2014-01-05

Tout comprendre sur les drones :o) - Tampa, FL

Tampa, FL

Parrot AR drone 2 0
Quadrirotor DJI Phantom 2
WALKERA QR X350
Quadrirotor GAUI 500X

La suite ici : http://ctropdrone.tk/ Acheter sur Amazon Les commandes inversées : ça se corse ! Caractéristique commune à tout engin radiocommandé : vous n'êtes pas à bord. Il faut donc "faire comme si" et nous allons voir que ce n'est pas si simple, voire même un peu compliqué au début. Car tant que vous êtes "derrière" la machine et que celle-ci évolue "devant" vous en vous tournant le dos, tout va - à peu près - bien, puisque toutes les commandes s'effectuent naturellement dans le bon sens : vous poussez la manette en avant, le drone avance, vous tirez, il recule, vous poussez à droite, il va à droite, vous poussez à gauche, il va à gauche. Vous me voyez venir : quand vous avez pris un peu d'assurance et que vous avez osé cette manoeuvre banale qui consiste à effectuer un demi-tour, vous vous retrouvez face à votre drone, dont les diodes ou l'objectif de la caméra vous regarde droit dans les yeux, aussi froidement qu'un Terminator en colère. Et là les ennuis commencent : toutes les commandes "horizontales" (sauf celles qui permettent de monter et descendre, donc) sont inversées. Ca n'a l'air de rien comme ça mais en réalité c'est juste l'enfer sur terre. Imaginez par exemple que vous deviez (dussiez ?) conduire une voiture qui fait exactement l'inverse de ce que vous lui demandez : quand vous tournez le volant à droite, elle va à gauche, quand vous accélérez pour avancer, elle recule. Vous voyez un peu le tableau ? Certes, quelques drones ont un processeur intelligent qui permet de gérer cela (notamment le DJI Phantom) et qui répondent toujours de la même manière aux commande, quelque soit leur orientation. Mais d'une part c'est encore rare, et d'autre part cela fonctionne à l'aide d'un compas et donc c'est très aléatoire en indoor. Il va donc falloir vous familiariser avec ce paramètre et apprendre à voler avec le cerveau à l'envers. Je n'ai pas de conseil particulier à vous donner si ce n'est de pratiquer, pratiquer et pratiquer encore jusqu'à ce que cette donnée soit intégrée dans votre cortex et que cela devienne totalement naturel. Je vous préviens, selon vos capacités cognitives, cela risque de prendre un peu de temps. Quand vous maitriserez parfaitement tout ce qui est expliqué ci-dessus, vous serez un vrai Top Gun du drone, il ne vous restera plus qu'à vous exercer à dessiner quelques 8? en vol, et à vous les grands espaces ! Que dit la réglementation en matière de drones ? Tout d'abord il faut savoir que la France est le premier pays au monde à avoir posé un cadre légal visant à réglementer l'usage des drones. Les USA par exemple, pourtant réputés pour leur avance dans tout ce qui touche les nouvelles technologies, ne promulgueront pas de réglementation avant 2015. Pourquoi cette avance française ? Probablement pour deux raisons principales : la France possède une longue histoire avec l'aéronautique, dans laquelle elle a souvent été pionnière, par conséquent tout ce qui vole figure un peu dans notre ADN. L'autre raison est un peu moins romantique : nous sommes aussi les champions du monde de la réglementation tous azimuts et il n'est pas surprenant que le législateur se soit donc penché sur le marché des drones et ses usages, en pleine explosion. Loin de nous l'idée qu'il ne faille pas de réglementation stricte et précise concernant ces machines volantes, et la circulaire émise par la DGAC (Direction Générale de l'Aviation Civile) en avril 2012 à ce titre remplit parfaitement son office, et heureusement puisqu'elle compte plus de ... 50 pages. Le problème est que celle-ci est à notre sens trop restrictive et les différents scénarios qu'elle prévoit sont difficilement applicables aux drones de loisirs. Pour faire simple : si vous suivez les directives de la DGAC vous ne pouvez simplement pas utiliser votre drone car quelque soit le scénario il sera toujours hors la loi d'une façon ou d'une autre. Non seulement la législation est trop restrictive, mais elle est déjà dépassée par la technologie, qui, c'est connu, va toujours beaucoup plus vite que le législateur. "Jouet" ou caméra volante ? C'est là toute la différence... Donc en fait, vous l'avez compris, dans tout ce maelstrom de lois et de cas particuliers, la grosse différence que l'on retient est celle qui consiste à définir si vous faites de la vidéo ou de la photo aérienne ou si vous faites voler votre drone juste pour le plaisir de piloter (ce qui est déjà très bien aussi et suffit au bonheur de certains). Un peu ubuesque, non ? En résumé : je prends mon Phantom et je le fais voler n'importe où et à n'importe-quelle hauteur sans caméra, je fais ce que je veux et je suis exonéré de toute règle. Je fais la même chose mais en lui ajoutant une petite GoPro, et là bonjour l'enfer réglementaire. C'est cette dernière contrainte qui fait débat dans le milieu des dronistes car les observateurs et pratiquants considèrent que l'on mélange un peu les torchons et les serviettes en associant dans une même réglementation fourre-tout des notions différentes : celles de la sécurité aérienne et des personnes au sol avec les notions de prise de vue et de respect de la vie privée. D'où cette question : pourquoi la DGAC se mêle de gérer aussi la photo et la vidéo, et quelle est sa légitimité et son mandat à ce sujet ? Si l'on pousse un peu le raisonnement à l'absurde : si je prends une photo pendant un vol de montgolfière, ou en avion, ou encore du haut d'un building, ou d'un sommet de montagne, ces photos entrent-elles aussi dans ce cadre législatif ? Il semblerait que la DGAC ait la réponse avec l'article D133-10 du Code de l'Aviation Civile, qui dit que "Toute personne qui souhaite réaliser des enregistrements d'images ou de données dans le champ du spectre visible au-dessus du territoire national est tenue de souscrire une déclaration au plus tard quinze jours avant la date ou le début de période prévue pour l'opération envisagée auprès du chef du service territorial de l'aviation civile dont relève son domicile". En fait, le "télépilotage" (pilotage à distance) avec caméra et à fins de prises de vues entre dans les "activités particulières" définies par la DGAC et nécessite donc de se mettre en conformité avec la législation, même si vous faites voler votre X4 pendant 5 minutes à 50 mètres au-dessus d'un champ. Voilà, vous savez l'essentiel au sujet de cette réglementation encadrant l'usage de drone. Maintenant, à part si vous êtes parfaitement légaliste, il y a la règle, et l'interprétation que l'on peut en faire. Si vous volez en respectant de façon scrupuleuse toutes les règles de bons sens et de prudence, et que vous ne faites pas commerce de vos vues aériennes (mais que par exemple vous les faites juste pour les publier sur Dronestagr.am), les probabilités que vous ayez des ennuis avec la maréchaussée sont certainement assez faibles. Mais vous voila prévenus : on ne drone pas à la légère ! Quel drone choisir pour débuter ? Envie de vous lancer dans l'aventure drone prochainement ? Voici un petit FAQ qui devrait vous intéresser ! Et si vous vous posez d'autres questions, n'hésitez pas à nous contacter. Cette page sera mise à jour régulièrement. Quels modèles recommanderiez-vous pour faire un cadeau de Noël?? Le meilleur rapport qualité-prix performances?: Hubsan X4 V2 à 52,90 €; le plus simple pour débuter?: Blade Nano QX à 99 €; et le plus original (de par son look inhabituel, en forme de scorpion, ndlr)?: Walkera QR Scorpion à 149,90 €. Le nec plus ultra pour vous en matière de mini-drones?? Le top, c'est sans conteste le Hubsan FPV X4 H107D qui dispose d'une technologie permettant de le piloter en immersion en regardant la vidéo que transmet la caméra sur l'écran géant de la télécommande. Un must dont on pourra profiter exclusivement chez soi ou dans un espace privé contre la modique somme de 149 €. La folie des micro quadricoptères ! Le premier micro quadricoptère prêt à voler qui soit apparu sur le marché a été le Ladybird, imaginé par la société chinoise Walkera. Un coup de maître qui a influencé tous les constructeurs d'appareils radiocommandés. Tous, d'une manière impressionnante... car on compte plus de 300 références de micro quadricoptères sur le marché mondial. On doit cela à la manière dont les constructeurs chinois s'accommodent des copyrights et de la propriété industrielle. Nous avons volontairement limité notre sélection à des marques principalement asiatiques (à l'exception des américains de Horizon Hobby) en choisissant les plus représentatives. Celles dont les modèles sont à l'évidence des copies à peine modifiées ont été écartées. Pour compliquer les choses, nombreux sont les revendeurs européens et américains qui s'offrent les services de ces sociétés produisant des copies. Ce sont des appareils que vous allez trouver à prix cassés dans les supermarchés ou les catalogues de vente par correspondance. Est-ce que ces appareils sont de mauvaise qualité ? Non, pas forcément. Il est probable que leur carte électronique ne soit pas à la hauteur des appareils originaux. Ca veut dire quoi ? Que le pilotage est moins facile, moins précis, moins agréable. Certains n'autorisent pas l'inclinaison dans les virages (ce qui réduit la manoeuvrabilité et la faculté à effectuer des vols en cercles rapides). C'est le cas du Ladybird. D'autres peinent à être stabilisés lorsqu'ils prennent de l'inclinaison. Le Galaxy Visitor 2 souffre de ce défaut...

Show more