T1 et 2 : La vie de Toulouse-Lautrec est restituée ici librement, tout en retraçant, néanmoins, avec une précision historique sa rencontre avec les grandes figures artistiques du XIXe siècle : Van Gogh, Degas, Gauguin... Smudja brosse avec maestria et humour les heures de gloire du Moulin Rouge, la faune interlope de Montmartre et des scènes de soûlographie mémorables.
T3 : Non content de revisiter - de façon très libre - la vie de Toulouse-Lautrec, dont la folie douce et les frasques parisiennes constituaient un terrain de choix pour le dessinateur yougoslave, ce dernier lui invente un double chevalin. Et de nous conter dans la foulée grandeur et décadence d'une vedette des hippodromes, toute ressemblance avec des peintres célèbres étant loin d'être fortuite.
De quoi être perplexe… Ou comment passer de l'impressionnisme au surréalisme comme on passe du coq à l'âne - à la jument devrait-on dire. Que les amateurs (nombreux depuis Vincent et Van Gogh) se rassurent : l'album est graphiquement dans la lignée des deux premiers volets. En guise de cases, des tableaux magnifiques à la manière de Renoir, Monet, Lautrec...
T4 : Toulouse-Lautrec sauve in extremis Darling du couperet d’un cruel boucher. Il la conduit dans son atelier – où elle survit à une interminable nuit d’agonie – mais ne parvient pas à soigner la blessure de l’animal. Rien n’y fait. Alors qu’il perd tout espoir, le roi Milan lui amène un vieux Tsigane, guérisseur de chevaux, détenteur de tous les secrets sur l’âme chevaline. Il est le seul à pouvoir aider Darling.