2015-05-19

Excellence Monsieur le Président de la République; Madame la première dame; Monsieur le Président du Sénat; Monsieur le Président de l'Assemblée nationale; Monsieur le Ministre d'Etat, Directeur de Cabinet du Chef de l'Etat; Messieurs les président des institutions constitutionnelles ; Messieurs les Ministres d'Etat; Mesdames et messieurs les membres du Gouvernement et chers Collègues; Leurs Excellences messieurs les Ambassadeurs et Chefs de missions diplomatiques ; Monsieur le Préfet de la Sangha ; Monsieur le Président du Conseil départemental; Monsieur le Maire de la ville de Ouesso; Distingués invités; Mesdames et messieurs,

En mai 2012, lors de la mémorable visite de travail du Président de la république un véritable coup d’accélérateur fut donné aux projets de développement de la zone, permettant de dompter progressivement, cette partie du pays, la retournant définitivement vers la ville capitale, la repositionnant audacieusement et de manière visible et faisant de ce département, un espace économique dans la région Afrique centrale.

C’est en cela qu’il est une fierté de le dire, et même un honneur de préciser que la cohérence des politiques de développement, portés par le Chemin d’avenir déclinés dans le Plan national de développement 2012-2016, aujourd’hui rythmés par la loi d’orientation pour l’aménagement et le développement du territoire et ponctuée par la Municipalisation accélérée, est en tout cas, une réalité vivante.

Dans la Sangha, département à l’honneur à partir de cette année, comme dans tous les autres chefs-lieux de département ayant connu les bienfaits de ces programmes, et même dans celui de la Bouenza, tout observateur du territoire national perçoit déjà les effets de profonds changements qui s’y induisent.

Parce que, Mesdames et Messieurs, au début de ce siècle, nombreux d’entre nous ne pensaient pas un seul instant que Ouesso serait connecté à Brazzaville par tous les modes de transport, à l’exception du rail. Ce qui lui confère le caractère géostratégique.

Même si les infrastructures peuvent paraitre par essence comme une question d’opportunités, la marche vers le progrès suscitée par lesdites infrastructures, n’est pas une simple circonstance. C’est au contraire, une conjugaison de responsabilités et d’enjeux économiques.

Comme pour être en phase avec Paul Krugman, Prix Nobel d’économie en 2008 qui affirme qu’il est temps de repenser l’économie par le développement des territoires.

Parce que les richesses tendent à se polariser dans les villes qui offrent des services publics de qualité à des coûts particulièrement compétitifs.

Ce sera le cas pour la ville de Ouesso qui reçoit à partir de cette année, le programme de Municipalisation accélérée.

Ce sera davantage ici et dans les autres localités de la Sangha dans quelques années, lorsque ce programme aura atteint sa vitesse de croisière. Puisque par principe, l’une des missions de service public, c’est la démultiplication des instruments et des pôles économiques, afin de donner l'égalité de chances à tous les porteurs d’initiatives.

Distingués invités,

Mesdames et Messieurs,

Le lancement de ce programme chaque année par Son Excellence, Monsieur le président de la République, traduit son engagement inébranlable à tisser les relations de complicité avec ses concitoyens qui veulent le voir, l’encourager et même le toucher, aussi souvent que possible.

C’est pour cela que, sans aller dans les méandres techniques, nous sommes particulièrement heureux décliner ici, aux populations de la Sangha en quelques feuillets, les projets de la municipalisation accélérée de ce département.

Mesdames et Messieurs,

Pour préparer cette municipalisation de la Sangha et comme il sait anticiper sur les faits, le Président de la République a décidé depuis quelques années, de la réalisation de grands projets d’intérêt national et régional, sans lesquels, sa mise en œuvre serait contraignante.

Ces projets de désenclavement majeur, porteurs de développement sont :

- La construction de la route Mambili – Ouesso longue de 199km dont les travaux sont estimés 90%;

- La construction de la route la route Ketta – Djoum, lot n°1 5 (Keta-Sembé) : 85% de réalisation;

- La construction du barrage de Liouesso : 40% d’avancement;

- La construction des lignes attenantes au barrage : 40% de réalisation;

- La construction des chaussées aéronautiques de l’aéroport de Ouesso (3 000m): 95% ;

- Le déploiement de la Fibre optique, estimée à 70%;

- La réhabilitation du Port secondaire de Ouesso (travaux achevés et réceptionnés).

Quant à la municipalisation accélérée de la Sangha, proprement dite, elle est meublée de deux types de projets :

- Les projets grands travaux et

- Les travaux préfectoraux.

S’agissant des projets grands travaux relevant du package devenu une nomenclature classique, la commune de Ouesso bénéficiera des édifices et chantiers libellés ci-après en considération des taux des réalisations :

- Le Palais présidentiel : 70% de réalisation

- Le boulevard 600m de long et 22m de large : 100% de réalisation ;

- 42km, de voiries urbaines, incluant les 7km existants : lot n°1 : 35%et lot n°2 : 50% ;

- Le complexe sportif de 16 000 places au pourtour complet : 60% ;

- Le réseau électrique, première phase : 12 postes MT/BT, 2Okm de réseau, 100 luminaires solaires, 300 luminaires en poteau bois et 25km de réseau BT : 100% de réalisation.

- la deuxième phase du réseau électrique qui prévoit 15 postes MT/BT, 25km de ligne BT, 15km de ligne MT,

200 luminaires sur candélabres, et 400 luminaires sur poteau bois est réalisée est en cours ;

- les projets de l’eau prévoient deux phases :

o la 1ère phase concerne la réhabilitation de l’ancienne usine de 120 m3/h et un château d’eau de 400mètres cube. Les travaux sont estimés à 80% ;

o 2ème phase concerne la construction de la nouvelle usine d’une capacité de 240m3/h et d’un château d’eau de 1600 mètres cube. Les travaux sont estimés à 80%.

- L’hôpital général de Ouesso d’une capacité de 200 lits est réalisé à 60%

Les autres projets grands travaux programmés sont en phase de mise en œuvre. Nous avons :

- L’hôtel de Préfecture ;

- Hôtel du conseil départemental ;

- L’hôtel de ville de Ouesso ;

- L’installation d’un système de balisage fixe ;

- L’acquisition de véhicule anti-incendie

- Les mairies d’arrondissements de Ndzalangoï et de Mbindzo à de Ouesso ;

- Le marché moderne de Ouesso;

- La gare routière;

- Les logements sociaux;

- La construction et l'équipement de la zone militaire de défense;

- Le Palais de justice;

- La maison d'arrêt;

- Les résidences de fonction du Préfet des autorités locales

- L’hôtel du plan et de l'aménagement du territoire ;

- L’hôtel des finances ;

- La brigade de gendarmerie de Ouesso ;

- Le recalibrage de la tour de contrôle de l’aéroport de Ouesso.

Les chefs-lieux des districts de Mokéko, Sembé, Souanké et Pokola, en leur qualité de communautés urbaines bénéficieront de façon équitable des projets ci-après:

- les hôtels de sous-préfecture et de ville;

- les tribunaux d’instance ;

- les hôpitaux de base;

- le réseau d'électrification;

- le système d'adduction d'eau potable.

Les deux autres chefs-lieux de districts, c’est à dire Gbala et Pikounda seront dotés de la même grille d'équipements, à l'exception des hôtels de ville, parce qu’ils n’ont pas encore le statut de communauté urbaine.

D'autres projets préfectoraux de proximité, en cours d'adjudication verront le jour dans sept(7) localités de la Sangha.

Ils touchent notamment les domaines de l'enseignement, de la santé, du commerce, de l'action sociale, de la police, de la gendarmerie, etc.

Il y a là, 105 projets dont :

- 74 ayant des études en cours de validation, pour l’établissement des DAO;

- 11 en attente d’attribués ;

- 7en adjudication ;

- 13 en attente d’appel d’offre.

Il y a aussi, la réhabilitation de pistes en terre sur pour près de 1000km au titre du Ministre de l’équipement et des travaux publics, pour désenclaver davantage l’arrière département.

Compte tenu de sa position géostratégique, toujours dans le chapitre des projets de proximité, il est retenu la construction, dans les villages frontaliers, des marchés modernes, des postes de douane, de police, de gendarmerie, de surveillance du territoire et de douane.

Les villages concernés par ce type de projets sont :

- Djapouo, Ntam et Garabizam, dans le district de Souanké ;

- Mazingo, dans le district de Sembé ;

- Bolozo et Tala-Tala, dans le district de Gbala,

Comme on le voit, c’est sans conteste, une vaste ambition de développement qui ne manquera pas d’impacter positivement le département de la Sangha.

Le budget pluriannuel de la Municipalisation accélérée de la Sangha sera de l’ordre de 400 milliards de francs de francs CFA.

Les projets ayant déjà reçu des adjudications sont estimés à 132 milliards 056 millions 758 mille 524 FCFA dont 50 milliards 150 millions de FCFA sont décaissés y compris 2 milliards 300 millions d’expropriations déjà payés.

Parce qu’ils constituent une plus-value de la municipalisation, notons avec une prime de satisfaction, la construction d’un complexe scolaire moderne que la Société Nationale des pétroles construit pour la jeunesse du département de la Sangha.

Excellence Monsieur le Président de la République,

Depuis les lustres, des vents saisonniers ont contribué à préparer la pose des jalons pour l’espérance qui commence à booster l’activité économique.

A tous les niveaux, les signes de la reprise générés par les infrastructures sont là : relance des filières agricoles, hier chancelante qui commencent à enregistrer quelques performances, contribuant au PIB. Le bond est passé de 3,3% à 4,3% entre en 2010 et 2014.

L’industrie manufacturière a aussi progressé, passant de 3,6% à 4,5%, durant la même période. Ceci en dit long sur la diversification de l’économie.

A mesure qu’il se désenclave, le département de la Sangha se positionne chaque jour en un réel pôle économique qui contribue à cette embellie.

Bientôt seulement, sera révolue l’époque où l’enclavement des zones de production et les difficultés d’évacuation des produits représentaient des goulots d’étranglement pour les preneurs d’initiatives économique. L’heure est donc au gain du temps et à l’émulation.

Et aussi, on sait maintenant que le temps mis pour trouver un véhicule afin d’accélérer les échanges entre les bassins de production et les centres de consommation estimé à 5 jours dans la Sangha s’est considérablement amélioré. C’est le rapport d’enquête de l’institut National de la Statistique qui l’atteste.

De plus, la Sangha qui se désenclave et la Likouala, qui ne tardera pas de l’être, représentent pour notre pays, une compensation d’équilibre dans l’Agriculture, l’agro-forestérie. Situés de l’autre côté de l’équateur, dans l’hémisphère Nord ils peuvent faire bénéficier au pays, les avantages d’une production de contre saison.

Excellence Monsieur le Président de la République,

Face à ces obstacles territoriaux, vous nous aviez instruits d’engager au plus vite, une politique d’aménagement du territoire, des plus volontaristes.

Celle-ci comprend, d’après vos prescriptions, des actions fortes, afin de vaincre les multiples aspérités et annihiler ainsi les idées reçues et de témoigner un jour, que le développement n’est pas un assemblage de théories sophistiquées.

Mais plutôt, une série d’actions, mais harmonieusement organisées et rigoureusement pilotées.

Comme vous aimez à le dire, Monsieur le président, le salut du Congo, se trouve dans la restauration des équilibres de développement des départements. Ce choix voudrait que le Congo forme avec les autres pays un bloc régional cohérent où sont reliés les marchés nationaux entre eux au moyen d’un réseau de voies de communication interconnectées.

Excellence Monsieur le Président de la République,

Le repeuplement de la Sangha est finalement arrivé plus tôt que prévu. Les demandeurs d’emplois et leurs familles y viennent de partout, c’est-à-dire des autres départements et des pays limitrophes, attirés par les TPE, les PME et les grandes entreprises qui s’implantent du fait du nouveau paysage économique et à la capacité du département à redonner confiance aux porteurs de projets et à absorber les flux.

Ce n’est donc pas par hasard qu’une zone économique spéciale dont les études sont désormais disponibles est en création ici. Avec une ambition de générer près de 10% de PIB, cette Zone économique spéciale porte en elle, les vertus du développement forestier, basée sur la transformation in situ, de la relance des filières du cacao, du café, du palmier à huile, et d’autres rentes essentielles.

Toute cette valeur ajoutée montre à suffisance que le processus tel que mené d’année en année devient un véritable enjeu de développement et d’équité.

L’équité c’est l’une des vertus de notre marraine, la marraine de toutes les municipalisations, Mme Antoinette Sassou Nguesso qui vient de réussir un doublé le 7 mai dernier, en soufflant sur une bougie de plus pour son existence et sur la trentième, pour la Fondation Congo Assistance.

Hommage à vous madame la première dame, pour avoir réussi à manager avec dextérité, cette fondation pour le bien-être des populations vulnérables. Hommage encore pour le soutien multiforme.

Nous apprécions aussi, le degré d’organisation de la Commission départementale d’organisation de la fête nationale et l’implication des ressortissants du département de la Sangha, réunis au sein du comité de suivi et d’évaluation de la municipalisation accélérée.

Excellence Monsieur le Président de la République,

L’acte que vous allez accomplir dans quelques minutes n’est pas un geste singulier. Il marque une nouvelle aire pour le département de la Sangha, un point de départ d’une mutation qui se caractérisera d’ici peu, par des transformations physiques de tout genre, en fonction de la nature de chaque écosystème social et aussi des corps de métiers en présence.

Par ce geste donc, vous offrez autant d’atouts et d’opportunités aux amoureux du risque, ceux qui savent se définir et se redéfinir pour se projeter de l’avant à la recherche du mieux être.

Ceux qui n’attendent de l’Etat que les fondamentaux et les principes de base du développement. J’entends : la paix et la sécurité, l’énergie et l’eau, la santé et l’éducation, ainsi que d’autres arbitrages d’usage.

Nous épinglons en premier la paix parce qu’elle est une ressource complexe et exceptionnelle.

Ceux qui l’ont à portée de main, n’en donnent pas la vraie valeur.

Ceux qui en cherchent multiplient les initiatives, implorent tous les Dieux et grattent les astres pour l’acquérir.

Mais autour de nous, ceux qui sifflent et crient depuis les écuries et états-majors idéologiques, agitant parfois l’épouvantail de l’abîme, n’ont certainement pas intériorisé l’actualité particulièrement riche en matière d’insuffisance de paix.

Notre président, sollicité par d’autres comme médiateur, facilitateur, négociateur dans plusieurs conflits du continent est en réalité une chance pour le Congo.

Parce que, chère frères et sœurs, la paix c’est comme l’eau. En vérité elle ne se substitue à rien.

Il n’y a que ceux qui vivent la sècheresse du désert qui peuvent dire aux autres, l’irremplaçable valeur de l’eau.

Nous parlons pour attirer l’attention de nos compatriotes, les jeunes notamment. Les jeunes vers lesquels sont souvent orientés les serments politiques.

Nous parlons ainsi pour insister sur la valeur inestimable de la paix et l’appropriation, la valorisation et la protection des infrastructures entant qu’acquis du devenir.

Car il est à peu près certain, que lorsque viendra le moment des joutes électorales, quelques idéologues à col blanc, viendront ici pour asperger des sornettes et balivernes décousus de fondement, et distiller quelques promesses opaques.

Nous savons à l’avance que la jeunesse lucide de la Sangha, mais aussi celle des autres départements, celle qui assiste à l’épanouissement du pays, n’accordera aucun crédit aux marchands d’illusions.

C’est pour cela qu’en parlant du débat qui cristallise la pensée politique, vous nous permettrez, Monsieur le Président, de vous réitérer notre souhait de l’année dernière, le souhait du 5 mai 2014 à Sibiti, lors du lancement officiel de la municipalisation dans ce département, donc circonstance similaire, le souhait que nous émettions afin que vous adoptiez toujours l’attitude d’un médecin dont le seul sourire peut soulager un patient.

Le peuple, je parle du peuple profond, Monsieur le Président, c’est-à-dire le souverain primaire, comme l’échantillon composite qui vous ovationné à Bacongo, il y a quelques semaines, à Talangaï il y a quelques jours et aussi, tout à l’heure à votre arrivée.

C’est ce peuple là, ce peuple qui n’aspire qu’à vivre, sa vie. Qui n’aspire qu’à la paix.

C’est ce peuple qui vit sans calcule qui attend, malheureusement au milieu de tendances multiformes qu’entretient certains élites politiques.

Ce peuple-là attend de son Président, les orientations nécessaires pour se prononcer sur l’avenir de la République, de notre belle république.

Nous nous confortons bien dans cette prise de position et cela ne devrait être une surprise pour personne. Car, vous l’aviez bien prescrit en 2009 dans votre projet de société.

Le chemin d’avenir décline clairement en son premier point portant sur la modernisation du pays, page 9 que Moderniser le pays c’est promouvoir les valeurs favorables au développement, c’est desserrer l’étau des contraintes sociétales, structurelles, institutionnelles, sociales, économiques et physiques paralysantes, des contraintes qui bloquent l’accès au développement.

Je répète bien ’’ Desserrer l’étau des contraintes institutionnelles’’.

Et,

En page 19, au point 6 portant sur la modernisation de la vie nationale, le président était même plus visionnaire que prévoyant lorsqu’il précise à l’alinéa ‘’d’’ que Promouvoir le dialogue entre les forces politiques nationales, les organisations de la société civile, les experts et autres sachants, sur des sujets de société pouvant affecter durablement la vie de la nation.

Il nous suffit d’intérioriser ces deux passages pour comprendre que tout a été prévu. Même l’évolution de nos institutions est bel et bien à l’ordre du jour du Chemin d’avenir.

Et d’ailleurs, dans le contexte actuel marqué par une modernisation visible du pays et la route vers l’émergence, du fait du Chemin d’avenir, projet de société par lequel, le Président Denis Sassou Nguesso a été élu par une majorité écrasante des congolais, dans la paix.

Dans la paix, la paix véritable…

Dans son recueil de pensées et de maximes publié en 1867, Emile de Girardin, théoricien du double marché, fondateur de la Presse, notamment du quotidien parisien en 1836, analysant les concepts de paix et de liberté ainsi que leurs impacts dans la société, nous interpelle presque, comme s’il était contemporain :

« La paix qui ne repose pas sur la solidarité des intérêts, laquelle seule fait la solidarité des alliances, est une paix précaire et dispendieuse ; ce n'est pas la paix, c'est une trêve. Malheur au pays qui s'endort sur la foi de cette erreur de noms », dit-il.

Mesdames et messieurs,

Soyons toujours vigilants et solidaires pour préserver les acquis du devenir, pour les intérêts de notre nation et aspirons toujours à la paix véritable.

• Vive la municipalisation accélérée ;

• Vive le département de la Sangha ;

• Vive le Président Denis SASSOU NGUESSO.

• Je vous remercie de votre aimable attention.

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