Vol AF1961 pour Paris - Ben Gourion airport, Israel
Ben Gourion airport, Israel
Where I stayed
Aéroport ben Gourion
Lever 6h30 et départ à 8h30 par la 40, la 5 et la 1 après avoir fait le plein de carburant. puis on suit notre "plan de vol" préconisé par Eldan Car Rental pour d'abord nous diriger vers le terminal 3, puis "Arrivals" et sur notre gauche "Short Term Parking. Nous continuons sur la voie de gauche en suivant "Short Term". Au péage d'accès au parking du côté droit, on introduit le ticket blanc qui nous as été remis au guichet Eldan lors de la réception du véhicule. Mais nous nous trompons. Nous sommes obligés de ressortir et de refaire la boucle depuis arrivals. Enfin, Nous arrivons au parking extérieur. A pied, nous faisons un repérage à l'intérieur d'un parking. Puis nous prenons la rampe d'accès et suivons les panneaux internes Eldan pour nous rendre à l'aire de stationnement réservée aux véhicules Eldan...
Ouf... Un vrai parcours labyrinthique qui met nos neurones en "surchauffe" Mais comme l'écrit Eldan sur ses documents, "ELDAN VOUS FACILITE LA VIE"
A la remise du Fiat Doblo active, à 10h pile, nous apprendrons que nous avons fait 1833 kilomètres pour un coût de 536,60 €. Soit 38,32 €/jour.
Très satisfait du véhicule qui s'est avéré spacieux et confortable aussi bien pour les cinq passagers que pour leurs bagages.
Direction Hall 3 pour l'embarquement à 13h50 avec un passage au duty free, restauration sandwiches et comme il nous reste des pièces, nous achetons de billets de loterie à gratter. Quand je dis nous, je veux parler de Françoise L. qui est habituée des Casinos et qui a semble t-il de la chance au jeu !...
Sur les cinq achetés, bingo nous gagnons 40 NIS que nous rejouons mais cette fois-çi "rien, nada, circulez y a rien à gagner.
L'aéroport me rappelle le livre de Michel Serres "La légende des Anges" et m'incite à le relire.
Un vol sans histoire jusqu'à Charles de Gaulle puis nous réembarquons à 20h30 pour Nantes sur le vol AF7728, Et nous arrivons à Nantes-Atlantique à 21h40.
Pour finir, un dicton israëlien, dixit : Neta
"Jerusalem, la ville où tous les fous se rassemblent"
Ouf... la folie nous guetterait-elle !!!...
ou bien
Ouf... nous l'avons échappé belle !!!...
ou bien
Ouf... c'est fou ce que c'était bien
En France, on sait aussi être fous :
"en France au 12e siècle, au cours des douze jours suivant Noël, dans certains monastères ou collégiales, moines et chanoines offrent aux enfants de choeur un moment pour chambouler rites et habitus, en une folie épidémique qui gagne tout le peuple jusqu’à l’Epiphanie.
Le premier jour, le 26 décembre, jour de la Saint Etienne, les enfants chassent les dignitaires des stalles, s’y installent et chipent leur chape. Ils élisent un jeune clerc, monté sur un âne coiffé, mitré, ganté et sacré Pape. Tous chantent alors la messe, entonnant le Magnificat pour vanter l’oeuvre d’un Christ qui, en modèle, a mis le monde à l’envers, « a renversé les potentats de leur trône et élevé les humbles », qui « a rassasié de biens les affamés et renvoyé les riches », bref qui a tourneboulé les hiérarchies. Dans la nef, les outrances et transgressions des choses défendues se multiplient : les hommes se déguisent en femmes, tous portent des masques, se trémoussent, gigotent, dansent, braillent ou braient ─ hi-han ─ raillent, dégoisent et chantent des chansons paillardes. On déambule autour de la Sainte Table en festoyant : cochonnailles, boudins, saucisses et saucissons, crépine, terrine et galantine, pains et vins, tout en jouant aux dés ou aux cartes. Sacrilège ! Bientôt, les cloches sonnent. Les Fous se rassemblent et sortent sous le porche où s’amasse un cortège de la déglingue : propos malsonnants, blasphèmes indécents, gaudrioles et bouffonneries. Les enfants de Choeur et les jeunes clercs, parfois même quelques chanoines, tous ensemble font les fous derrière l’enfant pape. Ils se roulent dans les ordures et la bouillasse, éclaboussent la foule et l’incitent à jouir de la mélasse. Ou bien encore, ils quêtent et rançonnent le quidam pour offrir le pain et le vin à ce pape d’un jour.
Ces fêtes des calendes de janvier se sont perpétuées longtemps, jusqu’à ce que des grincheux - docteurs savants ou conciles provinciaux - en obtiennent l’interdiction. Alors, le burlesque a dû trouver d’autres voies plus séculières, celles du Carnaval de la rue, subventionné par les Hôtels de Ville. C’est ainsi que des plaisirs profanes ont perpétué les extravagances de la fête sacrée des Fous, d’abord en les intégrant aux représentations des Mystères ou Miracles de l’Eglise, puis, de plus en plus à des jeux, scènes de genres, parades,concours, joutes et bagarres diverses."