2013-07-09

, vous connaissez ? Il s’agit d’une belle aventure fran?aise, lancée en 2004, en même temps que son grand concurrent américain, . L’idée était d’autant plus intéressante que était à l’époque inconnu. Depuis, le réseau social professionnel met chaque jour en relation des millions d’internautes, les aide dans leur environnement professionnel ou s’ils veulent recruter et se faire recruter. Dans le monde entier, la start-up fran?aise se développe et compte désormais 40 millions de membres. Quelle est sa recette ? Rencontre avec son directeur général en France,sac pliage longchamp, Olivier Fécherolle.

Le Point,chaussures air Jordan.fr : Quelle est la stratégie de Viadeo à l’international ,polo ralph lauren pas cher?

Olivier Fécherolle : Dès l’origine, Viadeo a voulu aller à l’international. Notre projet industriel est d’être numéro un sur les pays émergents. Nous y avons pris position dès 2006. En 2007, nous avons racheté Tianji,chaussures air Jordan, qui est devenu notre marque sur le territoire chinois. Nous sommes le premier réseau social professionnel là-bas, avec neuf millions de membres. Il n’est pas impossible que nous recrutions un million de membres par mois en Chine, car nous sommes leader : il n’y a presque personne d’autre sur le marché ! Ailleurs, nous avons encha?né les acquisitions,longchamps sac, notamment en Inde et en Amérique du Sud. Enfin, en décembre 2011, nous avons créé un joint-venture avec un groupe de médias russe, pour compléter la “brique” des pays émergents.

Pourquoi pensez-vous avoir réussi sur ces marchés ?

Nous avons des bureaux dans chacun de ces pays. Sur nos 400 employés, 150 sont hors du siège de Paris. Pour réussir, il faut respecter les habitudes locales, savoir faire du business sans arriver avec ses gros sabots et dire “on va vous montrer comment ?a marche”. Et les Fran?ais sont en général plut?t bons pour respecter tout cela ! Les Américains, eux, ne sont pas toujours très bons…

Comment vous différenciez-vous de LinkedIn ?

Nous avons des bases différentes. Chez nous, il s’agit en général d’utiliser les relations de nos contacts professionnels afin d’optimiser nos initiatives, de mettre un coup de boost à nos relations. Du c?té de LinkedIn, c’est plut?t la mise en ligne d’un CV et l’attente d’un chasseur de têtes. Par ailleurs, nous ne sommes pas du tout sur les mêmes zones géographiques. En dehors de l’Inde et de la France, nous sommes rarement en concurrence frontale avec LinkedIn. Eux sont très forts dans le monde anglo-saxon, et nous en Europe du Sud et dans les pays émergents. Nous nous bagarrons contre un gros américain, coté en Bourse, et nous sommes toujours là ! Si nous pouvons être le The Artist de l’histoire, pourquoi pas…

Quel est votre modèle économique ?

Nous tirons nos revenus des comptes premium, des services que nous vendons aux recruteurs et de la publicité. Sur les marchés émergents, ce n’est pas toujours mature, notamment pour la publicité. En Chine,longchamp pas cher, les revenus décollent, mais paradoxalement, avec nos neuf millions de membres, nous sommes encore un nain ! Nous avons besoin de recruter des membres dans ce pays, c’est pourquoi tous les services sont gratuits pour le moment, il n’y a pas de compte premium. Pas encore ! Aujourd’hui, nous investissons sur les marchés émergents nos revenus générés en Europe.

Pensez-vous entrer en Bourse ,ralph lauren pas cher?

Nous allons voir dans 18 mois. LinkedIn est entré en Bourse il y a quelques mois, et nous avons décidé de temporiser. Si nous le décidons, ce sera certainement au Nasdaq. D’ailleurs, tout l’Internet chinois est coté au Nasdaq ! Mais il n’est pas impossible que nous décidions d’être cotés en Chine ou ailleurs.

Les internautes mettent-ils trop d’informations professionnelles en ligne ? Est-ce inquiétant pour la vie privée ?

Non,longchamps, c’est plut?t le contraire. De toute fa?on, quand vous cherchez votre nom sur un moteur de recherche, il y a des réponses. Les réseaux sociaux professionnels incarnent la trace choisie, par opposition à la trace subie. En exposant ainsi votre facette professionnelle, vous choisissez ce que les internautes vont lire en premier sur vous… Vous gérez votre identité professionnelle.

La France est-elle désormais un marché secondaire ?

Non, la France est un de nos pays forts. Mais il est vrai que ce que nous faisons en France, nous pouvons le faire dix fois en Chine… Le gros de nos utilisateurs en France est constitué de cadres classiques, pas trop tournés vers l’international. Leur grosse attente, c’est le franco-fran?ais ! Nous leur apportons une vraie valeur ajoutée par rapport à la concurrence.

Finalement,longchamp, qu’est-ce que les réseaux sociaux professionnels ont apporté aux internautes ?

Nous apportons une nouvelle fa?on de recruter. Nous pouvons transformer en candidat quelqu’un qui n’est pas candidat. Et, c’est bien connu, les entreprises préfèrent recruter des personnes qui sont déjà en CDI quelque part, car le risque est moindre. Nous estimons que, pour un recrutement sur quatre,polo ralph lauren pas cher, la décision est directement ou indirectement influencée par les réseaux sociaux professionnels. Sur ce terrain, nous sommes largement leader en France, avec un bon taux d’usage. Nous sommes au tout début de l’histoire du réseau social professionnel. Pour cet entretien, nous avons échangé nos cartes de visite, mais demain, je ne crois pas que ?a sera encore le cas !

La création d’une entreprise en Chine est réputée complexe pour un groupe étranger. Est-ce vrai ?

Nous avons eu recours aux services d’un grand cabinet d’avocats, qui nous a conseillé de créer une société dans la zone administrative spéciale de Hongkong. Celle-ci a ensuite pris le contr?le de notre partenaire Tianji, en prenant soin de payer en actions et non en cash. Nous ne voulions pas reproduire ce que Yahoo! avait subi avec son partenaire Alibaba : les contacts chinois sont partis avec l’argent et ont créé un concurrent !

Quels sont les atouts et les handicaps des entreprises fran?aises à l’étranger ?

Comme je vous le disais, les Fran?ais ont la capacité de s’adapter et de s’inclure dans une culture différente. Nous avons aussi d’excellents ingénieurs. Ce qui nous manque, c’est l’audace ! Le fait d’y aller, de se lancer. De plus, lorsqu’elles sont lancées, les start-up fran?aises ne sont pas toujours calibrées pour aller à l’international tout de suite, alors qu’il est possible de trouver l’argent nécessaire. Il faut arrêter de dire qu’il n’y a pas d’argent en France et en Europe, c’est faux ! Mon conseil, c’est : “Allez-y, ?a ne fait pas mal !”

Consultez notre dossier : .

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