

La experiencia fue increible, a parte de ser devorados por mosquitos, marigüis, garrapatas, hormigas voladoras y toda la aviación de Bolivia (usamos repelentes, mosquitera, pastillas para la malaria y ropa adecuada, aun hoy 6 días más tarde, nos seguimos rascando como perros !) pero sin ser por eso, el lugar es precioso. Pura selva parecida a la del amazonas dicen, con mucha agua, cascadas de 30 metros de postal, monos capuchinos, monos aranias, tarantulas, toda clase de insectos y pumas aunque solo conseguimos ver sus huellas .

Hicimos el primer día un recorrido para familiarizarnos con el tipo de vegetación que solo existe en este lado del planeta, en Bolivia e incluso árboles mágicos que únicamente se encuentran en la provincia de Santa Cruz. Las caminatas de los otros 2 días fueron tan salvajes como la selva misma, hay que estar en forma para llevar el ritmo o mascar hoja de coca para que te ayude a tener más energía como hace todo boliviano, pero a parte de sentir la boca un poco anestesiada, nosotros no sentimos la diferencia. Me ayudó más el chicle de menta que me dió Perry jajaja. 7 horas de trekking cada día donde para cada paso tienes que mirar donde pisas, hacer equilibrio, saltar troncos, arrastrarte, atravesar ríos sin ropa y escalar a través de la selva sin senderos marcados y solo con un guía y su machete!

Se nos hizo corto los 3 días, pero los mosquitos nos ayudaron a que no fuese tan difícil el regreso a Buena Vista, nos despedimos con unas cervezas de nuestro gran guÍa Mariano y de la gente con la que coincidimos y nos fuimos a cenar un plato de pollo, con arroz, papas fritas y plátano frito por 11 bolivianos (1.50€) y nos fuimos a buscar una habitación donde instalamos nuesta mosquitera, tendimos nuestra ropa y descansamos hasta el día siguiente.

De vuelta a Santa Cruz y con un poco más de idea de la ciudad después de hablar con locales y turistas que ya han estado, aprovechamos unos cuantos días para movernos un poco más por otros mercados típicos, barrios, y le hemos dedicado tiempo a probar comida típica en la calle, como las empanadas llamadas ‘Hamacas’ o así las llama Perry jajaja unas rellenas de pollo con pinia y otras de carne y papas. También fuimos a un restaurante /museo llamado ‘El Aljibe’ de comida típica que nos sorprendió muchísimo con su patio interior y donde cada sala muestra objetos típicos post coloniales, de la cultura Quechua, de la historia de Santa Cruz desde 1888 en adelante. Comimos una especie de rissoto de pato y una pieza de cordero que tarda entre 3 y 4 horas en cocinarse ya que la van girando lentamente para que se quede bien impregnado el sabor . Todo delicioso , aunque es verdad que las bebidas no nos hicieron tanta gracia, demasiado dulces . Gonzalo, el camarero, fue lo que más nos sorprendió, un hombre apasionado de su país, que no paraba de contar historias de cada sala del restaurante con una energía y un orgullo que te sorprende aun más cuando descubres que tiene 2 trabajos, que trabaja 16 horas diarias y que está hablando contigo en su hora 15 de trabajo del día.

A parte de eso, algo que estamos aprendiendo a apreciar enormemente es el hecho de viajar sin prisa, con todo el tiempo del mundo y así poder dedicarle más a las pequenias cosas del camino que al final son las que más enriquecen a uno, empezando por respirar ! En el camino nos estamos cruzando con gente muy interesante , hoy por ejemplo, hemos pasado toda la maniana desayunando con Víctor, un profesor argentino de 72 anios que lleva viviendo aquí ya hace 25 anios. Maniana iremos a desayunar sopa de pescado a un sitio local donde es muy típico que el camarero del Aljibe nos dijo que era un ‘must do’ y ya almediodía, mochila al hombro hacia la estación bimodal para coger el tren de 12 horqs que nos llevará hasta la frontera con Brazil.

Hasta nuevo aviso, esto es todo amigos! Si quieren saber más, la versión francesa está más detallada debido a la paciencia y la memoria de mi amado, aunque es verdad que el teclado francés complica un poco el asunto, para el texto en francés, pueden intentar google translate a ver que pasa!

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