Les quotidiens marocains parus ce samedi consacrent leurs Unes à divers sujets notamment la visite royale au Ghana, la diplomatie parallèle, l’Union du Maghreb Arabe (UMA) et la crédibilité des médias.+Le Matin+ rapporte que le Roi Mohammed VI a eu, vendredi au Palais présidentiel à Accra, des entretiens en tête à tête avec le Président de la République du Ghana, M. Nana Akufo-Addo.
Au terme de ces entretiens, les deux Chefs d’État ont échangé des présents symboliques. Par la suite, le président ghanéen a décoré le Souverain de l’Ordre de l’Étoile du Ghana, la plus haute décoration honorifique ghanéenne décernée par le Président de la République.
Le Roi Mohammed VI et le Président de la République du Ghana, M. Nana Akufo-Addo, ont présidé, vendredi au Palais présidentiel à Accra, la cérémonie de signature de 25 accords gouvernementaux et ceux relatifs au partenariat public-privé dans différents domaines de coopération entre les deux pays, fait savoir le quotidien.
+Assabah+ indique que les partis politiques nationaux sont appelés à mobiliser les citoyens pour défendre les intérêts de la nation et les réussites des initiatives royales en Afrique.
Le retour du Maroc au sein de l’Union africaine constitue le couronnement de la diplomatie royale dans le continent africain, relève-t-il, soulignant que “les partis politiques doivent se mobiliser sur le terrain et délaisser les slogans”.
Al Massae explique qu’à la lumière des développements que connaissent certains pays maghrébins et arabes, il est devenu légitime de s’interroger sur le rôle de l’Union du Maghreb Arabe (UMA), fustigeant la position du régime algérien qui a entraîné, financé, et accueilli les milices du polisario, allant ainsi à l’encontre de l’article 15 du Traité de Marrakech.
+Bayane Al Yaoum+ indique qu’aujourd’hui, la question de la crédibilité professionnelle des médias et la véracité des informations et des événements qu’ils relayent est de plus en plus insistante.
La publication estime que “les médias nationaux subissent non seulement le recul du nombre de lecteurs et la chute de l’audimat, mais font face à un manque de crédibilité et de compétences”.
Selon lui, “le paysage médiatique national a besoin d’un réel plan de réforme globale et d’un dialogue franc pour traiter des questions ayant trait au rôle des autorités politiques et administratives et des lobbies économiques et financiers”.
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