2015-06-09



Aventure/Action/Science fiction/Fun et grand spectacle

Réalisé par Colin Trevorrow

Avec Chris Pratt, Bryce Dallas Howard, Nick Robinson, Ty Simpkins, B.D. Wong, Judy Greer, Irrfan Khan, Vincent D'Onofrio, Omar Sy...

Long-métrage Américain

Durée: 02h05mn

Année de production: 2015

Distributeur: Universal Pictures International France

Date de sortie sur les écrans U.S.: 12 juin 2015

Date de sortie sur nos écrans: 10 juin 2015



Résumé : L'Indominus Rex, un dinosaure génétiquement modifié, pure création de la scientifique Claire Dearing, sème la terreur dans le fameux parc d'attraction. Les espoirs de mettre fin à cette menace reptilienne se portent alors sur le dresseur de raptors Owen Grady et sa cool attitude.

Bande annonce (VOSTFR)

Extrait "La course-poursuite avec les enfants" (VOSTFR)

Extrait "Masrani découvre l'Indominus" (VOSTFR)

Ce que j'en ai pensé : En tant que fan de JURASSIC PARK, mes attentes étaient élevées. Je dois avouer que je n'ai pas été déçue. Colin Trevorrow, le réalisateur, est très malin dans son approche car il se base sur l'existant du premier film (il y a d'ailleurs pas mal de clin d’œil à JURASSIC PARK) tout en nous indiquant clairement qu'il s'agit maintenant, des années plus tard, d'un parc commercial, ouvert au public, surveillé... Autre génération et autre gestion donc. Il en profite pour prendre ses distances et imposer sa vision. Sa présentation du parc est impressionnante et on retrouve le regard d'enfant qu'on avait pu porter sur les dinosaures en 1993.  Les effets spéciaux sont tops. Les dinosaures font plus vrais que nature.



Le scénario ne dépasse pas le stade de ce que l'on s'attend à voir comme intrigue, on peut même deviner ce qu'il va se passer, mais la réalisation est dynamique, on ne s'ennuie pas, le temps passe vite.

J'ai beaucoup aimé que l'histoire mette en exergue la bêtise humaine, notamment dans le fait qu'il faut toujours en faire plus pour plaire au public car c'est un parallèle évident avec nous, les spectateurs. Il est certain qu'on ne découvre plus les dinosaures pour la première fois, et tout comme les clients du parc, on veut voir plus de dinosaures, plus gros, plus puissants... Du coup, tous les thèmes autour de la fable écologique qui était à l'origine des films restent d'actualité et sont traités en toile de fond.

Le casting, dans son ensemble, est vraiment bien. J'avais des doutes sur la dynamique entre Chris Pratt, qui interprète Owen Grady, et Bryce Dallas Howard, qui interprète Claire Dearing, en regardant les extraits mais finalement j'ai trouvé leurs échangent très agréables.

Les deux jeunes frères, Nick Robinson, qui interprète Zach Mitchell, et Ty Simpkins, qui interprète Gray Mitchell, sont attachants.

Et les acteurs secondaires vous réservent quelques bonnes surprises.

Je trouve plus spécifiquement que Chris Pratt réussit à jouer le mâle Alpha tout en restant sympathique tout le temps et à rendre les scènes avec les raptors crédibles alors que ce n'est vraiment pas évident. Il a réellement la bonne carrure pour le rôle.

Fun, divertissant et grand spectacle, voilà ce qu'il me vient à l'esprit en y repensant. Le film n'est pas parfait (la grande réussite de la saga est d'avoir réussi à rendre possible dans l'imaginaire des spectateurs des faits improbables, or je trouve que, dans ce film, toute la scène finale ressort comme assez peu plausible), mais il répond en tous points aux attentes à mon avis. J'ai passé un très bon moment et je vous le conseille.

NOTES DE PRODUCTION

(A ne lire qu'après avoir vu le film pour éviter les spoilers!)

En donnant vie aux dinosaures comme jamais, JURASSIC PARK s’est immédiatement imposé comme une référence de l’imaginaire collectif planétaire. C’est avec ce film pionnier que le public a pu voir, entendre et vivre une rencontre hors norme avec ces créatures extraordinaires surgies du fond des temps.

Blockbuster par excellence, JURASSIC PARK a marqué un tournant dans l’histoire du cinéma et laissé une empreinte indélébile dans notre inconscient. Ce film a révolutionné l’univers des effets visuels et ressuscité les dinosaures pour notre plus grand plaisir. À mi-chemin entre science et fiction, il nous a également mis en garde contre les dangers du sentiment de toute-puissance que peuvent éprouver les humains vis-à-vis de la nature.

Époustouflant, effrayant et palpitant, JURASSIC PARK a redéfini le genre du film d’action et d’aventure en offrant au public un spectacle total. Désormais, l’idée originale de Steven Spielberg, ce parc dont John Hammond rêvait dans le premier film, est une réalité…

Bienvenue à JURASSIC WORLD.

LE RÊVE FOU D’UN VISIONNAIRE

Imaginer Jurassic World

Il y a 20 ans, le docteur John Hammond avait un rêve. Il voulait ouvrir un parc à thème où les visiteurs du monde entier pourraient s’émerveiller devant des dinosaures en chair et en os. Son rêve est enfin devenu réalité : Jurassic World est un parc d’attractions de luxe où des dizaines de milliers de visiteurs peuvent observer et interagir au quotidien avec les plus incroyables créatures préhistoriques qui aient peuplé la Terre.

Situé sur une île au large du Costa Rica et construit autour d’une artère principale bourdonnante d’activité, Jurassic World est un parc ultramoderne rempli d’attractions toutes plus fabuleuses les unes que les autres. Au zoo, les enfants peuvent monter sur de gentils mini-tricératops tandis que la foule assiste au spectacle du mosasaure qui jaillit de la piscine pour gober un requin utilisé en guise d’appât. Les familles peuvent regarder avec fascination et en toute sécurité des dinosaures de multiples espèces parcourir les plaines du parc.

Tout ce qui se passe à Jurassic World est surveillé par l’ambitieuse Claire (Bryce Dallas Howard, LA COULEUR DES SENTIMENTS), la directrice des opérations du parc, qui reçoit la visite inattendue de ses neveux, Zach, 16 ans (Nick Robinson, « Melissa & Joey »), et Gray, 11 ans (Ty Simpkins, INSIDIOUS). La mère des deux garçons, Karen (Judy Greer, ANT-MAN), les a envoyés passer quelques jours à Jurassic World avec leur tante, mais Claire n’a pas le temps de s’occuper d’eux et se contente de leur remettre des passes pour explorer le parc.

Les créatures qui peuplent Jurassic World ont été créées par le Dr Henry Wu (BD Wong, JURASSIC PARK), un généticien jadis employé par InGen, la société à l’origine du premier parc imaginé par John Hammond, et désormais au service du flamboyant milliardaire et bienfaiteur de Jurassic World Simon Masrani (Irrfan Khan, L’ODYSSÉE DE PI). Le succès commercial du parc repose sur la perpétuelle création d’innovations, c’est pourquoi le Dr Wu a été encouragé à repousser les limites éthiques de la science et à créer un dinosaure génétiquement modifié aux capacités inconnues.

La très secrète nouvelle espèce créée par le Dr Wu, dont le profil génétique est classifié, est le gigantesque et mystérieux Indominus rex. Élevé en isolement après avoir dévoré son unique soeur, l’Indominus rex vient d’atteindre sa maturité et n’a pas encore été dévoilé aux visiteurs du parc. Pour l’aider à évaluer la créature et la sécurité de son enclos, Claire rend visite à Owen (Chris Pratt, LES GARDIENS DE LA GALAXIE), un ancien militaire spécialiste du comportement animal qui travaille sur une base de recherche isolée en périphérie de Jurassic World.

Owen étudie depuis plusieurs années un groupe de dangereux vélociraptors avec lesquels il a établi une relation de domination qui repose sur un équilibre précaire entre obéissance forcée et révolte prédatrice. Lorsque l’Indominus rex, dont les capacités physiques et intellectuelles sont encore inconnues, parvient à s’échapper et disparaît dans les profondeurs de la jungle, toutes les créatures de Jurassic World, dinosaures et humains compris, sont menacées.

Pour Claire, deux vies sont précieuses entre toutes : celle de ses neveux, qui ont dévié de leur parcours en gyrosphère – un véhicule qui permet une visibilité à 360 degrés. Avec Owen, elle se lance à la recherche de Gray et Zach tandis que le chaos s’abat sur le parc et que les visiteurs sont transformés en proies. Les dinosaures s’échappent de leurs enclos et se dispersent sur terre, dans le ciel et dans l’eau pour se livrer à une lutte sans merci pour leur survie. Désormais, rien ni personne n’est plus en sécurité sur l’île…

DU RÊVE À LA RÉALITÉ

La naissance de Jurassic World

Successeur de JURASSIC PARK, le premier film de la franchise réalisé par le réalisateur triplement oscarisé Steven Spielberg, JURASSIC WORLD se déroule 22 ans après les événements tragiques d’Isla Nublar. Jurassic World est le premier parc à thème de son espèce au monde ; le premier à allier les merveilles de la science et de l’histoire au confort et au luxe si chers aux voyageurs internationaux. Et tout cela a commencé par une idée qui a germé dans l’esprit brillant du Dr Michael Crichton.

Sorti en 1993, JURASSIC PARK a offert au public une fabuleuse et spectaculaire histoire capable de parler aux spectateurs de tous âges partout dans le monde, et le film est devenu un classique intemporel qui a marqué de façon indélébile l’imaginaire collectif. Tiré du roman de Michael Crichton mélangeant science-fiction et imagination débridée, le film a laissé les spectateurs hors d’haleine, époustouflés, l’esprit hanté par une question : et si tout cela arrivait réellement ?

Steven Spielberg précise : « Jamais nous n’avons eu l’ambition de révolutionner le cinéma. Notre seul objectif était de rendre justice à l’histoire phénoménale écrite par Michael Crichton. Il ne m’appartient pas de décider si tel ou tel film peut être considéré comme une référence. Je cherche juste à raconter des histoires. Il revient à d’autres de dire si ces histoires sont racontées efficacement ou non. Par contre, je sais qu’au plan de la technologie, ce film a marqué une étape essentielle pour toute l’industrie cinématographique. Nous avons créé par ordinateur des personnages qui paraissaient complètement authentiques, quel que soit le type d’éclairage ou même les conditions météo. Nous avions même réussi à animer le T. rex numérique sous la pluie ! »

Après les films suivants – LE MONDE PERDU : JURASSIC PARK en 1997 et JURASSIC PARK III en 2001 – l’avenir de la franchise était resté incertain, tout simplement parce que Steven Spielberg s’est consacré à une multitude d’autres projets. Heureusement pour les fans de la saga, l’idée d’un nouvel opus attendait seulement son heure… Steven Spielberg déclare : « Très souvent, des gens que je n’avais jamais vus me demandaient quand sortirait le prochain JURASSIC PARK. Au bout d’un moment, cela a fait un très grand nombre de gens pour cette seule et unique question, et je me suis remis à y réfléchir. »

Encouragé par ces nombreux fans, Spielberg a rassemblé certaines idées et s’est mis à rencontrer des scénaristes et des auteurs qu’il appréciait pour imaginer comment un parc conçu il y a plus de vingt ans pouvait finalement prendre forme.

Il explique : « JURASSIC WORLD est un peu l’aboutissement de JURASSIC PARK. Nous voulions réaliser notre rêve et créer un parc à thème parfaitement opérationnel, consacré à ce miracle scientifique qui consiste à recréer des dinosaures vivants à partir de leur ADN. C’est la concrétisation du rêve de Michael Crichton, qui est devenu celui du personnage de John Hammond. Nous espérons que JURASSIC WORLD sera le rêve que tous les spectateurs ont toujours eu envie de voir prendre vie sur le grand écran. »

Pour produire le film, Steven Spielberg s’est associé une fois de plus à son fréquent collaborateur Frank Marshall, à qui l’on doit plus de 70 films dont certains des plus grands succès du cinéma (INDIANA JONES ET LE TEMPLE MAUDIT, la trilogie RETOUR VERS LE FUTUR, LA COULEUR POURPRE, L’ÉTRANGE HISTOIRE DE BENJAMIN BUTTON).

Ce dernier était très enthousiaste à l’idée de retourner sur Isla Nublar, l’île légendaire. Il déclare : « JURASSIC PARK est un film culte et les gens se passionnent toujours autant pour les dinosaures, réaliser une suite semblait donc une excellente idée. Il aura fallu tout ce temps pour élaborer la bonne histoire, et l’idée de Steven, qui consistait à faire aboutir le projet et ouvrir au public le parc imaginé par John Hammond, a véritablement été centrale dans le processus. Mais je pense qu’au final, l’attente en valait la peine. » Pour le producteur chevronné Patrick Crowley (la franchise JASON BOURNE), qui a rejoint l’équipe pour mener le projet à bien, l’heure était venue de revisiter l’univers de JURASSIC PARK à l’attention des fans du style emblématique des films Amblin Entertainment.

Il explique : « Je pense que le public n’aurait pas autant apprécié les trois premiers films de la franchise si un autre épisode était sorti en 2005, par exemple. Cela a permis à une nouvelle génération de spectateurs de développer une fascination pour les films des années 90, et à une nouvelle vague de réalisateurs curieux et passionnés par ce type de cinéma d’émerger. »

D’innombrables cinéastes rêvaient de revisiter l’une des franchises les plus populaires de l’histoire du cinéma, mais Steven Spielberg, Frank Marshall et Patrick Crowley se sont mis en quête d’un réalisateur inventif capable de rendre hommage à l’esprit et à l’héritage de la série tout en lui insufflant un nouvel élan créatif. Et c’est Colin Trevorrow qui s’est imposé comme leur digne successeur. Pionnier du court-métrage diffusé sur Internet, Colin Trevorrow a mis en scène son premier long-métrage en 2012. SAFETY NOT GUARANTEED a été salué par la critique et nommé à de multiples récompenses, notamment au Grand Prix du Jury du Festival du film de Sundance et à l’Independent Spirit Award du meilleur premier film. L’originalité et la précision de son travail ont retenu l’attention de Steven Spielberg et Frank Marshall, qui ont vu en lui un cinéaste digne de reprendre le flambeau. Les producteurs étaient persuadés qu’il saurait répondre aux attentes des fans de la série en matière de magie visuelle et de suspense, et raconter une histoire originale.

Steven Spielberg confie : « La dernière scène de SAFETY NOT GUARANTEED m’a convaincu que Colin était celui qu’il nous fallait pour réaliser JURASSIC WORLD. Je n’en revenais pas quand je l’ai vue. Frank m’a montré le film, et c’est là que j’ai su que si Colin se montrait bon lors de notre entretien, on lui confierait le film. Il était totalement enthousiaste, à la fois en tant que fan de la saga et en tant que cinéaste, mais surtout, il avait une vraie histoire à raconter. »

Frank Marshall déclare : « Il était primordial aux yeux de Steven que le réalisateur du film soit avant tout un conteur de talent, et c’est le cas de Colin. Nous avons également découvert qu’il était fan de JURASSIC PARK et nous sentions qu’il saurait retrouver cet émerveillement dans le nouveau volet. » Le style de Colin Trevorrow, qui a grandi en regardant des films produits par Amblin, est indéniablement influencé par celui de Steven Spielberg.

Il commente : « Je suis en partie motivé par l’idée que je représente une génération qui, comme moi, a grandi avec les films de Steven et qui souhaite continuer à voir exister ce genre d’histoires. » Dans cet esprit, l’objectif du réalisateur était de trouver le parfait équilibre entre l’émerveillement et les sensations fortes que sont en droit d’attendre les spectateurs de la franchise, tout en introduisant de nouveaux personnages et une intrigue dignes d’un chapitre inédit.

Il déclare : « Nous ne voulions pas d’un énième film dans lequel les gens ne font que hurler et courir pour échapper à des dinosaures – cela a déjà été fait, et avec brio. Je pense que ce que le public attend, et ce que Steven attend, c’est qu’on lui raconte une histoire de science-fiction qui ait du sens et qu’on explore cet univers familier sous un angle nouveau. »

Toute préoccupation quant à la capacité de ce jeune réalisateur à maîtriser un film de cette ampleur a rapidement été balayée. Patrick Crowley se souvient : « Lorsque j’ai découvert la filmographie de Colin, j’étais un peu inquiet parce qu’il n’avait jamais travaillé sur un film de cette envergure, mais dès le départ il a démontré de vraies qualités de meneur, une réelle détermination et un solide esprit de décision. Ses remarques et ses observations étaient judicieuses et démontraient clairement qu’il avait la maturité nécessaire pour réaliser ce film. »

Colin Trevorrow et son partenaire d’écriture Derek Connolly ont écrit un scénario porté par des personnages forts et une histoire captivante et riche en suspense qui, dans leur esprit, répondait à une question fondamentale. Trevorrow explique : « Pour nous, la question était de savoir ce qui justifierait un nouveau film. Nous avons donc essayé de créer des personnages et une histoire qui le rendent intéressant. » Derek Connolly ajoute : « Nous étions conscients de la difficulté qui nous attendait en termes de narration. Le succès de JURASSIC PARK reposait sur ses personnages et sur un savant dosage d’humour, d’horreur et de science. Et c’est ce que nous nous sommes efforcés de reproduire dans notre scénario. »

La vision artistique de Colin Trevorrow et de Derek Connolly et leur style d’écriture se complètent parfaitement, ce qui leur a permis de définir un ton unique inhérent à l’univers JURASSIC PARK et une histoire originale pour ce nouvel opus très attendu. Derek Connolly reprend : « L’alliance de mon sens de l’humour et du talent de Colin pour construire une histoire nous a aidés à définir le ton du film. Ensemble, nous sommes capables de créer un ton unique que nous ne possédons pas individuellement mais qui se manifeste à chaque fois que nous travaillons en duo. »

L’occasion de collaborer avec les plus grands cinéastes de l’histoire du cinéma a également été décisive pour Colin Trevorrow, qui raconte : « Ce projet m’a enseigné beaucoup de choses. Je sais que je suis capable de réaliser un film qui rendra hommage à l’oeuvre de Steven, mais je suis également ouvert aux remarques, et j’ai énormément appris à la fois dans le domaine de la réalisation et sur l’univers JURASSIC PARK. »

Le réalisateur confie avoir trouvé une âme soeur en Steven Spielberg : « Steven et moi partageons un réel enthousiasme pour ce que nous faisons, et pouvoir discuter avec lui de tout ce qui me passionne dans ce métier a été un grand privilège. J’ai adoré pouvoir réfléchir à de nouvelles idées avec lui, c’est quelque chose que je n’aurais jamais pu imaginer plus jeune. Au plan créatif, on ne peut pas demander mieux. »

Avec JURASSIC WORLD, Colin Trevorrow espère avoir recréé la magie, l’émerveillement et le frisson qui ont tant plu au public dans le premier film de la franchise – un plaisir de spectateur qui reste pour lui un souvenir très fort.

Il raconte : « Je me souviens très clairement que JURASSIC PARK est sorti la veille des grandes vacances, un jour très particulier pour un écolier. L’année scolaire est derrière vous et l’été s’étend à perte de vue, c’est un sentiment de liberté totale, qui pour moi est associé à JURASSIC PARK. »

L’ÉQUIPE DU PARC

Les personnages et les acteurs

Dans tous les films JURASSIC PARK, les personnages occupent un rôle central et permettent d’ancrer l’histoire dans la réalité. Au-delà du pur spectacle, la franchise met en effet en scène des personnages complexes auxquels nous pouvons tous nous identifier sur le plan émotionnel. Le producteur Patrick Crowley déclare : « Tous les films de la série ont en commun des personnages forts sur lesquels l’histoire repose en grande partie. » C’est dans cet esprit que Colin Trevorrow s’est mis en quête de la distribution idéale pour incarner les personnages de JURASSIC WORLD.

Il confie : « Quand on songe aux ambitions d’un film pareil, trouver des acteurs capables d’incarner pleinement ces personnages, de faire en sorte que l’on s’attache à eux et de nous donner l’impression de les connaître depuis toujours était primordial étant donné le caractère extraordinaire de l’histoire. Dans un film où de dangereux dinosaures s’échappent de leur enclos et se mettent à manger les humains, il est essentiel que les personnages soient attachants. »

Owen, le héros de l’histoire, est un homme aussi vif d’esprit qu’il est prompt à l’action. Cet ancien militaire est conscient de la place précaire qu’occupe l’homme dans l’ordre naturel, et il étudie désormais le comportement des vélociraptors dans un complexe situé en périphérie de Jurassic World. Il n’appartient pas au personnel du parc mais a besoin de son soutien financier pour ses recherches, ce qui le place dans une situation délicate. Le premier rendez-vous galant de Claire et Owen a également été le dernier, mais il ne perd pas une occasion de la provoquer, tout en appréciant les moments où elle a besoin de son aide pour le parc. Et Claire n’en a jamais eu plus besoin que lorsque cette crise éclate – une crise qu’elle ne parviendra pas à résoudre avec son équipe habituelle. Tiré de son repaire pour une mission inattendue, Owen va devoir s’en mêler avant que l’enfer ne se déchaîne pour de bon. Ce personnage est un aventurier aguerri dans la veine des héros classiques, un pur et dur qui ne se fie qu’à sa propre intelligence, à son ingéniosité et à son instinct.

Pour le rôle, les cinéastes se sont tournés vers un acteur comique qui s’est illustré depuis dans le film d’action : Chris Pratt, que l’on a dernièrement pu voir dans le rôle de Peter Quill dans le blockbuster LES GARDIENS DE LA GALAXIE. Steven Spielberg raconte le casting et plaisante : « La sécurité n’était pas garantie en faisant appel à Chris Pratt, parce qu’il était sur une série télévisée qui connaissait énormément de succès. Même si j’étais persuadé qu’il avait le cran nécessaire pour ce film et que Colin croyait en lui, on prenait quand même un risque.

Bien entendu, quand LES GARDIENS DE LA GALAXIE est sorti, on s’est tous dit qu’on avait été très malins… » Les cinéastes ont tous été impressionnés par le bout d’essai de Chris Pratt. « Chris est un excellent acteur et il a une présence à l’écran très forte, commente Spielberg. Il a énormément d’humour et un esprit d’équipe solide. Il a tout pour faire une carrière brillante. »

Patrick Crowley déclare : « Owen est solide, indépendant, audacieux et très compétent, et le public veut voir un acteur qui incarne toutes ces qualités. Je ne connaissais pas bien le travail de Chris à part ce que j’avais vu à la télévision, et le voir se transformer en cette figure virile m’a beaucoup impressionné. Quand il est entré dans la peau d’Owen, nous nous sommes tous regardés : nous avions trouvé notre héros. »

Immense fan de JURASSIC PARK, l’acteur se souvient comme si c’était hier d’être allé voir le film au cinéma de la petite ville où il vivait en 1993. « J’avais 14 ans, j’étais très impressionnable et ce film m’a scotché. Mélange détonant entre données scientifiques et pure imagination, il mêlait à merveille suspense, paysages grandioses et intrigue captivante. C’était comme si le cinéma était réinventé sous mes yeux, et c’est à ce moment-là que j’ai pris conscience du pouvoir des films. J’ai attrapé le virus Jurassic Park et suis allé voir le film deux fois ce même weekend. Et puis j’ai passé les 6 mois suivants à essayer d’échapper à des dinosaures imaginaires ! »

Chris Pratt a été attiré par la force, le caractère et l’assurance d’Owen et a dû faire des efforts pour refréner son instinct comique pendant le tournage. Il explique : « Owen est stoïque, prompt à passer à l’acte et extrêmement sérieux, ce qui n’est pas mon cas. Je fais naturellement l’idiot, du coup il fallait que je me souvienne de mettre cet aspect de ma personnalité en sourdine avant chaque prise. » Mais le sérieux du projet a très vite rattrapé l’acteur.

Il raconte : « Le tournage a débuté sur une base aérienne d’où décollaient des avions pendant la Seconde Guerre mondiale. Bryce Dallas Howard et moi portions des vêtements salis par nos aventures dans la jungle et avions de la poussière sur le visage. La scène était tournée en 65 mm et on entendait la caméra tourner. On était face à face et je me suis fait la réflexion qu’on aurait pu se trouver sur le tournage de CASABLANCA ou de n’importe quel autre classique du cinéma. C’est à ce moment que tout est devenu réel pour moi et que j’ai pris conscience de l’importance de ce projet. »

C’est en effet l’actrice réputée Bryce Dallas Howard qui joue face à Chris Pratt. On a pu la voir dans des blockbusters comme la série TWILIGHT ou SPIDERMAN 3, et dans des films dramatiques comme LA COULEUR DES SENTIMENTS et 50/50. Elle incarne ici Claire, la directrice des opérations de Jurassic World, qui fait tout son possible pour que chaque visiteur puisse profiter du parc en toute sécurité. Lorsque tout se passe bien, c’est grâce à elle, mais au moindre problème, elle est tenue pour responsable. Au quotidien, Claire gère les besoins de milliers de visiteurs sans jamais perdre de vue l’objectif commercial du parc ; son travail consiste en effet à s’assurer que Jurassic World reste attrayant aux yeux des visiteurs les plus blasés. Elle veille sur le parc depuis une salle de contrôle aseptisée d’où elle observe à bonne distance tout ce qui se passe, du côté des humains comme des dinosaures. Claire considère les dinosaures comme de simples « attractions » qui ne l’émerveillent et ne l’impressionnent plus. Lorsque la situation tourne mal et que les rôles sont inversés, elle se retrouve dans la peau d’une proie. Outre l’envie de prendre part à la très populaire franchise, l’actrice a été séduite par la trajectoire et la force de caractère de Claire.

Elle commente : « Je trouve fantastique que Colin ait réussi à créer un personnage féminin aussi riche, complexe et émouvant dans le cadre d’un film à sensations. Il s’agit avant tout d’une histoire captivante racontée avec brio. » Lorsqu’on rencontre Claire pour la première fois, sa vie privée a été reléguée à l’arrière-plan ; elle se consacre entièrement à sa vie professionnelle et à la pression (ainsi qu’aux contestables décisions éthiques) qui va avec. Bryce Dallas Howard raconte : « Claire est responsable de tout ce qui se passe dans le parc, elle est bien consciente de la pression financière qui pèse sur elle et cela la pousse à prendre des décisions difficiles. Au fil des événements, elle redécouvre sa propre humanité et sa capacité à s’ouvrir aux autres, et réalise que le but de la vie n’est pas uniquement de réaliser des bénéfices. » Colin Trevorrow déclare : « Bryce est l’une des meilleures comédiennes que compte le cinéma actuel. Elle a fait de Claire une femme que l’on a du mal à apprécier au départ, elle est limite antipathique. Mais Bryce vous entraîne dans son sillage, et à la fin, elle vous a totalement sous son charme. Je suis très fier de ce qu’elle a accompli. Sans son talent, on aurait eu du mal à croire aux événements qui se déroulent, mais grâce à l’authenticité de son jeu, on fonctionne totalement. »

Lorsque le nouveau dinosaure génétiquement modifié du parc commence à développer une intelligence au-delà de toutes les prévisions et à constituer une menace potentielle, Claire sollicite à contrecoeur l’aide d’Owen, un spécialiste du comportement animal avec lequel elle a une histoire personnelle. L’alchimie entre ces deux personnages apparemment opposés mais aussi entêtés l’un que l’autre est indéniable. Chris Pratt commente : « On sait que quelque chose s’est passé entre eux au cours d’un rendez-vous, et Owen taquine volontiers Claire, qu’il trouve bien trop coincée. Ils sont manifestement attirés l’un par l’autre, et cela se sent dans leur façon de s’opposer même au pire de la situation hallucinante dans laquelle ils sont plongés. »

Bryce Dallas Howard a apprécié le caractère romantique de l’histoire et la manière dont cela nourrit l’intrigue – une première dans l’univers JURASSIC PARK. « Ce qu’il y a de fascinant dans cette histoire, c’est que grâce au chaos qui s’abat sur le parc, Claire et Owen réalisent qu’ils ont besoin l’un de l’autre et entreprennent ensemble de sauver ses neveux, le parc et finalement, eux-mêmes. Cette histoire d’amour est unique dans la franchise et c’est ce qui m’a plu. » Bien que les deux acteurs aient eu une idée générale du niveau d’exigence physique imposé par leurs rôles, rien n’avait préparé Bryce Dallas Howard à courir dans la jungle boueuse… en talons hauts. Elle se souvient : « Je n’oublierai jamais le premier jour de tournage dans la jungle. J’ai regardé autour de moi, le sol était couvert de boue, de végétation dense et de pierres, puis j’ai baissé les yeux sur mes chaussures à talons hauts… il ne me restait plus qu’à prier ! Aujourd’hui, je peux mettre que je sais courir en talons dans la jungle dans la section « compétences particulières » de mon CV ! »

Chris Pratt affirme quant à lui que son expérience dans la comédie physique l’a préparé pour les séquences d’action les plus musclées, qui ont été supervisées par le coordinateur des cascades Chris O’Hara (AVENGERS), et le coordinateur des câblages et de la machinerie pour les cascades, Randy Beckman (TED 2). Chris Pratt explique : « Il y a beaucoup de scènes dans lesquelles je cours, je saute, je plonge, je fais des roulades et je donne des coups de poing… Je joue un vrai héros d’action. Mais comme dans la série « Parks and Recreation » je plonge par-dessus des meubles, j’ai des accidents de voiture et je tombe dans les escaliers en rollers, tout ça me vient finalement assez naturellement. Je suis en fait un cascadeur piégé dans le corps d’un acteur ! »

Comme dans la plupart des films de Steven Spielberg, le public découvre Jurassic World à travers les yeux d’un enfant. Au début de l’histoire, Claire reçoit la visite de ses neveux, Gray et Zach, que leurs parents lui ont envoyés pendant qu’ils négocient leur divorce. Gray est un petit garçon de 11 ans curieux de tout et plein d’énergie qui fait preuve d’un enthousiasme sans borne dès l’instant où il embarque sur le ferry pour Isla Nublar. Impatient d’explorer chaque recoin de Jurassic World et attentif aux moindres détails du monde qui l’entoure, il est émerveillé de découvrir en chair et en os les dinosaures qu’il n’avait encore jamais vus que dans des livres. Gray est parti pour vivre la plus grande aventure de sa jeune vie, et sa curiosité naturelle – et la pression de son grand frère – va le pousser bien au-delà de ce que lui auraient permis ses parents.

Le producteur Frank Marshall déclare : « L’histoire est racontée de manière à ce que l’on découvre Jurassic World à travers le regard de Gray, ce qui était très important pour Colin. Il tenait à ce que le public soit d’abord frappé par un sentiment d’émerveillement, et quoi de mieux pour cela que de découvrir le parc grâce à ces deux jeunes garçons ? » Pour interpréter Gray, l’équipe du film a choisi le jeune Ty Simpkins que le public a découvert aux côtés de Robert Downey Jr. dans IRON MAN 3 et dans la série de films INSIDIOUS. Bien qu’il ait été très jeune lorsqu’il a vu JURASSIC PARK pour la première fois, l’acteur se souvient que le film lui a fait forte impression. Il raconte : « J’avais 3 ans quand j’ai découvert JURASSIC PARK, et bien que je ne me souvienne pas l’avoir vu, je sais qu’après j’ai développé une passion pour les dinosaures. JURASSIC PARK a toujours été l’un de mes films préférés, et je n’arrive pas à croire que j’ai la chance de prendre part à cette franchise ! »

Le frère aîné de Gray, Zach, est aussi blasé face aux merveilles de Jurassic World que son cadet est impressionné. Les yeux rivés sur son smartphone, il finit quand même par admettre que le parc est plutôt cool. Même si Tante Claire leur a assigné quelqu’un pour les accompagner, ils ont pour consigne de rester attentifs aux éventuelles menaces qui les guettent dans la jungle…

Pour le rôle de Zach, l’ado de 16 ans à l’attitude hostile, Colin Trevorrow a choisi Nick Robinson, un jeune acteur prometteur qu’il avait repéré dans le film indépendant THE KINGS OF SUMMER. Au cours du processus de casting, Nick Robinson a dû lire plusieurs scènes avec Ty Simpkins, son partenaire potentiel – une expérience qui s’est révélée très utile lors du tournage. Il se souvient : « Il fallait qu’on ait l’air effrayés par un monstre imaginaire, ce qui a été un bon entraînement pour la suite. Ty a été fantastique pendant cette audition et j’ai pris conscience que j’allais devoir me dépasser pour décrocher le rôle. »

Patrick Crowley déclare : « Lorsque Nick s’est présenté, nous avons perçu en lui quelque chose de Montgomery Clift, et je n’ai aucun doute que d’ici quelques années il connaîtra le même succès. C’est un acteur accompli, il incarne Zach avec une justesse extraordinaire, il est tout simplement captivant. » Lorsque le chaos s’abat sur Isla Nublar, les deux frères se retrouvent à la merci des créatures menaçantes tapies dans la jungle luxuriante. Ils ne peuvent compter que l’un sur l’autre pour survivre – une épreuve qui fait tomber les barrières entre eux et les rapproche. Ty Simpkins et Nick Robinson sont devenus très proches hors caméra, et cette relation quasi fraternelle a nourri leur interprétation. Leur partenaire, Bryce Dallas Howard, commente : « Nick et Ty sont comme des frères. Nick a deux petits frères de l’âge de Ty et Ty a un grand frère, ils se sont donc immédiatement comportés comme deux membres d’une même fratrie. Ils confèrent beaucoup de sincérité et d’authenticité à leurs personnages et à la relation qui les unit. »

Pendant le tournage, les deux acteurs se sont laissé guider par Colin Trevorrow, tant sur le plan émotionnel que technique. Nick Robinson déclare : « Pour Colin, la priorité était de s’assurer qu’on exprime des émotions justes et qu’on maîtrise l’aspect technique de la scène, notamment en respectant nos marques, pour n’avoir ensuite plus qu’à intégrer à l’image le dinosaure qui essaye de nous faire la peau ! »

Trait d’union entre passé et présent, le Dr Wu, généticien en chef du Dr Hammond, est le seul personnage à faire son retour dans la série. Il est interprété par BD Wong. Le réalisateur commente : « Nous tenions à intégrer un personnage de JURASSIC PARK dans le film, et bien qu’il n’apparaisse que quelques minutes dans l’original, le personnage du Dr Wu tient un rôle majeur dans le roman de Michael Crichton. Étant donné la place prépondérante de la génétique et de la science dans le film, il était important d’avoir un personnage lié aux événements du passé qui puisse nous replonger dans cet univers. »

C’est le Dr Wu qui a mis au point la technique capable de ressusciter les dinosaures dont l’ADN a été retrouvé dans des moustiques piégés dans de l’ambre. Au cours des 22 ans qui ont suivi les événements désastreux d’Isla Nublar, le Dr Wu a poursuivi son travail novateur avec le soutien de Simon Masrani, le généreux bienfaiteur de Jurassic World. Poussé par sa propre curiosité scientifique et par la soif de sensationnalisme de la direction du parc, le Dr Wu ne se contente plus de ressusciter des espèces disparues : il s’aventure dans le domaine inexploré de la manipulation génétique. Ravi de reprendre son rôle, l’acteur BD Wong a été intrigué par les raisons qui poussent le Dr Wu à se tourner vers des pratiques éthiques contestables, mais il confie avoir compris son point de vue. « Le Dr Wu pense mériter d’être riche et célèbre parce qu’il est le cerveau et le moteur de cette machine qu’est Jurassic World. Il est cependant un peu naïf quant aux conséquences de ce qu’il a créé et de la porte qu’il a entrouverte. »

Jurassic World est le premier parc à thème réellement international, il était donc essentiel pour l’équipe du film que la distribution reflète l’idéal global de Jurassic World. Frank Marshall déclare : « Il était important qu’à l’image du parc, le film ait une saveur internationale. Les acteurs du film viennent des quatre coins de la planète, ce qui est très excitant. » Chargé de réaliser le projet imaginé par le Dr Hammond et de créer un havre de paix où humains et dinosaures peuvent cohabiter, le flamboyant milliardaire Simon Masrani est le bienfaiteur et le représentant de Jurassic Park. Malgré les avertissements d’Owen, Masrani s’intéresse davantage à la manière d’en mettre plein la vue aux visiteurs du parc en créant un dinosaure toujours plus impressionnant qu’aux basses questions de sécurité.

Pour incarner le charismatique entrepreneur, les cinéastes ont fait appel à Irrfan Khan. Ce célèbre acteur indien s’est fait connaître du public international pour ses rôles dans L’ODYSSÉE DE PI d’Ang Lee et SLUMDOG MILLIONAIRE réalisé par Danny Boyle. L’acteur a été séduit par la détermination et la passion de son personnage. Il commente : « Masrani est un entrepreneur qui possède un authentique sens moral. Pour lui, Jurassic World n’est pas uniquement une machine à produire des bénéfices : il porte le rêve de John Hammond et aspire réellement à éduquer les gens en les divertissant. » Connu à l’international pour son travail dans des films tels que INTOUCHABLES et X-MEN : DAYS OF FUTURE PAST, l’acteur français Omar Sy a rejoint la distribution de JURASSIC WORLD dans le rôle de Barry, le partenaire d’Owen et principal dresseur de dinosaures de son équipe. Grand fan de la franchise, l’acteur était très enthousiaste à l’idée de prendre part au film et de vivre une expérience inoubliable.

Il déclare : « La première scène que j’ai tournée est celle dans laquelle je conduis un 4X4 à travers la jungle en pleine nuit. C’était à Hawaï, et j’avais du mal à croire que je me trouvais là ! Quand j’ai réalisé que j’étais à Jurassic World, c’était comme un rêve de gosse qui devenait réalité. » Très intéressé par les résultats de l’étude comportementale sur les vélociraptors menée par Owen et Barry – ainsi que par ses potentielles applications militaires – Hoskins, de chez InGen, attend le bon moment pour s’approprier le travail d’Owen. Il ne considère pas les animaux de Jurassic World comme des créatures sensibles et douées de réflexion mais comme des atouts au potentiel inexploité capables de générer d’importants profits. Cependant, sa cupidité se heurte systématiquement à l’éthique d’Owen et de son équipe. Hoskins est interprété par l’acteur chevronné Vincent D’Onofrio (MEN IN BLACK, « New York – Section criminelle »).

Si sur le papier, Hoskins a tout du méchant du film, l’acteur a un avis plus mesuré sur son personnage : « Il est difficile de dire qu’on joue le méchant dans un film de dinosaures parce qu’en général, ce sont les dinosaures les méchants ! Hoskins est un consultant en sécurité qui préférerait utiliser ces animaux plutôt que de perdre des vies humaines. Un animal n’est pas programmé par ordinateur et ne peut donc pas être piraté. Pouvoir maîtriser les dinosaures grâce à un dispositif placé sur eux pourrait selon lui avoir de multiples utilités et éviterait de mettre la vie d’humains en danger. »

Chris Pratt commente : « Le véritable ennemi dans le film, c’est le progrès, et Hoskins est un agent au service du progrès. Beaucoup de recherches scientifiques sont financées pour leurs applications militaires, c’est la manière dont fonctionne le monde. » Le producteur Frank Marshall déclare : « Il fallait un acteur du talent de Vincent D’Onofrio pour qu’Hoskins ne se résume pas à une caricature. Les gens comme Hoskins, qui veulent s’approprier les innovations scientifiques et les utiliser à des fins tout sauf altruistes, existent vraiment. Vincent est un acteur remarquable et nous avons pris beaucoup de plaisir à le regarder incarner ce personnage sombre. »

Lowery est le fidèle bras droit de Claire ; il est au fait de tout ce qui se passe dans Jurassic World grâce aux nombreuses caméras disséminées dans le parc. Le chaos qui règne sur le poste de travail de l’ingénieur technique et son attitude impertinente dissimulent en réalité un grand respect pour les créatures qu’il surveille. Pour incarner ce personnage, Colin Trevorrow s’est tourné vers son ami et collaborateur Jake Johnson (« New Girl », COPS : LES FORCES DU DÉSORDRE), qu’il avait déjà dirigé dans SAFETY NOT GUARANTEED. Le talent comique de l’acteur a permis à Colin Trevorrow d’insuffler un mélange de légèreté et de sérieux au personnage. Jake Johnson était conscient de l’importance de l’humour dans un film d’action et d’aventure aussi intense que JURASSIC WORLD.

Il déclare : « Colin voulait des acteurs comiques pour certains rôles afin d’intégrer un peu d’humour et de légèreté à l’histoire. À chaque fois qu’on pouvait improviser et essayer de faire rire, on le faisait. » Tout comme pour ses partenaires, tenir un rôle dans la franchise JURASSIC PARK est une opportunité que l’acteur n’aurait manquée pour rien au monde. Il explique : « Les plus jeunes ressentiront devant ce film ce que nous-mêmes avons ressenti en voyant JURASSIC PARK ; ils seront aussi impressionnés et médusés que nous l’avons été. En tant qu’acteur, on n’a pas souvent la chance de pouvoir prendre part à un tel projet, et c’était un immense privilège. »

LE PARC EST OUVERT

Les décors

Jurassic World est une première mondiale dans le domaine des parcs de loisirs. On y trouve un centre d’accueil étincelant qui abrite une exposition entièrement interactive, une rue principale et une promenade animées, un amphithéâtre aquatique où des dinosaures dressés se produisent lors de spectacles, une immense volière et un zoo où les plus petits peuvent approcher et toucher ces animaux extraordinaires. Les nombreuses installations et attractions du parc présentent des dinosaures de toutes tailles et de toutes formes pour le plus grand plaisir des milliers de visiteurs quotidiens. Colin Trevorrow et l’équipe créative du film ont choisi de créer un univers visuel plus réel que fantastique.

Le réalisateur commente : « Il était important pour nous de créer un lieu qui puisse exister dans le monde contemporain et non un décor de science-fiction futuriste. Nous voulions que les visiteurs puissent approcher les dinosaures et pénétrer dans leur monde comme l’avait jadis rêvé John Hammond. » C’est au chef décorateur chevronné Ed Verreaux qu’est revenue la mission de donner vie à Jurassic World. Il a entamé sa carrière auprès de Spielberg comme illustrateur sur LES AVENTURIERS DE L’ARCHE PERDUE et E.T., et a par la suite été chef décorateur de superproductions comme X-MEN : L’AFFRONTEMENT FINAL et RUSH HOUR 3. Sa longue expérience sur la franchise JURASSIC PARK en faisait le candidat idéal pour créer et moderniser l’univers de ce nouvel opus : il avait en effet travaillé en tant qu’illustrateur auprès du chef décorateur Rick Carter sur le film original avant d’endosser le rôle de chef décorateur sur JURASSIC PARK III. Ed Verreaux était enthousiaste à l’idée d’insuffler une esthétique moderne à ce nouvel opus tout en rendant hommage à l’héritage du premier film de la franchise. Il déclare : « Nous avons réinventé l’univers de JURASSIC PARK pour la jeune génération. Tout a changé depuis le premier film, il y a 24 ans, mais cela ne nous empêche pas de faire des références aux précédents épisodes, car ce sont eux qui ont défini l’esthétique de JURASSIC WORLD. »

Colin Trevorrow a pris beaucoup de plaisir à collaborer avec Ed Verreaux et son équipe créative pour réaliser sa vision : « C’est un immense privilège de pouvoir travailler avec les plus grands artistes et créateurs de l’industrie cinématographique pour donner vie à ces idées. Je pense que l’univers de ce film laissera une marque durable qui le distinguera des autres films de la saga. » Les majestueux paysages de JURASSIC PARK, dans lesquels le public a découvert ces immenses créatures préhistoriques pour la première fois, font désormais partie de l’histoire du cinéma. Les scènes qui se déroulent sur Isla Nublar ont été tournées à Hawaï, archipel dont les paysages verdoyants et les majestueux sommets servent de doublure à l’île du Costa Rica. L’équipe a été agréablement surprise de découvrir que la majorité des décors originaux étaient encore intacts, ce qui lui a permis de s’approprier l’univers visuel du premier film sans avoir trop recours aux images de synthèse.

Le producteur Patrick Crowley déclare : « Nous avions besoin d’un cadre luxuriant pour tourner les scènes qui se déroulent dans la jungle, et tous les films de la franchise ont été tournés à Hawaï. De plus, nous souhaitions emmener le public dans des lieux où il ne peut pas vraiment se rendre seul, et il y a des endroits tellement denses et coupés du monde à Hawaï qu’on se croirait dans le royaume de Tarzan ! » Pour Frank Marshall, revenir à Hawaï était un peu comme remonter le temps. Il raconte : « C’était magique de se retrouver dans les mêmes décors plus de 20 ans après. Au milieu de cette vallée entourée par une chaîne de montagnes, j’ai vraiment pris conscience que je me trouvais dans Jurassic World. »

Le tournage a débuté le 14 avril 2014 sur l’île d’Oahu, au zoo d’Honolulu, transformé comme par magie en zoo éducatif peuplé de dinosaures. Pour rendre hommage aux terres sacrées sur lesquelles l’équipe allait filmer, la production a commencé par participer à une cérémonie de bénédiction spirituelle afin d’entamer le tournage sous les meilleurs auspices. Patrick Crowley commente : « Pendant le tournage de JURASSIC PARK, un ouragan avait détruit tous les décors du film, c’est pourquoi nous étions prêts à tout pour que cela ne se reproduise pas. Les acteurs et les techniciens ont fait preuve d’un grand respect. On pourrait croire qu’une équipe de tournage qui a travaillé dans le monde entier serait blasée par ce genre de choses, mais tout le monde a écouté attentivement ce qui se disait et a pris cette cérémonie à coeur. »

Au cours des 33 jours de tournage sur Oahu et Kauai, les cinéastes ont utilisé les spectaculaires paysages naturels de l’archipel pour définir l’échelle et la portée du film. De retour à Kualoa Ranch sur Oahu, Ed Verreaux et son équipe ont construit un enclos à dinosaure grandeur nature pour accueillir la créature génétiquement modifiée créée par les scientifiques du parc. Kualoa Ranch a également servi de toile de fond à de nombreuses scènes d’extérieur, dont celles qui se déroulent autour du bungalow d’Owen, sur l’héliport à flanc de montagne de Simon Masrani et dans la majestueuse Gyrosphere Valley, où les visiteurs du parc peuvent monter à bord d’une gyrosphère et parcourir la vallée au milieu de divers troupeaux de dinosaures géants. En postproduction, le montage de toutes ces images a permis de donner vie à Jurassic World dans toute son ampleur. Ayant la forme d’un globe, la gyrosphère peut accueillir deux personnes et les emporter au coeur des merveilles du parc. Une fois installés en toute sécurité à l’intérieur, les passagers peuvent se déplacer librement dans les limites de Gyrosphere Valley afin d’admirer à leur rythme les paysages spectaculaires et les créatures autrefois disparues. La gyrosphère est équipée d’un moniteur qui permet d’identifier les dinosaures rencontrés, du puissant apatosaure au stégosaure, en passant par le fascinant Parsaurolophus ou le tricératops. Au cœur de ce parc d’une valeur de 1,2 milliard de dollars se situe Main Street, une rue commerçante animée où les visiteurs peuvent trouver différentes boutiques, des restaurants et des divertissements. Pour ceux qui veulent ramener des souvenirs de leur voyage, direction Jurassic Traders, la boutique où l’on trouve tous les jouets et produits dérivés imaginables. Et pour ceux qui ont envie d’aller au cinéma, l’IMAX projette PTEROSAURIA. Il était crucial aux yeux du réalisateur et des producteurs que Jurassic World ait tout d’un parc d’attractions réel, avec ses magasins et ses restaurants, comme on peut en trouver par exemple à Universal Studios Hollywood. Ainsi, entre Main Street et la promenade, les visiteurs séjournant au Isla Nublar Hilton ont le choix entre la cuisine japonaise chez Nobu, américaine chez Winston’s (baptisé en l’honneur du légendaire Stan Winston) ou mexicaine chez Jimmy Buffett’s Margaritaville. Pour prolonger la soirée, ils peuvent même aller danser en boîte de nuit ou prendre un café au Starbucks d’Isla Nublar. Le chef décorateur Ed Verreaux et son équipe ont eu pour mission d’imaginer et de construire un véritable parc à thème en très peu de temps – un véritable défi créatif.

Le producteur Patrick Crowley déclare : « Ed a joué un rôle majeur dans la conception de Jurassic World. Contrairement à des parcs comme Universal Studios ou Six Flags, qui se sont développés sur plusieurs années, Ed n’a eu que quelques mois pour créer Jurassic World et il nous a tous épatés. »

Le complexe décor de Main Street a mis l’équipe au défi car les cinéastes

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