Véritable terre de métissages, La Réunion a accueilli des populations d’Europe, d’Afrique, de Madagascar, d’Inde ou de Chine. Diverses cultures, religions et coutumes cohabitent en harmonie. Il y a même des passerelles entre toutes ces croyances, la culture créole ayant gommé les tensions. C’est un tour du monde qu’on fait en faisant le tour de l’île !
Concernant l’hébergement, l’offre est plus que variée. Les petits budgets ont le choix entre des auberges de jeunesse, des refuges, des pensions ou des gîtes d’étape, à moins de 40 € la nuit. On trouve des hôtels à tous les prix, allant de 40 à 60 € pour du bon marché à plus de 100 € pour du chic. Ils sont généralement plus chers sur la côte. Une bonne solution consiste à choisir une chambre d’hôte dans les Hauts ou à privilégier les locations saisonnières. À savoir : les autochtones réservent longtemps à l’avance d’où l’importance de prévoir ses nuits. Pour le déjeuner, l’idéal est de s’arrêter dans un resto créole (où les plats sont moins chers et copieux) ou dans des petits stands de rue ou camionnettes snack. Le soir, il faut essayer, au moins une fois, une table d’hôte chez l’habitant, avec des menus de 20 à 30 €.
Transports : la voiture reste le moyen idéal pour se déplacer, malgré les bouchons et le budget. Le bus constitue une alternative pratique bien moins onéreuse car l’île est correctement desservie. Ou encore les taxis collectifs, ces minibus qu’on trouve dans les gares routières.
La cuisine est souvent épicée à l’île Bourbon, essentiellement créole même si on trouve aussi des influences indiennes, chinoises et métropolitaines. Grandes spécialités locales : le cari, plat mijoté qui peut être à base de poulet, poisson, langouste, etc. et le rougail, souvent à la saucisse. Impossible de passer à côté du rhum et du rhum arrangé avec des fruits tropicaux, qui macèrent pendant 6 à 24 mois avec une orchidée sauvage.
Crédit photo : IRT/Emmanuel Virin
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