2016-09-27

En 1980 je me voyais contraint de publier aux Editions de la Vieille Taupe (Pierre Guillaume, Paris) un ouvrage de 304 pages intitulé : Mémoire en défense contre ceux qui m’accusent de falsifier l’Histoire / La question des chambres à gaz / Précédé d’un avis de Noam Chomsky. Dans son « avis », l’Américain Noam Chomsky prenait ma défense au seul nom de la liberté d’expression ; pour sa part, il affirmait croire à l’existence des chambres à gaz homicides dans les camps de concentration du IIIe Reich, mais sans donner ses raisons d’y croire. Depuis au moins 1978-1979, c’est-à-dire depuis que le journal Le Monde a ouvert ses colonnes au débat sur l’existence desdites chambres à gaz, instruments supposés de l’un des plus grands crimes supposés de toute l’histoire humaine, ce débat a pris une tournure de plus en plus vive mais semble s’être quelque peu apaisé dans ces dernières années devant les progrès du révisionnisme. Cela dit, à l’époque, incapables de répliquer aux arguments révisionnistes, toujours plus nombreux, sur l’impossibilité d’existence de ces chambres à gaz, les défenseurs de la thèse officielle selon laquelle ces abattoirs chimiques auraient bel et bien existé et fonctionné ont réclamé et fini par obtenir, le 13 juillet 1990, le vote d’une loi spéciale contre les contestataires de leur thèse appelés « négationnistes ». Cette loi porte le nom soit de « loi Gayssot », soit de « loi Fabius-Gayssot », soit de « Lex Faurissoniana ». C’est ainsi qu’en France, depuis 1990, un révisionniste risque en principe une peine allant d’un mois à un an de prison et une amende pouvant atteindre 45 000 €. Mais que se passera-t-il si, en fait, à l’avenir, il faudra, lentement mais sûrement, se rendre aux arguments des révisionnistes ?

Les circonstances actuelles font que, le 28 septembre 2016, je comparaîtrai une fois de plus devant les magistrats de la XVIIe chambre correctionnelle du Tribunal de Grande Instance de Paris pour avoir exposé publiquement mes convictions révisionnistes en ce qui concerne les prétendues chambres à gaz hitlériennes. Le moment me semble venu de procéder à un bref rappel de ma propre aventure du révisionnisme historique, qui n’a été qu’un épisode de ce qui, depuis 1945, a été l’aventure du révisionnisme pour un nombre considérable d’auteurs français et étrangers.

Né le 25 janvier 1929 près de Londres d’un père français et d’une mère britannique (écossaise), je suis citoyen britannique et citoyen français. En 1940 j’étais l’aîné de sept enfants.

Mes premières études se déroulaient à Singapour, Kobé (Japon), puis dans divers établissements catholiques de France, dont le Collège Stanislas à Paris. Puis, toujours à Paris, à partir de 1945, je me retrouvais en hypocagne et en cagneau Lycée Henri IV. A l’âge de treize ans, en 1942, incident au Collège de Provence, à Marseille, tenu par des Jésuites : le lendemain de la déclaration de Pierre Laval souhaitant la victoire de l’Allemagne, je grave, sur l’abattant de mon pupitre, « Mort à Laval ».

8 mai 1945 : à seize ans, après avoir pris connaissance depuis quelques mois, d’une part, des horreurs de l’Epuration en Charente limousine (voy. aujourd’hui Xavier Laroudie, Un Seul Châtiment pour les traîtres [: la Mort], Haute-Vienne 1944, Préface de Jean-Marc Berlière, Geste éditions, 79260 La Crèche, avril 2016, 400 p.) et, d’autre part, des atrocités infligées aux populations civiles allemandes, je décide d’étudier impartialement, et comme un gentleman, ce qu’a pu être réellement pendant la guerre la conduite de nos ennemis, les Allemands, et de leurs collaborateurs auxquels on impute les crimes les plus stupéfiants. Les photos de leurs prétendues horreurs bouleversent l’univers entier, l’Allemagne comprise, mais ces horreurs ne seraient-elles pas dues, en partie au moins, à la guerre elle-même, aux bombardements massifs, aux épidémies, notamment de typhus, ou à la disette généralisée ? En tout cas, la plupart de ces photos ont été prises à l’ouest, là où l’on apprendra plus tard que les camps étaient dépourvus de chambres à gaz, ce summum du crime organisé et à rendement industriel.

Je note l’ivresse épuratrice, en particulier du Parti Communiste français et sa force d’intimidation à la Sorbonne.

En 1948, j’assiste un jour, à cette même XVIIe chambre, au procès, expédié, du milicien Pierre Gallet. Sa condamnation à mort me bouleverse. Il sera gracié.

Je poursuis mes études classiques. J’obtiens l’agrégation des lettres et le doctorat ès lettres et sciences humaines (comprenant l’histoire). J’exerce dans des lycées de province, puis à la Sorbonne et, enfin, à la Sorbonne Nouvelle-Paris III sous la direction de Pierre Citron qui, en 1972, me décrit dans les termes suivants : « Très brillant professeur. Chercheur très original. Personnalité exceptionnelle. » A l’Université Lyon II, où m’est attribué le titre de professeur, je crée un certificat C2 intitulé : « Critique de textes et documents (littérature, histoire, médias) ».

Publication d’ouvrages notamment sur Racine (Andromaque), sur Rimbaud (A-t-on luRimbaud ?), sur Isidore Ducasse (A-t-on luLautréamont ?), sur Nerval (La Clé des « Chimères » et « Autres Chimères » de Nerval).

Je mets en pratique mon « révisionnisme littéraire » (s’intéresser d’abord au texte lui-même indépendamment de toute biographie et bibliographie, puis, ultérieurement, prendre en considération la biographie, la bibliographie et le reste). J’effectue la mise au point de ce que mes étudiants appellent « la méthode Ajax », « celle qui récure, qui décape, et qui lustre ».

Dans le domaine du révisionnisme historique, j’ai à ce jour principalement publié Le Journal d’Anne Frank est-il authentique ? (1980), Mémoire en défense contre ceux qui m’accusent de falsifier l’histoire (1980), Réponse à Pierre Vidal-Naquet (1982), Réponse à Jean-Claude Pressac (1994, réédité en 2005), Le révisionnisme de Pie XII (2002, réédité en 2009), Entretien avec l’Inconnue (2009) et surtout des Ecrits révisionnistes (sept tomes parus de 1999 à 2013 ; reste de la matière pour deux ou trois tomes). A qui ne dispose que du temps de lire un seul ouvrage, je recommande Entretien avec l’Inconnue (en fait, avec Maria Poumier qui, très vite, révélera publiquement avoir été « l’Inconnue »).

Mais le plus important de mes écrits par leur répercussion consistera en deux lettres publiées par Le Monde : la première, parue le 29 décembre 1978, est intitulée « “Le Problème des chambres à gaz” ou “La rumeur d’Auschwitz” », et la seconde, parue le 16 janvier 1979, « Lettre en droit de réponse ». Il est à noter que le premier titre est emprunté à Olga Wormser-Migot dont j’ai étudié la thèse principale, très connue, et la thèse complémentaire, fort peu connue. La première thèse, intitulée Le Système concentrationnaire nazi (1933-1945), P.U.F., 1968, contient, à la page 157, l’affirmation selon laquelle « Auschwitz I » était « sans chambre à gaz » (or il s’agit là d’une « chambre à gaz » officiellement désignée comme authentique encore aujourd’hui, en 2016, par les autorités du Musée d’Etat d’Auschwitz et visitée, tout au long des années, par des millions de personnes abusées). Aux pages 541-544, une section de la thèse d’Olga Wormser-Migot porte pour titre « Le problème des chambres à gaz » et traite en la matière de ce que l’auteure appelle des « affirmations [qui] nous paraissent de l’ordre du mythe » (p. 541, n. 2). Le lecteur y est conduit à se poser bien des questions en particulier sur l’existence de réelles ou fausses chambres à gaz, notamment à Mauthausen et à Ravensbrück.

Je prends régulièrement contact avec Olga Wormser-Migot, à son domicile du boulevard Saint-Germain ; elle me conseille dans mon travail mais, en même temps, m’adjure de ne plus poursuivre de recherches dans une voie aussi périlleuse et qui me vaudra nécessairement de graves ennuis comme elle en a elle-même connu. Les années suivantes ne lui donneront que trop raison. Je suis de factoprivé de toute possibilité de poursuivre mon activité de professeur. Je n’en reste pas moins fidèle à l’exemple qu’elle reste pour moi.

Certes, en France, les premiers révisionnistes ont été Maurice Bardèche et surtout Paul Rassinier, lui-même ancien déporté, mais ces révisionnistes-là ont surtout développé des arguments d’ordre intellectuel et à tendance spéculative. Pour ma part, je me suis engagé dans des voies plus précises, concrètes, matérielles et même policières. Je me suis rendu sur place et, tel un membre de la police technique ou de la police scientifique, j’ai examiné les lieux, recherchant ce qu’on appelle la scène de crime et l’arme du crime ou ce qu’il en reste. J’ai voulu savoir ce qui pouvait se trouver concrètement derrière les trois mots de « chambre », de « à » et de « gaz ». J’ai examiné la nature et les propriétés du « Zyklon B », un puissant insecticide à base d’acide cyanhydrique, couramment utilisé à partir de 1927 pour la désinfestation de toutes sortes d’objets ou de locaux. Non seulement j’ai visité de près, et parfois revisité, soit de prétendues chambres à gaz nazies, soit des ruines supposées être celles de chambres à gaz nazies mais je me suis aussi rendu aux Etats-Unis pour y examiner dans un pénitencier, celui de l’Etat de Maryland à Baltimore, une chambre à gaz d’exécution dont la technique de fabrication et de fonctionnement (à l’acide cyanhydrique) remontait aux années 1950. Là, je découvre l’extrême complication nécessaire à la mise à mort d’un seul être humain et à la préservation du personnel. Je découvre notamment une confirmation de ce que l’acide cyanhydrique est explosif et de ce que nombre de dispositions s’imposaient pour parer aux dangers d’explosion ou même de simple contamination pour le médecin et ses deux aides préposés à l’évacuation du cadavre du condamné. L’acide cyanhydrique, qui s’imprègne durablement dans toutes les matières organiques, l’a pénétré et l’a rendu hautement toxique. Le caractère absurde des explications prétendument obtenues d’une confession de Rudolf Höss et reproduites dans le texte du jugement de Nuremberg devrait alors éclater à la vue de tous :

Il nous fallait de trois à quinze minutes pour tuer les victimes dans la chambre de mort, le délai variant suivant les conditions atmosphériques. Nous savions qu’elles étaient mortes quand elles cessaient de crier. En général, nous attendions une demi-heure avant d’ouvrir les portes et d’enlever les cadavres, que nos commandos spéciaux dépouillaient alors de leurs bagues et de leurs dents en or (Tribunal Militaire International. Procès des grands criminels de guerre. Documents officiels. Texte officiel en langue française [TMI], tome I, p. 265).

Appliquée à des groupes de centaines ou de milliers de victimes à la fois, jour après jour, pendant des années, une opération d’une telle dimension aurait été impensable. Et, pour commencer, peut-on concevoir que des chimistes allemands nourrissant l’intention de bâtir de véritables abattoirs fonctionnant à l’aide d’un gaz connu pour être hautement inflammable, hautement explosif, hautement dangereux pour le personnel et pour l’environnement, aient choisi de placer de tels abattoirs dans des bâtiments de crémation abritant des fours qui, par moments, atteignent la température de 900° ? Voy. « Un document scientifique de plus qui, à lui seul, met à mal le mythe des chambres à gaz hitlériennes », 7 juillet 2016 (http://robertfaurisson.blogspot.fr/2016/01/un-document-scientifique-de-plus-qui.html). Les « confessions » de R. Höss, sous cette forme ou sous d’autres, avaient été obtenues par la torture et notamment par la privation de sommeil. Avec le temps, ses tortionnaires eux-mêmes l’ont reconnu (voy. « Comment les Britanniques ont obtenu les aveux de Rudolf Höss, commandant d’Auschwitz », 7 mai 1987 http://robertfaurisson.blogspot.fr/1987/05/comment-les-britanniques-ont-obtenu-les.html).

Pour sa part, Christopher Browning, universitaire américain totalement hostile aux révisionnistes mais informé de ces faits, a fini par écrire que « Höss a toujours été un témoin très faible et confus » (voy. « Le témoignage du “commandant d’Auschwitz” est déclaré sans valeur ! », 3 mars 1994 http://robertfaurisson.blogspot.fr/1994/03/le-temoignage-du-commandant-dauschwitz.html).

Quant aux universitaires français, ils se sont révélés incapables en 1979 de répondre à mes brèves publications du Monde, où je demandais qu’on nous explique comment un tel meurtre de masse aurait été techniquement possible. Trente-quatre d’entre eux, dont Fernand Braudel, avaient répliqué :

Il ne faut pas se demander comment, techniquement, un tel meurtre de masse a été possible. Il a été possible techniquement puisqu’il a eu lieu. Tel est le point de départ obligé de toute enquête historique sur ce sujet. Cette vérité, il nous appartenait de la rappeler simplement : il n’y a pas, il ne peut y avoir de débat sur l’existence des chambres à gaz (Le Monde, 21 février 1979, p. 23).

Un véritable aveu d’impuissance ! Et, en même temps, un diktat qui prendra force de loi avec la loi Fabius-Gayssot du 13 juillet 1990.

Pour ce qui est de mes propres recherches en la matière, je les avais commencées dans les années 1960 au Centre de documentation juive contemporaine (CDJC, 17, rue Geoffroy-l’Asnier, Paris IVe) où ma première question au responsable du lieu avait été pour réclamer une photo de « chambre à gaz ». En vain. Partout, en France ou à l’étranger, on a été incapable de me fournir une telle photo. A ceux qui avançaient témérairement que mon exigence ne pouvait être satisfaite puisque, aussi bien, les Allemands avaient, paraît-il, détruit toutes leurs chambres à gaz, je faisais remarquer qu’en quelques camps on présentait encore des chambres à gaz « en état d’origine ». J’ajoutais que, de toute manière, des ruines sont parlantes. Je demandais de voir le résultat d’une expertise médico-légale montrant à la fois la scène de crime et l’arme du crime.Impossible là encore. A une exception près, celle du Struthof, où le résultat de l’expertise s’est révélé totalement négatif. On sait que, dans la vie ordinaire, quand se produit un crime ou un suicide, le juge d’instruction ne va pas se contenter de témoignages et se dispenser d’une telle expertise. Mais – scandale des scandales – tel a pourtant été le cas pour l’une des armes les plus formidables qu’ait connues l’humanité ! Au bout de quatre années de recherches, interdiction m’est faite, sous menace de violence, de revenir travailler au CDJC.

Dans les tout premiers temps de mes recherches, j’avais également consulté à plusieurs reprises le Laboratoire central de la Préfecture de police de Paris, 39 bis rue de Dantzig, Paris XVe, où j’avais interrogé le responsable, M. Forestier, sur divers problèmes chimiques et où, surtout, j’allais avoir deux entrevues extrêmement instructives avec l’expert Louis Truffert. Ce dernier était connu pour avoir découvert les raisons pour lesquelles on avait trouvé tant d’arsenic dans les cadavres des supposées victimes de Marie Besnard : c’est que la terre même du cimetière de Loudun était infestée d’arsenic provenant soit de produits herbicides, soit de l’écoulement de la pluie sur des objets en cuivre, en bronze ou en zinc. Louis Truffert avait ainsi fait partie de ceux qui avaient finalement prouvé l’innocence de « l’empoisonneuse de Loudun ». Sollicité par Georges Wellers, alors directeur scientifique du CDJC, qui lui demandait d’approuver un texte attestant de la possibilité de fonctionnement des chambres à gaz nazies, L. Truffert avait d’abord, dans une première attestation, semblé donner son accord mais, en un second temps, après une entrevue qu’il m’avait accordée ainsi qu’à mon éditeur Pierre Guillaume, il avait assorti cet accord de si importantes restrictions que G. Wellers avait renoncé à invoquer son autorité.

L’on a trop tendance à oublier que toutes sortes d’autorités qui auraient dû mentionner et dénoncer l’emploi par les Allemands de cette arme prodigieuse qu’aurait été la chambre à gaz nazie se sont abstenues de le faire. Tel a été le cas aussi bien de hauts responsables du camp des vainqueurs comme Eisenhower, Churchill et De Gaulle que d’instances indépendantes comme le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), lequel avait bel et bien eu libre accès pendant la guerre à Auschwitz, ou comme le Vatican ; un historien comme René Rémond, vu sa spécialité, aurait dû mentionner ces chambres à gaz mais s’était abstenu de le faire. J’allais découvrir tout au long de nos entretiens son profond scepticisme en la matière.

Trois des ouvrages les plus connus sur la seconde guerre mondiale sont Croisade en Europe du général Eisenhower, La Seconde Guerre mondiale (Mémoires) de Winston Churchill et les Mémoires de guerre du général de Gaulle. Dans ces trois ouvrages on ne trouve pas la moindre mention des chambres à gaz nazies (« Le détail », 20 décembre 1997 http://robertfaurisson.blogspot.fr/1997/12/le-detail.html).

Il faut dire que le mythe des chambres à gaz de la Seconde Guerre mondiale n’a été que la reprise d’un mythe de la Première Guerre mondiale : en 1916-1917 la presse alliée enflammait ses lecteurs par des récits de massacres de civils, notamment serbes, au moyen de gaz de combat. En 1942 un organe de cette presse, le Daily Telegraph (Londres), allait jusqu’à reprendre les mêmes chiffres du nombre de victimes qu’il avait annoncé vingt-six ans auparavant :

Le 22 mars 1916, il annonçait l’assassinat de sept cent mille Serbes et, le 25 juin 1942, il titrait sur l’assassinat de sept cent mille juifs. En 1916, on racontait que les Allemands, les Autrichiens et les Bulgares « exterminaient » (c’est le mot) les Serbes de différentes façons et, notamment, au moyen de gaz asphyxiants soit dans des églises, soit dans des lieux non autrement décrits ; ces gaz émanaient de bombes ou de machines à produire des gaz. En 1942, on voulait nous faire croire que les Allemands « exterminaient » (c’est encore le mot) les juifs de multiples façons et, en particulier – c’est le modernisme – en utilisant un, et un seul, camion adapté en chambre à gaz, qui permettait d’éliminer pas moins de mille juifs par jour (« L’origine du mythe. Le mythe des chambres à gaz remonte à 1916 », 30 novembre 1991 http://robertfaurisson.blogspot.fr/1991/11/l-origine-du-mythe-le-mythe-des.html).

Un homme qui a fait carrière dans les médias au point de devenir le plus célèbre des survivants de « l’Holocauste » des juifs, Elie Wiesel, n’a jamais témoigné, dans son récit personnel La Nuit (1958), de l’existence de « chambres à gaz nazies » à Auschwitz ! Selon E. Wiesel, c’est par le feu que les Allemands exterminaient leurs victimes dans des fournaises en plein air !

Simone Veil, sa mère et l’une de ses sœurs, bien que vivant, à Auschwitz-Birkenau, à « quelques dizaines de mètres » de l’endroit où, paraît-il, se produisaient de formidables tueries par chambres à gaz et fours crématoires, n’ont, pour leur part, rien noté de tel (voy. l’article « Simone Jacob, future Simone Veil, sa mère et sa sœur Milou… », 20 mars 2015 http://robertfaurisson.blogspot.fr/2015/03/simone-jacob-future-simone-veil-sa-mere.html).

Quant aux libérateurs soviétiques d’Auschwitz, parvenus au camp le 27 janvier 1945, ils n’y ont vu aucune chambre à gaz !D’après eux, plus précisément dans la Pravda du 2 février 1945, les Allemands avaient utilisé l’électricité pour tuer systématiquement leurs victimes, lesquelles tombaient sur un tapis roulant qui les conduisaient au sommet d’un haut-fourneau où elles étaient enfournées (voy. « Auschwitz : les faits et la légende », 11 janvier 1995 http://robertfaurisson.blogspot.fr/1995/01/auschwitz-les-faits-et-la-legende.html).

Selon les renseignements recueillis par les Britanniques auprès de la Résistance polonaise, à Treblinka les Nazis utilisaient l’eau bouillante de « steam chambers » (chambres à vapeur) pour tuer leurs victimes ; voy. le document du TMI PS-3311.

Selon d’autres encore l’extermination se faisait grâce à des camions à gaz ou dans des wagonsdont l’intérieur était peint de chaux vive.

En somme, qui ne voit que la propagande de guerre se donnait libre cours et inventait n’importe quoi ? Tout était bon à propager : eau, gaz, électricité et le reste.

Le prestigieux historien et tenant de la thèse officielle Walter Laqueur, à son corps défendant, dans son ouvrage The Terrible Secret (1980) a parfaitement décrit cette atmosphère d’hystérie guerrière où l’on rivalisait ainsi dans l’invention mensongère sur le compte de l’ennemi.

La cacophonie en la matière a été telle que les juges de cent procès où « la chambre à gaz » a été présentée comme ayant été l’arme du crime auraient dû exiger à chaque fois une « expertise médico-légale ». Sans une telle expertise, il était impossible de se figurer « la scène de crime » et « l’arme du crime ».

Ainsi que j’ai indiqué plus haut, une telle expertise n’a été ordonnée qu’une fois, très tôt, à la libération du camp du Struthof où, prétendait-on, 86 juifs avaient été gazés par le commandant du camp lui-même (!). L’enquête était confiée au Docteur René Fabre, doyen de la Faculté de Pharmacie de Paris. Le 1er décembre 1945, le professeur Fabre rendait le résultat de ses travaux : celui-ci se révélait négatif. J’ai consacré trois articles à cette expertise : « Résurrection d’un vieux serpent de mer : la chambre à gaz et les 86 gazés du Struthof », 12 décembre 2005 http://robertfaurisson.blogspot.fr/2005/12/resurrection-dun-vieux-serpent-de-mer.html ; « Il est temps d’en finir avec la “chambre à gaz” du Struthof et ses 86 “gazés” », 30 mai 2013 http://robertfaurisson.blogspot.fr/2013/05/il-est-temps-den-finir-avec-la-chambre.html ; « Note sur la prétendue chambre à gaz homicide du Struthof », 12 août 2013 http://robertfaurisson.blogspot.fr/2013/08/note-sur-la-pretendue-chambre-gaz.html.

Les juges de Nuremberg n’ont requis aucune expertise, aucune preuve d’un seul gazage homicide. Leur tribunal s’est tout bonnement arrogé le droit de se dispenser de tels éléments. Il faut dire que les articles 19 et 21 du Statut de ce prétendu tribunal international – en réalité interallié – disposaient que : « Le Tribunal ne sera pas lié par les règles techniques relatives à l’administration des preuves. Il adoptera et appliquera autant que possible une procédure rapide [en anglais : expeditious] et non formaliste et admettra tout moyen qu’il estimera avoir une valeur probante » (art. 19). « Le Tribunal n’exigera pas que soit rapportée la preuve de faits de notoriété publique, mais les tiendra pour acquis » (art. 21 ; la suite de cet article étant encore pire).

Le 22 avril 1993 se produit en fanfare à Washington l’inauguration de l’Holocaust Memorial Museum (HMM) ; je suis présent. Je fais savoir que, l’année suivante, lorsque s’ouvriront les portes du musée, j’attendrai les responsables au tournant et vérifierai quelle sera leur représentation de la chambre à gaz nazie. Le moment venu, le 30 août 1994, avec deux témoins révisionnistes, Ross Vicksell et Nye Sawyer, je procède à une visite complète du musée lui-même ; nous n’y trouvons aucune représentation d’une chambre à gaz nazie mais celle d’une porte de chambre à gaz de désinsectisation. Sur le registre des visiteurs j’inscris en anglais les mots suivants : « J’ai visité ce Musée le 30 août 1994. Je n’y ai relevé aucune réponse à mon défi : “Montrez-moi ou dessinez-moi une chambre à gaz nazie.” POURQUOI ? » J’appose ma signature, laquelle est lisible. Puis, dans son bureau du 5e étage, je rends visite au rabbin Michael Berenbaum, responsable scientifique dudit musée et auteur d’un livre-guide de XVI-240 pages (The World Must Know). La réponse du rabbin est claire : « Nous avons pris la décision de ne donner aucune représentation physique des chambres à gaz nazies ». Il ne daigne pas s’expliquer plus outre. Il a articulé ces mots en la présence de mes deux témoins ainsi que de ses propres témoins, deux directeurs du Musée (voy. « Much “Holocaust” but no History: the failure of Rabbi Berenbaum », 12 août 1998 http://robertfaurisson.blogspot.fr/1998/08/much-holocaust-but-no-history-failure.html). Imagine-t-on, par exemple, le Vatican décidant de ne donner aucune représentation de « la croix du Christ » ?

D’une manière générale on note une tendance à rester très discret sur la chambre à gaz. Elie Wiesel et Claude Lanzmann ont fait des déclarations en ce sens. Le premier écrit dans ses mémoires: « Les chambres à gaz, il vaut mieux qu’elles restent fermées au regard indiscret. Et à l’imagination » (Tous les fleuves vont à la mer…, 1994) ; le second, à l’occasion de la sortie de son film Shoah, n’avait pu dissimuler son embarras devant l’absence de tout document prouvant l’existence des chambres à gaz et l’impossibilité de fournir une représentation physique de l’arme du crime. En 1993, il parlait encore de la difficulté « d’accoucher la chose » et de l’absence d’images d’archives ; il ajoutait : « De toute façon, même si j’en avais trouvé, je les aurais détruites ! » (voy. « Sur Auschwitz, lentement, la vérité reprend ses droits », 4 février 1995 http://robertfaurisson.blogspot.fr/1995/02/sur-auschwitz-lentement-la-verite.html).

J’ai consacré deux longs textes aux « victoires » remportées par les chercheurs révisionnistes. L’un s’intitule « Les Victoires du révisionnisme »et date du 11 décembre 2006 (http://robertfaurisson.blogspot.fr/2006/12/les-victoires-du-revisionnisme.html) ; l’autre, daté du 11 septembre 2011, porte le titre de « Les Victoires du révisionnisme (suite) » (http://robertfaurisson.blogspot.fr/2011/09/les-victoires-du-revisionnisme-suite.html).

Je me contenterai de rappeler quelques-unes de ces victoires :

1) En 1951, Léon Poliakov, qui avait été attaché à la délégation française au procès de Nuremberg (1945-1946), a conclu que nous disposions d’une surabondance de documents pour tous les points de l’histoire du IIIe Reich, à l’exception d’un seul : « la campagne d’extermination des juifs ». Là, écrit-il, « [a]ucun document n’est resté, n’a peut-être jamais existé » (Bréviaire de la haine, Calmann-Lévy, 1974 [1951], p. 171).

2) En 1960, Martin Broszat, membre (avant de devenir directeur) de l’Institut d’histoire contemporaine de Munich, a écrit : « Ni à Dachau, ni à Bergen-Belsen, ni à Buchenwald, des juifs ou d’autres détenus n’ont été gazés » (Die Zeit, 19 août 1960, p. 16). Etonnante révision puisque, aussi bien, à la sortie de la guerre, les gazages de Dachau avaient occupé la scène à Nuremberg, et, par la suite, ont longtemps été exploités dans les médias.

3) En 1982, le 21 avril, une association (ASSAG) est fondée à Paris pour l’étude des assassinats par gaz sous le régime national-socialiste, en vue de rechercher des preuves en la matière. Cette association fondée par quatorze personnes, dont Georges Wellers, Geneviève Anthonioz née de Gaulle et Pierre Vidal-Naquet,

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