2014-01-10

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Biographie leucophile de John de Nugent

John de Nugent, né à Providence dans le Rhode Island aux Etats-Unis le 14 juillet 1954, est un leader américain des droits humains, plus particulièrement des blancs oppressés.



Il est le fondateur et président de l’Agence du Solutréanisme Éternel (basée au nord de Pittsburgh, Pennsylvanie, USA), écrivain, locuteur à la radio, personnalité religieuse, orateur public via la radio, la télévision et des vidéos en ligne, ancien professeur à l’université et instituteur, ancien US Marine et sous-officier de la Garde nationale de l’Etat de Virginie.

« JdN » dans l’ouest de la Pennsylvanie en avril 2011



Par ses deux parents, il est le descendant de l’anglo-normand Thomas Angell (« Ange »), cofondateur en 1636 de la colonie britannique de Rhode Island (dont l’île de principale de Newport évoque l’île de Rhodes), futur Etat des Etats-Unis où De Nugent grandit à Providence.

Thomas Angell donna une partie des terres de ses vergers pour permettre l’édification de la première église baptiste de Providence – et de toute l’Amérique du Nord.

 

La mère de John de Nugent, Constance Colwell, étudiante en peinture et en danse de la Rhode Island School of Design

 

Son père James Nugent (1927-2012), lieutenant-colonel dans l’infanterie de marine d’élite, les « US Marines »

(en 1965, uniforme d’été, photo endommagée)

James Waddell Nugent fut en 1974 le candidat officiel du parti républicain pour l’élection du gouverneur de Rhode Island ; il échoua comme beaucoup d’autres candidats républicains après l’affaire du Watergate marquant cette année.

Il fut l’ami des présidents Richard Nixon (en fonction de 1969 à 1974) et Ronald Reagan (1981-89). James Nugent dirigea la campagne présidentielle de Nixon dans le Rhode Island en 1968 et 1972 (ré-élection) et de Reagan en 1976, 1980 (élection) et 1984 (ré-élection).

Le président Gerald Ford et James Nugent dans le bureau ovale de la Maison Blanche

 

Nugent et Reagan à la Maison Blanche en 1983

 

Ses ancêtres maternels britanniques du nom de Colwell servirent pendant des siècles dans les Coldstream Guards qui protègent le Palais de Windsor et la Reine et sont aussi appelés au front en temps de guerre.

Ses plus lointains ancêtres étaient des Vikings norvégiens, qui arrivèrent en France en 911 avec leur chef Rollon pour coloniser la Normandie, avant de conquérir l’Angleterre en 1066 puis l’Irlande au XIIème siècle.

http://www.youtube.com/watch?v=AmrCH0AhbDg&feature=player_embedded

Ses ancêtres vikings s’installèrent à Nogent-le-Rotrou au IXème siècle.

Héraldique de la commune de Nogent-le-Rotrou (http://fr.wikipedia.org/wiki/Nogent-le-Rotrou)

La propagande d’Adolf Hitler se fonda sur le livre « La psychologie des foules », écrit par un natif de Nogent-le-Rotrou, le médecin et psychiatre Gustave Le Bon http://fr.wikipedia.org/wiki/Gustave_Le_Bon). Hitler cita presque mot pour mot certains passages de ce livre dans Mein Kampf.

En 2004, de Nugent visita la Normandie de ses ancêtres. Il est ici à la plage bien aimée des peintres d’Etretat, ville côtière avec ses falaises de calcaire blanc en face des célèbres falaises blanches de Douvres en Angleterre.

JdN dans un cimetière de Verdun où en 1916, plus de 300 000 soldats français et allemands sont morts pour les Juifs

La devise de Caen « Un Dieu, un Roy. Une Foy, une Loy » a-t-elle inspirée la devise du Troisième Reich « Un Peuple, un Empire, un Guide » ? Hitler passa les 4 années de la Grande guerre en France au combat, dans la lecture, la peinture des villages de France ou la composition de poèmes, tandis que d’autres soldats allemands passèrent leur temps libre à se saouler et à chercher des femmes.

POÈME presqu’inconnu de 1916 du caporal bavarois Adolf Hitler

Dans un fourré de la forêt d’Artois

Composé entre les Flandres françaises et l’Artois, printemps 1916
Basé sur une histoire vraie

(traduit du français vers l’allemand http://de.metapedia.org/wiki/Es_war_im_Dickicht_des_Artoiswaldes par JdN puis peaufiné par le talent du camarade Marcus Van Story, dit « Cattos »).

Il gît dans un fourré d’un bois d’Artois,

Au fin fond d’une forêt sur une terre imbibée de sang.

C’est un soldat allemand blessé

Dont les cris retentissent en vain dans la nuit.

Aucun écho ne répond à son appel.

Saignera-t-il à mort comme une bête

Seul avec une balle dans l’intestin ?

Mais tout à coup …
Des pas lourds s’approchent de droite et de gauche.
Il entend piétiner sur le sol de la forêt.
Un nouvel espoir se fait jour dans son âme.
Et maintenant à sa gauche …
Et maintenant des deux côtés …
Deux hommes approchent du lieu de son sombre repos :
Un Allemand et un Français.
Chacun regarde l’autre d’un air méfiant,
Se menaçant l’un l’autre de leur fusil.

Dessin de Hitler pour illustrer le poème

 

Le soldat allemand demande au Français: “Que faites-vous ici?”
“J’ai entendu appeler au secours.”
“Mais il est votre ennemi! ”
“C’est seulement un homme qui souffre.”

Et les deux hommes abaissent leur arme sans un mot.
Puis, joignant leurs quatre mains,
Tous muscles tendus, relèvent en douceur
Le soldat blessé et le portent, comme sur une civière,
A travers le bois jusqu’aux avant-postes allemands.
“Maintenant, c’est fait. Il recevra de bons soins.”

Et le Français se retourne vers les bois.
Mais l’Allemand le saisit par la main,
Le regarde avec la tristesse émue de ses yeux obscurcis,
Et lui dit avec une sincère appréhension :

Hitler convalescent dans un hôpital à Berlin en 1916

 

“Je ne sais pas ce que le destin nous réserve,
Quel sort impénétrable nous subirons sous ces étoiles.
Peut-être vais-je tomber victime de votre balle.
Peut-être que la mienne vous jettera sur le sable -
Car la fortune des batailles est imprévisible.

Hitler après quatre années passées au front

 

Mais quoi qu’il en soit et quoi qu’il arrive,

Ce n’est que dans les heures sacrées que nous vivons,

Lorsqu’un homme se retrouve dans un autre.

Maintenant, adieu. Que Dieu vous accompagne.”

***

Devant l’Abbaye aux Hommes édifiée par Guillaume le Conquérant à Caen

Caen en juillet 1944, après l’invasion et le bombardement inutile des Alliés, qui entraîna la destruction quasi-totale de la cité médiévale. Très peu de soldats allemands se trouvèrent à Caen. Le raisonnement glacial d’Eisenhower était de pilonner les villes côtières de la Normandie en dépit des civils pour créer des monticules de débris dans les rues, empêchant ainsi la progression des chars allemands vers la côte pour refouler les envahisseurs anglo-américains. Presque 40 000 civils normands trouvèrent la mort dans cette province au sang celte et germanique.

Berlin ? Francfort ? Munich ? Non, Caen.

La ville de bois et de pierre à chaux fut « dresdée » six mois avant l’holocauste de Dresde.

Parce que beaucoup de Français soutinrent le Maréchal Pétain, les Alliés déclarèrent la France « nation ennemie ». Selon la volonté du général Eisenhower, la France à cause de son « antisémitisme » aurait dû être placée sous la tutelle de l’AMGOT (Allied Military Government of Occupied Territories), ce que le général de Gaulle a pu empêcher à la dernière minute en retournant en France.

Les Américains avaient imprimé aux Etats-Unis, peu avant l’invasion et sans en avertir de Gaulle, des billets de banque appelés « francs » mais qui ressemblaient beaucoup au dollar américain. De Gaulle, enragé et hautement inquiet par cette mesure, les fit brûler. Il apprit par la suite que des milliers de femmes normandes avaient été violées par des Américains, persuadés par la propagande que les Françaises étaient toutes « légères » ou bien des pro-nazies qui méritaient le pire.

Le mannequin normand Laetitia Casta

JdN a rédigé pour la Barnes Review un article sur de Gaulle, non pas pour défendre toute sa politique, loin s’en faut, mais pour expliquer aux Américains pourquoi il était devenu si « anti-américain » de 1944 jusqu’à la fin de sa vie (http://www.democratic-republicans.us/library/charles-de-gaulle-john-de-nugent.pdf).

Vers 1160, une partie de la famille de Nugent avec d’autres Normands envahirent le Pays de Galles et l’Irlande.

Delvin Castle, aussi appelé « Château Nugent », dans le comté de Westmeath en Irlande

Le comte de Westmeath, Laval Nugent (1777-1862), devint Feld-maréchal de l’Empire d’Autriche. La similitude des traits du visage du comte avec ceux de John de Nugent saute aux yeux.

Le château du comte Nugent en Croatie (http://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A2teau_de_Dubovac), accordé par l’empereur François-Joseph après l’entrée du comte dans l’Ordre militaire de Marie-Thérèse, la plus haute distinction militaire de l’Autriche.

Après le divorce de ses parents lorsqu’il avait 15 ans en 1970, et dont la garde revint à sa mère Constance, il tomba sous l’influence des Témoins de Jéhovah. Il en fut membre de 1970 à 1976 et servit à leur siège mondial à Brooklyn Heights, New-York, et rencontra le président des Témoins Nathan Knorr et le vice-président Frederick Franz.

Profondément désillusionné par ce qu’il considère comme une secte cherchant à manipuler mentalement ses adeptes, de Nugent la quitte à l’âge de 21 ans lorsqu’elle annonça la fin du monde en 1975.

Il part s’installer en Autriche à Kufstein et se marie avec une autrichienne, Gerda Atzl, de 1975 à 1990, avec qui il eut deux filles.

Ingrid et Erika en 1989

Ingrid Irigoyen, née Ingrid Atzl Nugent, titulaire d’un master de la Duke University, mère de deux enfants et mariée avec un basque argentin

Erika Atzl, diplômée en soins infirmiers et en art de l’Université de Virginie

En 1976, de Nugent retourne vivre aux Etats-Unis avec son épouse. Il étudie pendant deux semestres au Collège de Barrington, Université du Rhode Island, avant de rejoindre l’université élitiste de Georgetown, Washington, d’automne 1977 à l’été 1981.

En 1976, de Nugent s’engagea volontairement en tant que réserviste dans le Corps des Marines des Etats-Unis où il affronte l’entraînement élémentaire au célèbre camp d’entraînement de Parris Island, Caroline du Sud.

http://www.youtube.com/watch?v=5TNhS81w4bM&feature=player_embedded

Il sert ensuite dans la 35ème équipe d’interrogateurs-traducteurs (ITT) des Marines, basée à l’arsenal de la Marine de Washington (et ensuite près de la base navale d’Anacostia).

La 35ème ITT est alors commandée par le capitaine Harvey Philip Gold, Juif de naissance, écrivain conservateur sur les affaires politiques et militaires et maître de conférences en Histoire à l’université de Georgetown durant toute la période où de Nugent fréquentait cette université en tant que civil.

De Nugent suivit l’un de ses cours d’histoire (Histoire moderne de 1815 à nos jours) où il obtient un “A” au printemps 1978.

Dans les Marines, de Nugent reçu du capitaine Gold plusieurs mentions exceptionnelles en « maîtrise et commandement » et en techniques interrogatoires (non pas sur de vrais prisonniers, temps de paix oblige) à Washington et au Camp Geiger (Caroline du Nord).

Et en 1978 au cours d’un exercice de l’OTAN en RFA, il reçut 3 promotions au mérite en seulement 18 mois (1977-78), de Nugent obtenant ainsi le grade de caporal

Néanmoins, après que son engagement pour le nationalisme blanc fut porté à la connaissance de son officier supérieur en février 1979 – il a manifesté ouvertement en tant que national-socialiste au sein même du campus de Georgetown où enseignait le capitaine Gold – il est évalué négativement, puni pour des comportements que le capitaine Gold jugea incompatible avec les Marines, et sa candidature pour l’école des officiers des Marines fut rejetée en dépit d’excellents tests d’aptitude.

Lors de l’été 1979, il évite de justesse une tentative de meurtre en Méditerranée sur le porte-hélicoptères USS Inchon impliquant plusieurs officiers de la marine royale néerlandaise.

De retour de la croisière sur la Méditerranée (et des escales à Barcelone, à Toulon et en Sardaigne), il est transféré par Gold (qui deviendra major par la suite) dans une unité de logistique composée presque exclusivement de noirs.

Tentative de meurtre des marins néerlandais

Ici un rapport sur mes activités d’une publication officielle des Marines :

http://www.mcitta.org/pdf/Summer2006.pdf](2006)%20Journal%20of%20the%20Marine%20Corps%20Interrogator-Translator%20Teams%20Association

A la page 4, un capitaine juif orthodoxe, Harvey Philip Gold, présente son témoignage sur cet événement, avec plusieurs entorses à la vérité.

Capitaine Gold (photo récente)

J’étais relativement jeune (24 ans), naïf avec les gens, et c’est rempli d’ardeur que je diffusais les vérités raciales aussi vite que je le pouvais avec le maximum de personnes. J’avais dit à des marins néerlandais à l’aspect nordique et dont je présumais qu’ils étaient conservateurs, qu’ils devaient agir face aux immigrés envahissant leur pays. [Les Néerlandais se réveillent maintenant, depuis le meurtre rituel commis en pleine rue par un Marocain du célèbre réalisateur Theo Van Gogh, défenseur des droits de la femme contre les musulmans fanatiques, et petit neveu du célèbre peintre Vincent Van Gogh.]

C’est alors que certains psychopathes parmi ces Marines néerlandais, apparemment des haïsseurs de nazi, ont constitué un groupe de lâches contre moi seul et m’ont jeté par-dessus bord, de nuit et en pleine mer, uniquement à cause de mes opinions politiques.

Voici ci-dessous le soi-disant rapport objectif mais mensonger et jaseur de M. Gold sur deux antisémites de son unité (j’étais l’un d’entre eux), et sur un navire de guerre français « antisémite », rédigé dans un style totalement inapproprié pour un officier des Marines.

Citation :

« Entre 1977 et 1980, j’ai eu l’honneur de commander le 35ème ITT, USMCR, Washington, DC. J’avais terminé mon service actif, j’étais tout juste diplômé et je travaillais – ou plutôt il prétendait travailler – sur ma thèse. En tant que capitaine, j’ai eu suffisamment d’expérience pour me rendre utile, et j’étais toujours heureux de m’éclipser à la libraire pour un temps. Je suis allé au [Fort] Huachuca [une école de renseignements de l’armée] et dans d’autres lieux et j’ai été détaché en Méditerranée. Cette mini-croisière fut marquée par deux événements impliquant deux membres de l’unité. Nous étions sur le USS Inchon. Nous avions des commandos néerlandais à bord. Le chef d’équipe, Gunny [sergent Gunnery] Walther, vint me voir d’un air agité :

Un problème Gunny ?

Etes-vous au courant que le caporal (nom supprimé) est un nazi ?

Non, répondis-je. Comment l’as-tu découvert ?

Il faisait l’éloge du national-socialisme aux Néerlandais et j’ai entendu qu’ils allaient le tuer.

J’ai immédiatement réagi en me rendant à la rencontre des Néerlandais pour sauver mon gars, et puis j’y ai réfléchi plus sérieusement. Le garçon est un foutu nazi ! Pourquoi se dépêcher ?

Le caporal est rentré chez lui en vie, a été invité à quitter les Marines [FAUX] et plus tard il a affirmé que ses propos ont été causé par des problèmes médicamenteux lors d’un traitement [FAUX].

Sgt. Jacky Botty, un autre membre de l’équipe, fut plus équilibré la plupart du temps. Botty, un émigré belge devenu un homme aguerri dans la Légion étrangère française, conduisant une Rolls-Royce et une Ferrari, pouvait faire preuve de liberté dans tous les ports où la Légion mouillait.

Mais mon souvenir le plus profond de Botty était lorsqu’il passa plusieurs jours avec les commandos de la Marine française sur la plate-forme d’atterrissage de l’Ouragan.

Le navire de guerre français L’Ouragan

Il me regarda en souriant :

« Rappelez-vous mon capitaine que sur ce bateau, Dreyfus est toujours coupable. » [Le capitaine Alfred Dreyfus, Juif et officier français a été reconnu coupable le 22 décembre 1894 d’avoir vendu des secrets militaires à l’Allemagne. Les Juifs maintiennent toujours qu’il fut une victime innocente de l’antisémitisme.]

Remarques :

M. Gold et le sergent Botty ont évoqué l’affaire Dreyfus des années 1890 où l’armée française a reconnu coupable un officier Juif (« réhabilité » par la suite à cause de la pression des Juifs) pour espionnage au profit de l’Allemagne.

“La dégradation du capitaine Dreyfus”: son épée est brisée, et ses boutons, médailles et insignes d’officier sont arrachés, pour signifier l’ignominie de sa trahison. Dreyfus passa plusieurs années sur l’Ile du Diable avant que les groupes de pression juifs et leur argent fassent “sauter” sa condamnation.

http://www.youtube.com/watch?v=reRbcczWWDY&feature=player_embedded

Le capitaine Gold maintient apparemment que je n’étais pas le seul « antisémite » de cette petite équipe, et que Botty a voulu le prévenir que l’ensemble de l’équipage du navire français était « antisémite ».

Des années plus tard dans les années 1990, lorsque j’ai accompli un dialogue de bonne foi avec des Juifs pour leur demander pourquoi les élites juives faisaient tout pour détruire la culture de l’Amérique, son équilibre racial et sa position dans le monde, j’ai aussi contacté ce capitaine, mon ancien officier supérieur, qui a pourtant été la plupart du temps décent avec moi, en reconnaissant mes mérites en l’attribuant trois promotions, passant de soldat de première classe à lance corporal puis caporal en seulement un an.

Je lui ai dit que je suivais un traitement en raison d’années de violents abus sexuels.

Je suis fier que contrairement à des millions d’autres victimes de violences sexuelles, j’ai eu le COURAGE de suivre une thérapie (les médicaments que j’ai pris pendant des années n’ont eu aucune efficacité car mes problèmes étaient d’ordre psychologique. Je les ai donc arrêtés et mes cauchemars cessèrent seulement lorsque j’ai suivi cette thérapie, horrible et douloureuse, et sans remèdes.)

Contrairement aux assertions du capitaine Gold, il est totalement faux que les Marines m’ont incité à regagner la vie civile sans honneur. Il m’avait d’abord donné des résultats excellents en matière de conduite et de commandement, et m’a promu de soldat de première classe à lance corporal puis caporal en l’espace de quelques mois seulement.

Néanmoins, lorsque mes opinions politiques ne furent un secret pour personne, il m’a transféré dans une unité de ravitaillement avec que des noirs à la base aéronavale d’Anacostia, Washington DC.

J’ai été choqué par cet abus de pouvoir. Descendant des premiers colons arrivés dans ce pays en 1636, je fus désormais la victime d’un Juif russe qui a ruiné toutes mes chances d’avancement au sein des Marines, où mon père avait combattu notamment à la célèbre bataille d’Iwo Jima pendant la 2ème GM et fut capitaine durant la guerre de Corée.

J’ai réussi à obtenir à un transfert vers un autre service pour fuir cette unité avec que des noirs, où j’étais en plus sous la supervision d’un sergent Juif qui me provoquait à prononcer des remarques racistes, du genre « Vous ne pensez pas que ces lapins de la jungle sont stupides ? ». J’ai alors intégré la Garde nationale de la Virginie dans une compagnie d’infanterie à Winchester où je devins le meilleur garde de la compagnie de l’année dès mon arrivée en 1980. Parmi d’autres succès, je fus un excellent tireur au pistolet de calibre 45 et je fus le premier de tout un bataillon (600 hommes) et troisième au classement général, à franchir la ligne d’arrivée d’une marche de 12 miles (20 km) – APRES AVOIR PASSE UNE NUIT ENTIERE DE GARDE. L’officier qui m’a récompensé était le commandant de notre compagnie, le capitaine John Holt.

***

Se sentant ostracisé et sous-employé ici, de Nugent demanda un transfert vers la compagnie A de Manassas, un bataillon d’infanterie de la Garde nationale de Virginie (qui a servi pendant la guerre d’Irak de 2003 en subissant de lourdes pertes). Il a été promu sergent dans cette compagnie et fut honoré du titre de « Garde de l’année » en 1980 par son commandant, un Marine aussi, le capitaine Holt. Il était également sous-officier en relations humaines dans cette unité. En 1981 il quitta la réserve active grâce à un contrat de l’armée lui permettant de rejoindre les bancs de l’université, et fut démobilisé en 1983 avec les honneurs.

De Nugent maintient des contacts et des liens de camaraderie aussi bien avec des Marines, des membres de l’US Army et des réservistes, anciens ou actifs.

En 1981, de Nugent est diplômé de l’université de Georgetown, Washington DC.

Il obtient une moyenne de 3.702, recevant ainsi la mention honorifique magna cum laude (avec grande louange). Il fut également admis à la société Phi Beta Kappa, réservée aux 10% des étudiants les plus brillants de chaque classe. Il a aussi suivi des cours d’allemand et de français.

Certificat Phi Beta Kappa

L’insigne Phi Beta Kappa à porter avec un costume.

Il y mena en 1979 une manifestation nazie en uniforme, avec swastikas, chemises brunes, pantalons noirs et casques de moto – la tenue des membres du parti national-socialiste américain en action – sur le campus de Georgetown sous les yeux de ses camarades et professeurs, pour protester contre l’activisme des ‘gays’, perdant ainsi sa carrière d’officier dans les Marines et finissant déshérité par son père millionnaire.

« Dehors les pédés ! »

Enseignement de l’accent américain à des médecins et scientifiques étrangers et à des spécialistes de dialectes

De Nugent enseigna la prononciation à l’américaine à des professionnels japonais, chinois et indiens (titulaires de masters, doctorats et chercheurs) à Boston et Rhode Island en association avec l’université de Harvard ainsi qu’au MIT.

Nationalisme blanc

L’engagement de John de Nugent en faveur du nationalisme blanc débute en 1978. Lors de ses cours d’allemand à Georgetown, il lut des passages de Mein Kampf d’Adolf Hitler à propos de la question juive.

Percevant des similitudes avec la situation des Etats-Unis dans les années 70, de Nugent se rendit à Arlington au siège du Parti national-socialiste blanc (National Socialist White People’s Party, NSWPP), fondé par l’ancien commandant de la Navy George Lincoln Rockwell puis présidé après son assassinat en 1967 par Matt Koehl, un ancien Marine qui dirige actuellement le New Order dans le Wisconsin.

L’ancien commandant de l’US Navy George Lincoln Rockwell ; il a été assassiné en 1967, dans une série de meurtres liés au FBI dans les années 60 (dont Malcolm X, John et Robert Kennedy, Martin Luther King).

Après son activisme au sein du NSWPP, de Nugent rencontra en 1981 le Dr William L. Pierce, ancien physicien et président de la pro-blanche Alliance nationale (National Alliance).

Dr. William Pierce

En 1983 lors de la convention de l’Alliance nationale à Chicago, il tint un discours sur la « démocratie élitiste ». L’orateur suivant fut le futur fondateur de « L’Ordre », Robert Matthews.

Il a modéré la convention de l’AN de 1984 et mis sur pieds l’unité de Washington-Baltimore, qui connut une croissance rapide.

Il quitta l’AN en de bons termes en 1984, car le parti manquait de fondements religieux ainsi que de femmes militantes, ce qui constitue une faiblesse pour la viabilité du mouvement sur le long terme.

En 1985, de Nugent collabora avec l’avocat et diplômé de West Point Gary Gallo du Maryland (qui est désormais médecin), dans le but de récolter des fonds pour soutenir la défense de Bernhard Goetz lors de son procès, un new-yorkais blanc devenu le symbole des victimes blanches dans le métro. Goetz avait été menacé par des jeunes noirs armés de tournevis et avait dû faire feu pour assurer sa légitime défense.

En 1986, il travailla à Washington avec John Smith, un ancien membre de la division de Waffen SS ‘Leibstandarte Adolf Hitler’ (devenu plus tard un industriel et restaurateur prospère en Californie), où ils ont appuyé la création d’une fondation évaluant la contribution allemande à la prospérité des Etats-Unis.

Hans Schmidt

En dépit des premiers succès et de l’intérêt de l’American Foundation, les clubs allemands se sont éloignés de la fondation en raison du passé nazi de Hans Schmidt.

Dans tous les Etats américains vieillissants, les personnes d’origine allemande représentent le plus grand groupe ethnique. Plus de 50 millions d’Américains avaient des origines allemandes en 1980.

De 1987 à 1992, de Nugent était un contractuel indépendant travaillant au financement du Liberty Lobby, organisation fondée dans les années 50 par le révisionniste de l’Holocauste Willis Carto. De Nugent entama une tournée dans une vingtaine d’Etats pour inciter les personnes à confier une toute petite partie de leur héritage (2% seulement) au lobby.

Willis Carto dans les années 70. C’est un descendant du général napoléonien Carteaux.

De juillet 1989 au printemps 1990, de Nugent s’installa à Metairie en Louisiane pour analyser la victoire du député (House representative) pro-blanc David Duke.

David Duke dans les années 90

Juin-août 1990 : de Nugent mena campagne sous le pseudonyme « Jack Nugent » pour la primaire du parti républicain pour le Congrès, dans le sixième district du Tennessee (sud-est de Nashville, capitale de l’Etat). Il a reçu une couverture médiatique importante au niveau local ainsi que dans le Time et le New York Times. Avec un programme pro-blanc, il obtint 26,7 % des voix parmi trois candidats, mais de Nugent suspecte des fraudes électorales massives par le biais des machines de vote électronique pour l’empêcher de gagner le 10 août 1990. Sa propre voix n’a pu être enregistrée par une machine.

Conférence de presse en juillet 1990 devant le siège du gouvernement de l’Etat.

De Nugent sur la plus grande chaîne du Tennessee, WMZ-TV.

Lors d’un reportage télévisé, de Nugent affirma que toutes les politiques gouvernementales ont pour objectif officieux la réduction de la population blanche.

***

De Nugent dans un message a un ami texan nommé Ray :

‘Tout comme actuellement pour ma campagne électorale pour le poste de shérif, laisse-moi te dire quel genre d’homme j’étais dans les années 90, Ray. Lorsque j’étais candidat pour le Congrès dans le Tennessee, j’étais un ‘sale yankee’ du microscopique Rhode Island, je voulais déjà être leur député alors que je venais tout juste de débarquer dans cet Etat sudiste. C’est absurde, même en rêve !

Rhode Island (RI) est un Etat minuscule en haut à droite de la carte, 35 miles d’ouest en est et 60 miles du nord au sud, ce n’est pas plus grand que le comté d’Armstrong en Pennsylvanie où je suis candidat pour être shérif aujourd’hui. Le Tennessee (TN) en bleu au milieu à droite est un vrai Etat sudiste, producteur de tabac et de coton, terre du président et héros de guerre Andrew Jackson, du héros de cavalerie confédéré Nathan Bedford Forrest, du barbecue de Memphis et d’Elvis Presley. Ce fut dans cet Etat ségrégationniste que Martin Luther King a été assassiné en 1968.

Statue de Nathan Bedford Forrest, brillant et redoutable général de cavalerie confédéré, à Memphis, Tennessee, avec moi-même et Margi en novembre 2008

MAIS dans le Tennessee, seulement 50 signatures sont suffisantes pour faire campagne et 92 % de la population du district était composée de Blancs, pour la plupart des sudistes dans l’âme depuis que la Confédération de

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