2013-12-01

        



Démissions en cascade au sein du « CCT » !

Une fois de plus, les faits donnent raison à Honoré NGBANDA et l’APARECO !

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http://www.info-apareco.com/wp-content/uploads/2013/11/D%C3%A9missions-en-cascade-au-sein-du-CCT-Honor%C3%A9-Ngbanda-avait-raison-une-fois-de-plus.pdf

La vérité, dit-on, est têtue, très têtue ! L’opinion se souviendra que dans ses parutions du 5 Août 2012 et plus récemment, celle du 18 Octobre 2013, http://www.apareco-rdc.com/index.php/a-la-une/actualites/1403-voici-le-parcours-d-emery-kalwira-la-taupe-de-l-anr-envoye-pour-infiltrer-l-apareco-et-la-resistance-congolaise.html L’œil du Patriote avait alerté les congolais au sujet de l’imposteur et la taupe d’Hyppolite Kanambe, le désormais et très tristement célèbre Emery KALWIRA, un tutsi rwandais, officier de renseignement de l’APR de Paul Kagamé,introduit au sein de l’ANR à Kinshasa et envoyé en Europe par son chef Kanambe avec mission d’infiltrer la résistance congolaise de la diaspora et la désorganiser, quitte à en éliminer les principaux meneurs par poison. L’œil du Patriote avait même tracé son parcours depuis Kinshasa jusqu’en Europe en passant par Brazzaville où il avait tenté vainement d’infiltrer l’APARECO et l’entourage de son leader. Pour avoir dénoncé cette énième félonie des rwandais, l’APARECO et son Président ont été violemment pris à partie par des « patriotes » congolais et couverts d’injures devenues l’arme facile de l’«élite» congolaise lorsqu’elle ne partage pas le point de vue de l’autre.

Aujourd’hui, nous nous réjouissons que ceux de nos compatriotes congolais, et non des moindres, qui étaient tombés dans ce traquenard des tutsis malgré nos alertes, aient eu la lucidité de constater enfin par eux-mêmes la supercherie tutsie dans laquelle ils sont bêtement tombés la tête la première. Nous les félicitons cependant pour leur courage, car ils ont reconnu publiquement leur erreur et prévenu ainsi d’autres congolais qui les avaient suivis naïvement.

Mais auront-ils la probité intellectuelle de pousser leur courage jusqu’à présenter auss ileurs excuses patriotiques au leader de l’APARECO, à la rédaction de L’œil du Patriote ou encore à d’autres compatriotes tels que Freddy Mulongo de Reveil Fm et Jean Kalama , qu’ils ont traités de tous les noms parce qu’ils les avaient prévenus de cette grossière imposture qu’ils reconnaissent aujourd’hui eux-mêmes aux yeux des Congolais ? Cette saga du « CCT » devrait interpeller ceux de nos compatriotes qui refusent mordicus de reconnaître l’expertise d’un leader congolais qui a su voir et dénoncer avant tous ses frères le danger de l’hégémonie et de l’expansionnisme tutsie en RDC, uniquement parce que cet homme s’appelle Honoré Ngbanda.

Par solidarité du combat patriotique qu’il mène contre les ennemis de la RDC, L’œil du patriote reproduit ci-dessus la sage décision de membres du « CCT » qui viennent ainsi d’apporter aux Congolais une abondante preuve de la détermination des tutsis rwandais et ougandais de balkaniser notre pays la RDC.Errare humanum est ! Nos frères qui s’étaient trompés viennent de reconnaître leur erreur : bravo ! Mais nous les exhortons à se débarrasser de ce vilain complexe qui fait que le congolais refuse souvent d’accepter certaines vérités révélées par son frère, uniquement parce que sa stature politique et son expertise lui font ombrage. L’union fait la force. C’est en mettant en commun nos potentiels que nous serrons plus forts que nos ennemis.

Un dernier conseil, pour avoir approché le « diable » et peut-être partagé le repas avec lui, ceux denos frères congolais du CTTdevraientprocéder très rapidement à des examens médicaux pour dépister un éventuel empoisonnement. N’oublions pas que ce fut l’une des missionsprincipalesde l’imposteur Kalwira, cette taupe de Kanambe et de Kagaméau sein de la diaspora congolaise.

Paris, le 30 Novembre 2013

Candide OKEKE

L’ŒIL DU PATRIOTE

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DECLARATION COMMUNE

DE DEMISSION COLLECTIVE

Par la présente déclaration, nous, les soussignés, ayant évolué depuis le 5 octobre 2013 au sein du gouvernement de la Coalition des Congolais pour la transition, CCT en sigle, portons à la connaissance de l’opinion publique congolaise ainsi qu’à l’intention du reste du monde, notre décision irrévocable et mûrement réfléchie de quitter à l’instant, toutes affaires cessantes, la plate-forme dénommée Coalition des Congolais pour la transition, quelles que soient les anciennes fonctions ou les responsabilités que nous assumions jusqu’à ce jour dans celle-ci.

Depuis le 5 octobre 2013, date de la présentation officielle à Paris, du bureau politique et de l’investiture du gouvernement de la CCT, nous avons observé, de l’intérieur, le fonctionnement de la Coalition des Congolais pour la transition, nous en avons percé les vraies motivations et discerné les véritables desseins.

C’est pourquoi, nous avons retenu contre son président, le ci-devant Emery Damien Kalwira Lugerero, se disant prince, les griefs rédhibitoires suivants:

En trois exemplaires, le même personnage, Emery Damien Kalwira Lugerero, faux prince d’un royaume fictif

1°.-Avoir caché son appartenance à l’APR, armée patriotique rwandaise où il avait suivi une période de formation et d’entraînement.

2.°- Avoir dissimulé son recrutement, en qualité de “kadogo” au sein de l’AFDL, Alliance des forces démocratique pour la libération du Congo, milice armée extrémiste tutsie rwandaise, formée par l’armée patriotique rwandaise. Il est désormais avéré que parmi les critères de sélection au sein de l’AFDL, particulièrement dans ses services de renseignement figurait notamment l’obligation de posséder au sein de ses proches ascendants au moins un parent d’origine tutsie.

C’est pourquoi, nous avons commencé à nourrir progressivement des doutes légitimes quant à ses prétentions d’appartenance à une entité ethnique des Bantous congolais régie par un pouvoir indigène de type royal ou impérial. Il en va de même des affirmations relatives à une filiation nobiliaire que M. Kalwira consignée dans les extraits de sa biographie, au demeurant grossièrement trafiquée.

Il ne s’agit nullement de soupçons infondés qui seraient basés sur de simples rumeurs ou d’allégations mensongères comme les Congolais en ont acquis la triste et déplorable habitude. Les motifs de notre démission sont, au contraire, basés sur des faits prouvés et avérés.

Voici comment. Voilà pourquoi.

Damien Emery Heri Kalwira se nomme en réalité Joseph Kalwira Lugerero alias prince Kalwira. A ce titre, il porte le même nom que le tristement célèbre Jean Marie Runiga Lugerero, un Tutsi avéré, un pseudo pasteur surtout connu des Bantous congolais comme cofondateur de la milice armée extrémiste tutsie M23. Au demeurant, Jean Marie Runiga Lugerero figure, avec photo à l’appui, visible ci-dessous, sur la page face-book de celui avec lequel il partage un nom identique.

Tirée de la page face-book de Joseph Kalwira Lugerero, photo de Jean-Marie Runiga, cofondateur de M23 et preuve des accointances entre les deux « Lugerero.

 

Cette homonymie n’est donc nullement un fait du hasard. Mais il existe un autre indice.

Sur sa page face- book, M. Sosthène Birhala Biregeye Makandja, nommé par Kalwira Lugerero ministre de la police dans le gouvernement de la CCT et qui est son comparse avéré, a souhaité un joyeux anniversaire au même Jean Marie Runiga. Pour saluer la date de la naissance du cofondateur de M23, il a utilisé le terme anglais « brother », en français « frère ». Biregeye, qu’on voit ci-après en tenue de policier de Joseph Kabila, fut admis dans les rangs de la CCT et coopté par Kalwira, Du reste, tous deux échangèrent publiquement une chaude et bruyante accolade lors de leur rencontre dans le hall de l’hôtel où se tint la cérémonie d’investiture de la CCT à Paris, le 5 octobre 2013.

Au milieu, Sosthène Biregeye, hier en tenue de policier de Joseph Kabila et, aujourd’hui, ministre de la police de la CCT.

Toujours sur sa propre page face-book, Sosthène Biregeye, que ses amis appellent familièrement « Sosta », se proclame, ni plus ni moins, « président de la république du Kivu » et, accessoirement « roi du sape de Suède » selon sa propre formulation pleine de fautes de syntaxe.

Sosthène Biregeye « président de la république du Kivu », en tenue de « roi de sape de Suède ». Minable.

 

Le même Sosthène Biregeye a été surpris récemment, s’entretenant au téléphone, en kinyarwanda, avec Otis Mulungulungu, propre frère du secrétaire de Vital Kamerhe à Kinshasa.

Otis Mulungulungu,secrétaire de Vital Kamehere à  Kinshasa

                               

Théotime Kurhengamuzima ami de Israël Bobo Matabaro

Grand complice de Kalwira Lugerero, Sosthène Biregeye est aussi ami, sur sa page face-book, avec Théotime Kurhengamuzima (voir photo ci-dessus), lequel est ami avec Israël Bobo Matabaro (voir photo ci-dessus), mais aussi avec Willy Mishiki (voir photo ci-dessous), grand activiste des Tutsis opérant au Congo depuis des années et ancien ministre dans le gouvernement du Premier ministre Faustin Birindwa. Le dénommé Théotime Kurhengamuzimaest très intéressant parce qu’il est aussi ami avec Marcellin Cisambo, ci-devant gouverneur de la province du sud Kivu dont on est stupéfait d’apprendre qu’il est, lui aussi, un « munyamulenge ». En effet, à côté de sa photo parue sur la page face-book de son frère munyamulenge dénommé Théotime Kurhengamizima ; le patron de l’administration provinciale du Sud-Kivu, le ci-devant M. Marcellin Cisambo s’y montre sous son meilleur jour : nœud papillon, costume de bonne coupe, coiffé de frais, cheveux et barbe poivre et sel. Un vrai gentleman à qui on donnerait la communion sans confession.

Mais lorsqu’on gratte un peu le vernis vestimentaire de Marcellin Cisambo et qu’on s’intéresse au dialogue figurant à côté de son effigie, on tombe littéralement des nues devant le dialogue impliquant deux autres banyamurenge à savoir, Théotime Kurhengamuzima et Israël Bobo Matabaro, Ce dernier, Bobo Matabaro donc, adresse à Kurhengamuzima le message suivant : «  Sois à l’aise mon frère, un munyamunrenge est né leader, c’est notre prédestination, we are born to lead the country (en anglais, « nous sommes nés pour diriger le pays »).

Puis Israël Bobo Matabaro poursuit en swahili : « Mungu njo alibitakaka, lakini inafaa ma action pratique sur terrain njo 2011 ashamule akashambala surtout plaider ju ya aéroport ya Kavumu » qui peut se traduire en français par : « Dieu l’a ainsi voulu, il faut mener des actions pratiques sur le terrain et que ça saute en 2011, surtout accorder la priorité pour la prise de l’aéroport de Kavumu (ndlr : aéroport de Bukavu)

Marcel Cisambo, gouverneur du sud-Kivu, un munyamulenge avéré, lui aussi « né pour diriger » (photo tirée de la page face-book de Théotime Kurhengamuzima)..

Les Banyamulenge seraient donc « nés pour diriger le Congo ». Face à un tel aveu d’arrogance et de suffisance, les Bantous congolais sont vraiment « mal barrés ».

Provenant de la page face-book de Sosthène Biregeye, une photo d’Israël Bobo Matarabo, un munyamulenge arrogant et méprisant, élément-clé du dispositif tutsi au Congo.

De toute évidence, de Kalwira Lugerero à Marcel Cisambo, en passant par Jean Marie Runiga Lugerero, Théotime Kurhengamuzima, Israël Bobo Matabaro, Otis Mulungulungu, Vital Kamerhe et bien d’autres énergumènes, nous avons à faire avec une engeance de Tutsis, autrement dit des Banyamulenge cherchant à séparer le Kivu du reste du Congo, à y créer une république et qui, pour parvenir à leurs fins, abusent de l’ignorance et de la naïveté des Bantous congolais en les embrigadant dans de faux gouvernements, tantôt de transition, tantôt en exil et tantôt de coalition, etc. La création de la CCT d’Emery Damien Heri Kalwira Lugerero fait partie de cette stratégie.

Les amis de nos amis étant nos amis, les Tutsis, alias Banyamulenge, ont tissé à travers le monde un réseau de relations, de lobbying, d’influence et de groupes de pression pour manipuler les dirigeants occidentaux, abuser de leur ignorance sur l’histoire et la situation actuelle du Congo, pour profiter de leurs faiblesses, imposer une fausse histoire du Congo, maquiller les crimes et dissimuler les atrocités dont ils se rendent coupables au Congo depuis septembre 1996.

Willy Mikishi, ancien ministre sous Mobutu dans le gouvernement de Faustin Birindwa. C’est un grand activiste de la cause des Tutsis au Congo.

Des femmes tutsies vivant au Congo ont engendré des milliers d’enfants avec des hommes bantous. A travers l’éducation, elles ont inculqué jour après jour, les éléments et les valeurs de la culture tutsie à leur progéniture. A partir de ce moment, il devient malaisé de les identifier parce que cette progéniture porte les noms de leurs géniteurs mais aussi et souvent les traits physiques de leurs pères alors que, du point de vue psychologique et mental, ils pensent et agissent en Tutsis.

D’autres personnages comme Rudy Ipoma Mandio et Jean Py A. Lukamba Omokoko, membres de la CCT et tous deux cooptés par Emery Damien Kalwira entretiennent également des relations adultérines avec les Banyalulenge alors que, contrairement aux précédents, tous deux sont pourtant des Bantous congolais. Du moins, l’orthographe et la consonance de leurs noms le laissent supposer. Le premier, Rudy Ipoma Mandio, ministre de la CCT en charge de la mobilisation et des relations avec les groupes de pression, est installé à Johannesburg, dans le quartier Gauteng.

Par deux fois, Rudy Mandio s’est rendu en Malaisie, dans la ville de Kuala Lumpur où réside la fille de Paul Kagame. Est-ce un hasard ? Son premier voyage dans ce lointain pays asiatique s’est déroulé en octobre 2013 et le second, toujours vers la même destination, du 18 au 20 novembre 2013. Rudy Mandio s’est mis au service d’organisations œuvrant en réalité, mais sous de fallacieuses raisons sociales, pour la balkanisation du Congo. Il participe ainsi à de nombreuses conférences, dont celle organisée tout récemment en Malaisie. Dans le même temps, il s’affiche avec des personnes profondément compromises dans le complot contre l’unité, la souveraineté et l’indépendance de la république démocratique du Congo.

Le double voyage de Rudy Mandio à Kuala Lumpur n’est pas un effet du hasard car, une entreprise malaisienne est impliquée dans la fraude et le commerce international du coltan congolais. Il ne serait pas étonnant que des Tutsis soient actionnaires ou fondateurs de cette firme commerciale dénommée Malaysian Smelting Cor. coltan processing. Du reste, Rudy Mandio n’a jamais révélé l’objet de son séjour à Kuala Lumpur, malgré les questions insistantes des autres membres du gouvernement de la CCT. Et puis, qui paye ses lointains et coûteux voyages ainsi que ses frais de séjour?

Rudy Mandio, au milieu et en costume, faisant le clown à Kuala Lumpur lors d’un innocent forum sur les questions de développement tenu du 18 au 20 novembre 2013. Une belle couverture pour ses autres activités inavouables

Personnage fantasque et à multiples facettes, ce ministre de la CCT adoubé par Kalwira Lugerero ne craint ni le ridicule, ni le paradoxe. Sans la moindre gêne, il combine des occupations aussi hétéroclites que contradictoires comme, par exemple, agent de développement d’un côté et pilote d’hélicoptère de l’autre.

Rudy Mandio, en tenue militaire, à l’entraînement dans un hélicoptère : pour le compte de quel gouvernement ? Et quel rapport avec le forum sur le développement organisé en Malaisie ?

Dans le même temps, Rudy Mandio entretient des liaisons suspectes, sinon carrément périlleuses avec des personnalités internationales dépêchées au Congo pour, officiellement tenter de résoudre la crise qui déchire le Congo.Il s’agit en réalité de braves femmes et de pauvres hommes qui ignorent tout de notre pays et du peuple bantou congolais. Ne parlant et ne comprenant ni le tshiluba, ni le swahili, ni le kikongo, ni le lingala, ni même le français, comment peuvent-ils réussir leur « mission spéciale » au Congo ? Voilà plus de 17 ans que des envoyés spéciaux sont dépêchés au Congo et depuis 17 ans, la guerre au Congo ne cesse de gagner en intensité, en atrocités et en barbarie.

Et si les 17.000 casques de la MONUSCO avec leurs chars de combat, leurs hélicoptères armés et leurs canons ont échoué à éteindre les flammes qui ravagent la république démocratique du Congo, à vaincre les 2.500 hommes des milices tutsies comme le CNDP ou le M23, quel miracle pourrait opérer une femme seule comme Irlandaise comme Mary Robinson, ou un homme seul tel que l’Américain Russel Feingold ? Alors que viennent-ils chercher chez nous ? Qui les y envoie et pour quelle cause roulent-ils vraiment?

Le même Rudy Mandio en compagnie de l’Irlandaise Mary Robinson, envoyée spéciale de l’ONU et fervente partisane de la balkanisation du Congo.

N’hésitant pas à s’afficher publiquement avec le Tutsi Moïse Nyarugabo (voir photo à la page 10), mais aussi avec l’Américain Johnny Carsson et l’Irlandaise Mary Robinson (photo ci-dessus), ce ministre de la CCT travaille ouvertement avec ceux qui, jour et nuit, complotent pour la balkanisation du Congo.

Quant à Jean Py A. Lukamba Omokoko, visible sur la photo ci-dessous, nommé par Damien Emery Heri Kalwira Lugerero ministre chargé de la coopération et de l’intégration régionale dans le gouvernement de la CCT, il vit également en Afrique du sud, dans la même ville de Joburg que Rudy Mandio, mais dans le quartier de Belle-Vie East. Jean Py A. Lukamba se trouvait au Rwanda le 18 septembre 2013. Pourquoi y faire ???

Jean Py A. Lukamba, en compagnie de la même Mary Robinson dans ses fréquentations dangereuses pour l’unité du Congo et la liberté des Bantous congolais.

Parmi les preuves photographiques les plus accablantes réunies au cours de nos enquêtes figure la photo, visible ci-dessous, prélevée sur la page face-book de Sosthène Biregeye, ministre de la police nommé par Kalwira Lugerero. On peut y voir Jean Py A. Lukamba se faisant tirer le portrait en compagne de Moïse Nyarugabo.

Il existe un vaste réseau d’accointances, de complicités et de collusion entre de nombreux personnages qui partagent en commun leur appartenance à l’ethnie des Tutsis, alias Banyamulenge, leur haine des Bantous et leur dessein de démanteler le Congo.

Alors que le fondateur de la CCT passe le plus clair de son temps à mettre ses ministres en garde contre les dangers de l’infiltration, comment n’a-t-il pas réussi à débusquer tous ces agents infiltrés, qu’il a du reste personnellement et confortablement installés au sein de son gouvernement ? Dans le même temps, il a le culot de prétendre avoir fréquenté de hautes études en matière de renseignement et avoir suivi des cours donnés par les meilleurs professeurs dans cette discipline ! Mais le meilleur reste à venir.

Provenant de la page face-book de Jean Py a. Lukamba Omokoko, à gauche, en cravate rouge, Moise Nyarugabo Jean Py A. Lukamba, . Nommé par Kalwira Lugerero, un ministre de la CCT s’affichant avec un ennemi juré des Bantous congolais.

Selon nos investigations, le mwami Kalwira dont Emery Damien Heri, qui revendique publiquement le titre de « prince » affirme être le fils n’existe pas, ni dans le sud, ni au nord Kivu. Mais ce n’est pas tout.

Au terme de nos patientes recherches, nous avons également découvert l’existence de trois de ses frères. Un certain Oscar qui réside carrément au Rwanda tandis qu’Armand Kalwira, lui, vit à Bukavu. Un troisième frère, qui se nomme Musa Kal,une curieuse abréviation pour Musa Kalwira, est installé à Goma.

Très proche de feu Anselme Masasu Nindaga du Mouvement révolutionnaire pour la libération du Zaïre (MRLZ) durant la campagne militaire de l’AFDL en septembre 1996, et pendant les premières années qui ont suivi l’arrivée au pouvoir, à Kinshasa, de cette milice armée tutsie rwandaise, Emery Damien Heri Kalwira Lugerero ne s’est jamais remis de son assassinat par Laurent-Désiré Kabila, sur fausse dénonciation de Joseph Kabila. C’est de là que remonte le conflit qui les oppose.

  

Les photos des trois frères Kalwira vivant entre l’Ouganda, le Rwanda et le Congo.

Après le meurtre de son ami Masasu, on sait que Kalwira Lugerero fondateur de la CCT a continué, jusqu’à ce jour, à entretenir des rapports étroits avec les enfants de Masasu, orphelins de leur père et qui résident … au Rwanda.

Provenant de la page face-book de Kalwira Lugerero, une photo de Masasu entouré de ses frères à l’époque de l’aventure de l’AFDL.

A part leur homonymie et leurs origines familiales communes, nous n’avons pas pu établir le degré de parenté exact unissant Jean-Marie Runiga Lugerero et Joseph Kalwira Lugerero. Peut-être, sont-ils des cousins, des neveux ou même des frères ? Qui sait ? Quoi qu’il en soit, durant toute la période où Jean- Marie Runiga Lugerero, cofondateur de M23 dirigea cette milice armée tutsie en bonne intelligence avec Ngira Makenga Sultani, il n’y eut aucune raison pour que Kalwira quitte Kinshasa et s’exile d’abord à Brazzaville, ensuite en Europe. Pendant tout ce temps, Joseph Kabila fournissait argent, solde, armes et munitions et immunité juridique aux officiers et aux soldats de cette vengeance de violeurs et de mutilateurs de femmes bantoues.

Mais de profondes divergences apparurent entre les deux principaux dirigeants de M23 sur la façon de conduire leur mouvement, sur la méthode à adopter et sur ses objectifs à atteindre à court et à moyen termes. A l’issue de cette lutte au sommet, Jean-Marie Runiga fut vaincu. C’est ainsi qu’il se retrouva éjecté du M23, mis sur la touche et qu’il échappa même à des tentatives d’assassinat de la part de tueurs envoyés par Ngira Makenga.

Devant choisir entre les deux chefs de M23 en conflit ouvert, et à la grande déception de Kalwira Lugerero qui s’attendait à le voir choisir le camp de son parent, Joseph Kabila préféra au contraire apporter son appui militaire et son soutien financier à Ngira Makenga Sultani.

Après le meurtre de son ami et confident Anselme Masasu Nindaga suite aux intrigues de Joseph Kabila, cette deuxième trahison finit par consacrer définitivement le divorce entre les deux hommes. Du jour au lendemain, Kalwira Lugerero endossa l’habit de résistant et de combattant, traversa à Brazzaville et de là, gagne l’Europe pour mener la lutte contre Joseph Kabila en s’appuyant sur les organisations existantes des membres de la diaspora congolaise. On sait désormais que c’est pour des raisons totalement différentes, consistant exclusivement à assouvir une haine personnelle et une vengeance individuelle.

Donc, absolument rien à avoir avec le dessein poursuivi par les combattants qui luttent, souffrent et meurent comme Armand Tungulu pour la libération le Congo du terrorisme de Kabila, de l’emprise et de l’occupation des Tutsis, y compris celle de Ngiramamakenga Sultani, de Laurent Nkundabatware, de Runiga, de Bugera, de Nyarugabo ainsi que de la présence sur le sol congolais des Hutus du FDLR, front démocratique pour la libération du Rwanda.

En fouinant dans la biographie de Kalwira Lugerero, nous avons en outre mis la main sur un certain Jefaux Byenda Kalwira, p-dg des établissements Kalwira II/B depuis avril 2013 et qui vit à Goma. Il dit être son père, peut-être pas au sens strictement biologique mais sans doute selon la large acception africaine, comme, par exemple, un oncle paternel.

3.°- Les soussignés accusent M. Damien Emery Heri Kalwira d’avoir, à partir de la bourgade de Lemera en septembre 1996, participé activement, en sa qualité d’officier de renseignement, aux massacres des Hutus rwandais dans une quarantaine de camps de réfugiés disséminés entre Goma, Bukavu et Kisangani jusqu’à Mbandaka et Kinshasa.

Par conséquent, M. Damien Emery Heri Kalwira Rugerero devra répondre de ses actes criminels non seulement devant le Tribunal des hommes, mais aussi aux assises de la Justice divine, du génocide de 2 millions 300 mille Hutus rwandais et de 8 millions de Bantous congolais. Il s’agit, en effet, de crimes de guerre, de crimes contre l’humanité, de crimes de génocide mais aussi, de crimes criant vengeance au ciel.

De manière précise, le ci-devant Damien Emery Heri Kalwira est responsable, in solidum, des actes de sauvagerie et de barbarie au cours desquels des centaines de milliers d’enfants

Bantous congolais furent jetés vivants dans des fosses d’aisance. Il devra répondre de l’exécution sommaire de milliers de vieillards, du massacre de dizaines de milliers de femmes bantoues enterrées vivantes et de centaines d’autres violées avant de subir l’outrage d’atroces mutilations sexuelles.

4.°- Les signataires de la présente accusent en outre M. Damien Emery Heri Kalwira Rugerero d’avoir camouflé, et ce pendant près de 15 ans, jusqu’en 2011, ses amitiés et ses accointances avec Joseph Kabila et avec d’autres membres de la mouvance criminelle tutsie opérant au Congo. Il a fallu la mésentente et la séparation de Ngiramakenga d’avec son parent Jean-Marie Runiga Lugerero, deux leaders de M23, pour que Kalwira Lugerero se découvre soudain, opportunément et sur le tard, une âme de résistant.

Nos explorations à travers la nébuleuse Tutsie au Congo nous ont conduits à d’étonnantes découvertes.

A la tête de toutes les officines tutsies se livrant aux meurtres, aux complots de trahison de la cause des Bantous et des intérêts supérieurs du Congo, mais aussi à des opérations d’intoxication des opinions publiques congolaise et internationale, d’infiltration de la diaspora congolaise et de manipulation des masses ainsi qu’au démantèlement du Congo, figure le groupe de Moïse Nyarugabo. Ce dernier est leprincipal dirigeant tutsi au Congo, en Afrique et dans le monde qui œuvre pour la balkanisation de notre pays. A ce titre, il est le président, pour l’ensemble du continent africain, d’une redoutable organisation américaine, proche d’un ancien Président Démocrate, juridiquement soutenu et financièrement alimenté par lui.

Depuis des années, des centaines de millions de dollars sont manipulés par Moïse Nyarugabo, injectés dans des pseudo gouvernements congolais en exil comme celui de M. Albert Muya en Suède, distribués et saupoudrés à travers la diaspora congolaise dans les rangs des combattants et des résistants pour briser toute velléité d’opposition armée contre le pouvoir d’occupation tutsie en place à Kinshasa.

Dénommée “Initiative of Change for Africa”, en français « Initiative de changement pour l’Afrique’’, cette organisation a recruté et compte dans ses rangs des individus comme Tony Blair, ancien premier ministre britannique. L’ancien locataire du n° 10 Downing street à Londres en est devenu un des membres le plus actif, le plus influent et le plus zélé. Soit noté en passant, Tony Blair se trouve à la base du projet qui a déjà abouti à la création d’une bourse de minerais à Kampala en Ouganda et, prochainement à Kigali au Rwanda.

Le même Paul Kagamé, président rwandais, avait été reçu au mois de janvier 2013 à Davos, en Suisse, au sommet des milliardaires de la planète pour, justement, plaider le dossier de la création d’un marché de vente et d’achat de minerais dans un pays, le Rwanda, dont le sous-sol est mondialement connu comme ne contenant pas un seul gramme de coltan, de diamant, de cuivre, d’or, d’uranium, de niobium, d’étain ou de cobalt.

Personnage ténébreux, au regard froid et reptilien, Moïse Nyarugabo brasse des dizaines de millions de dollars depuis des années pour financer toute initiative, toute organisation civile et toute milice armée tutsie susceptible de l’aider à hâter l’avènement du tutsiland.

Mais alors, d’où viennent les matières premières que Paul Kagamé vend dans le monde entier par centaines de milliers de tonnes depuis des années, au point de vouloir maintenant créer carrément une bourse à Kigali ?

Moïse Nyarugabo prêchant l’évangile de la balkanisation du Congo pour le compte de « Initiative of change for Africa ».

La réponse se trouve en français dans le texte : Paul Kagamé commercialise à travers le monde, jusqu’en Malaisie où vit sa fille, les produits du pillage des ressources minières prélevées en république démocratique du Congo. A ce titre, il agit comme le chef d’une bande de maffieux tutsis opérant au Congo, du sommet à la base pour exterminer les Bantous congolais, démanteler l’unité territoriale congolaise et édifier l’Etat hima-tutsi grâce aux ressources financières générées par le pillage des minerais congolais.

Ainsi donc, après financé pendant 52 ans, de 1908 à 1960, la colonisation du Congo ; le fameux scandale géologique congolais fournit depuis septembre 1996 les moyens financiers aux commanditaires de l’entreprise de mise à mort de notre pays et de l’extermination des Bantous congolais par les Tutsis du Rwanda, de l’Ouganda et du Burundi.

Derrière l’ « Initiative du changement pour l’Afrique », une appellation d’apparence innocente et inoffensive se cache en réalité une puissante machine, disposant de moyens financiers colossaux destinés à la balkanisation de la République Démocratique du Congo, et à la mise en place en Afrique d’un nouvel ordre politique, économique, social et ethnique basé non seulement sur la remise en cause des frontières des pays africains issus de la colonisation, mais aussi sur l’assujettissement des populations des Bantous africains par des peuples nilotiques.

5.°- Par la présente, nous retenons en outre contre M. Kalwira le grief d’avoir utilisé la coalition des Congolais pour la Transition, CCT en sigle, comme une blanchisserie pour le laver du sang des Bantous congolais dont ses mains, ses pieds et son corps sont couverts.

Dans le même temps, usant de la malice propre aux Tutsis, la CCT a été conçue et formatée par lui comme une nouvelle organisation destinée à accélérer la création du Tutsiland et par ricochet, l’érection de l’Empire hima-tutsi; consacrant ainsi la balkanisation, la dislocation et la pérennisation de l’occupation du Congo. Aucun Muntu congolais ne peut adhérer à un tel projet qui relève véritablement de la criminalité politique. C’est bien la preuve qu’il n’existe pas de « Tutsis congolais » sinon dans l’esprit des ignorants de l’histoire de la république démocratique du Congo ou dans la tête des ennemis des Bantous congolais.

Il existe donc réellement un complot, ourdi depuis des décennies par des Tutsis rwandais, mais dont les Bantous congolais, dans leur écrasante majorité, n’ont jamais pris conscience ni de la nature, ni de l’ampleur. Ils sont totalement inconscients d’un péril qui, pourtant, leur pend sous le nez.

Durant toutes ces années, à partir de 1935, par vagues successives, les Tutsis immigrés au Congo, soit clandestinement comme pasteurs se disant à la recherche de pâturages pour leurs troupeaux de vaches, soit dans le cadre de la MIB, Mission d’immigration au Congo belge pour travailler dans les mines, les usines, les plantations et l’administration ; soit encore comme étudiants ont orchestré des campagnes d’assassinats systématiques de chefs indigènes bantous congolais dans le nord et le sud Kivu.

Dans une seconde phase, ils ont entrepris le remplacement des autorités authentiques par des faux bamis tutsis. C’est le cas de Carol Ntabyera Butsitsi, propre frère de Bugera et mwami de Kahumbu au sud-Kivu, qu’on voit ici serrant obséquieusement la main de son frère tutsi Joseph Kabila.

A droite sur la photo, prélevé de la page face-book de Ntabyera Butsiti, un cliché sur lequel on peut voir Carol Kabyera Butiti, un faux mwami tutsi, parmi des centaines d’autres assis sur des trônes usurpés aux Bantous dans le Kivu, serrant la main de son frère tutsi Joseph Kabila, alias Hippolyte Kanambe.

6.°- Dans son double jeu consistant à prêcher le faux pour connaître le vrai, à agiter en permanence le danger de l’infiltration, parce qu’il est lui-même un infiltré à l’instar du « voleur qui crie au voleur » pour détourner l’attention sur lui ; M. Damien Emery Heri Kalwira Lugerero s’est livré, depuis son arrivée en Europe, à d’incessantes manœuvres de manipulation visant les vrais Bantous congolais afin de les amener à détester et à combattre la milice armée tutsie rwandaise M23, pour des raisons opportunistes que nous connaissons désormais. Il s’est évertué, en outre, à les entraîner à faire de la figuration dans des conférences où, en réalité, se jouaient la partition, le destin et l’honneur du Congo.

Pour obtenir les fonds nécessaires de ses bailleurs tutsis, notamment de Moïse Nyarugabo afin de combattre le M23 et son sponsor Joseph Kabila qui en avaient chassé son parent Jean-Marie Runiga Lugerero, le sieur Kalwira Lugerero devait leur donner les gages de son efficacité, produire des preuves et multiplier les signes de son sens de l’organisation. C’est pourquoi, il créa la CCT puis, y admit des Bantous congolais influents. Il se mit ensuite à battre campagne, en faveur de sa coalition, dans des radios congolaises en ligne et même sur Télé sud, en attendant d’autres grands médias occidentaux.

Mais avant que les fonds promis soient mis à sa disposition, la CCT aura certainement eu le temps de voler en éclats après seulement une cinquantaine de jours de fonctionnement, comme nous l’espérons vivement dès le lendemain de la publication de cette déclaration commune de démission collective.

7°. Depuis le 5 octobre, pendant 50 jours, nous avons également constaté l’opacité, les mensonges et les dissimulations entourant la biographie du président de la CCT en la personne de Monsieur Damien Emery Heri Kalwira notamment, au sujet de son cursus universitaire, de ses origines biologiques et surtout de ses titres de noblesse. Au sujet de cette ultime prétention, nous savons qu’il n’y a pas trace d’un soit disant « Mwami Kalwira » dans le sud ou le nord Kivu.

8°. Il nous a également été donné de relever la paralysie totale de la CCT suite à l’incompétence et à l’ignorance de la chose politique par les membres du bureau politique de la Coalition des Congolais pour la transition.

9°. A tous ces griefs s’ajoute un comportement inadmissible, caractérisé par une inclination à la frivolité et par une absence totale de moralité et ce, dès le début de la création de la CCT.

10°. Nous disposons de preuves matérielles irréfutables, concordantes et accablantes, notamment des documents photographiques visibles ci-dessus, attestant de la présence au sein de la CCT d’agents œuvrant pour le compte de Tutsis rwandais opérant à la tête d’institutions ou au sein de nombreux services stratégiques de la République Démocratique du Congo.

De l’aveu même de Damien Emery Heri Kalwira Lugerero, la milice armée Raïa Mutomboki constituerait la branche armée de la CCT. Il reste maintenant à savoir et à vérifier si cette organisation n’est pas, elle aussi, manipulée par les Tutsis et si elle n’œuvre pas pour le détachement des deux provinces du Kivu du reste de la république démocratique du Congo.

Par contre, nous connaissons l’existence, dans de nombreux groupes Maï-Maï, milices d’autodéfense paysanne actives dans le Kivu d’infiltrés tutsis rwandais y opérant depuis plusieurs années. D’autres organisations Maï-Maï se sont révélées comme de simples créations de nos ennemis, financées et équipées par eux, destinées à semer la confusion parmi nous et à infiltrer plus facilement les Bantous congolais.

11°. Au terme d’un mois et 20 jours au sein de la CCT, les soussignés se sont en outre rendu compte de la profonde divergence entre les objectifs réels poursuivis par la Coalition des Congolais pour la transition et la finalité de lutte de libération des Bantous congolais face à l’agression armée perpétrée par les Tutsis rwandais et leur l’occupation, sans discontinuer, de la république démocratique du Congo depuis plus de 17 ans.

Nous savons que dans la sale besogne qu’ils effectuent au Congo, les Tutsis rwandais, burundais, et ougandais agissent en qualité de sous-traitants des grands actionnaires des sociétés multinationales bancaires, industrielles, minières et pétrolières.

12°. C’est pourquoi, les signataires de la présente sont persuadés que la prétendue résistance de M. Kalwira Lugerero à Joseph Kabila cache en réalité un grossier piège, et qu’il s’agit tout simplement d’une manœuvre de diversion, de distraction, et de digression destiné à attirer les Bantous congolais dans une voie sans issue, afin de les empêcher de voir le danger représenté par les Rwandais, Tutsis et Hutus compris, qui sèment la mort et la désolation au Congo.

Certes, Joseph Kabila doit partir mais avec lui, tous les Rwandais, Tutsis, Hutus et Twas (Pygmées rwandais) compris. Tous les soldats ougandais et burundais présents sur le sol congolais doivent également prendre le même chemin de retour vers leur pays d’origine, évacuer le territoire congolais, cesser toute forme d’agression et de violence contre les Bantous en attendant leur traduction devant la justice internationale. C’est à cette condition, et à elle seule, que la paix reviendra au Congo et que la sécurité y sera restaurée.

L’exceptionnelle longévité de la guerre qui sévit dans notre pays vient du refus obstiné de la communauté internationale d’y voir un conflit à caractère ethnique opposant les Tutsis aux Bantous. C’est le pendant congolais des génocides qui, à partir d’avril 1994, opposèrent au Rwanda Tutsis et Hutus rwandais. Deux ans après, le même conflit à caractère ethnique franchissait les frontières de l’ex Zaïre pour cette fois, opposer les Tutsis rwandais aux Bantous.

Aussi longtemps que les dirigeants du monde et les médias internationaux feindront de ne pas voir dans la guerre qui ravage le Congo un affrontement sanglant et barbare entre deux ethnies négro-africaines, tant que la dimension ethnique de la crise congolaise sera niée alors, le conflit qui met le Congo à feu et à sang peut encore durer jusqu’à la fin de ce siècle et les Bantous congolais continuer de périr par millions.

13°. Les soussignés ont également noté le lourd accent mis exclusivement sur les victimes congolaises, sur le nombre de morts congolais soit 8 millions, sur les atrocités, les viols et les mutilations sexuelles perpétrés contre les femmes congolaises alors que ces crimes portent la marque, reconnaissable entre toutes, de la haine, du mépris et de l’intolérance ethnique sans que ce caractère ne soit relevé dans aucun document fondateur de la CCT. Mais qu’en est-il des bourreaux, des assassins, des violeurs et des mutilateurs de femmes bantoues ? Qui sont-ils ? Au-delà de leur nationalité, à quelle ethnie appartiennent-ils ?

Devant le silence total, observé par la CCT sur l’identification, en particulier du point de vue ethnique, des bourreaux du peuple congolais, ainsi que sur la qualification ethnique des violeurs des femmes congolaises, la Coalition des Congolais pour la transition ne peut être comprise que comme une manœuvre de diversion.

14° Les personnes démissionnaires sont convaincues que la principale raison ayant milité en faveur de la création de la CCT fut l’assouvissement d’une vengeance personnelle envers certains responsables de l’AFDL suite à des règlements de compte internes et sanglants mais aussi, à cause des conflits internes, plus récents, opposant différents dirigeants tutsis à la tête des milices occupées à semer la mort et la désolation dans les campagnes congolaises.

Les soussignés savent qu’en aucune façon, un tel objectif n’a rencontré la finalité de la noble cause des Bantous congolais luttant pour la libération du Congo du péril des Tutsis qui œuvrent en qualité de sous-traitants au profit des grands actionnaires des sociétés multinationales étrangères.

De l’AFDL au M23, en passant par le RCD-Goma d’Azarias Ruberwa ou le CNDP de Nkundabatware, toutes les milices tutsies, passées, présentes et à venir opérant au Congo, malgré des conflits d’intérêts, en dépit d’ambitions mal assumées et nonobstant des frustrations ou de violentes divergences internes ; poursuivent néanmoins et inlassablement le même dessein à savoir, la création d’un foyer national tutsi au détriment de l’unité et de l’intégrité territoriale de la République Démocratique du Congo. Il en est de même de l’objectif stratégique visé à travers la création de la Coalition des Congolais pour la Transition dont le bureau politique et le gouvernement ont été investis il y a 50 jours, à Paris, par Emeri Damien Heri Kalwira Lugerero.

15°.- Parce que le sous-sol du Congo recèle des minerais stratégiques pour les industries du monde entier et que, pour leur contrôle et leur appropriation, aucun crime ne sera épargné au peuple bantou du Congo, l’enjeu congolais est donc planétaire et ne peut, en aucune façon, être ramené à un conflit entre individus fussent-ils Joseph Kabila contre Kalwira Lugerero, ou Ngira Makenga Sultani contre Jean-Marie Runiga Lugerero. C’est une vision réductrice qui prouve l’ignorance, les préjugés ou la complicité entourant la tragédie congolaise.

Dans le même temps, notre cause, à nous Bantous congolais est désespérément orpheline. C’est pourquoi, nous ne croyons pas aux larmes des autres.

Désormais, dûment instruits des dangers qui nous guettent, des méthodes, des ruses et des stratagèmes de nos ennemis ; nous allons entreprendre la création de nouvelles organisations, y compris gouvernementales pour la défense de la cause des Bantous congolais afin que toutes les ethnies ayant coexisté pacifiquement, jusqu’à tout récemment encore, à l’intérieur des frontières du Congo et qui sont les propriétaires légitimes des terres léguées par leurs ancêtres avant le 26 février 1885 puissent retrouver les conditions de paix, de sécurité, de justice et de dignité qui ont toujours caractérisé leurs rapports depuis la fin de la conférence de Berlin il y a 128 ans.

C’est pourquoi, pour la libération du Congo et la sauvegarde des Bantous congolais, nous ne pouvons d’abord compter que sur notre intelligence, notre volonté, notre sueur, notre sang, et notre sens du sacrifice car, désormais, voici venu le temps des brasiers. Il nous faut descendre dans l’arène et engager la lutte. Que tous ceux qui nous aiment et qui ont compris nos motivations nous suivent sur le champ de bataille.

Néanmoins, que tous les pays du monde, que tous les esprits de bonne volonté, toutes les femmes et tous les hommes épris de paix et de justice, que tous ceux qui désirent nous aider dans cette noble lutte et dans cette juste mission sachent que nous n’aurons pas assez de la légendaire générosité des Bantous congolais pour les en remercier.

Fait à Paris le 29 novembre 2013

Pour ces motifs, les soussignés persistent et signent.

1.- Mbelo Lisaliko Wenda Robert en Grande-Bretagne

2.- Kwebe-Kimpele Dieudonné en Belgique

3.- Benoit Mbeka en Afrique du sud

4.- Moto Baluti Bauna, en France

5.- Augustin Litanga Sileki au Canada

6.- Joseph Betofe Dekopa aux Etats-Unis

7.- Fabien Lubajua aux Etats-Unis

 

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