Action/Fantastique/Aventure/Chouette divertissement
Réalisé par Marc Webb
Avec Andrew Garfield, Emma Stone, Jamie Foxx, Dane DeHaan, Campbell Scott Michael, Embeth Davidtz, Colm Feore, Paul Giamatti, Sally Field, Denis Leary...
Long-métrage Américain
Titre original : The Amazing Spider-Man 2
Durée : 2h23m
Année de production : 2014
Distributeur : Sony Pictures Releasing France
Site officiel : http://www.theamazingspiderman.fr/
Facebook : https://www.facebook.com/SpiderMan.LeFilm
Twitter : https://twitter.com/SonyPicturesFr et #SpiderMan
Date de sortie sur les écrans américains : 2 mai 2014
Date de sortie sur nos écrans : 30 avril 2014
Résumé : Ce n’est un secret pour personne que le combat le plus rude de Spider-Man est celui qu’il mène contre lui-même en tentant de concilier la vie quotidienne de Peter Parker et les lourdes responsabilités de Spider-Man. Mais Peter Parker va se rendre compte qu’il fait face à un conflit de bien plus grande ampleur. Être Spider-Man, quoi de plus grisant ? Peter Parker trouve son bonheur entre sa vie de héros, bondissant d’un gratte-ciel à l’autre, et les doux moments passés aux côté de Gwen. Mais être Spider-Man a un prix : il est le seul à pouvoir protéger ses concitoyens new-yorkais des abominables méchants qui menacent la ville. Face à Electro, Peter devra affronter un ennemi nettement plus puissant que lui. Au retour de son vieil ami Harry Osborn, il se rend compte que tous ses ennemis ont un point commun : OsCorp.
Bande annonce (VOSTFR)
Ce que j'en ai pensé : J'ai eu la chance de découvrir THE AMAZING SPIDER-MAN : LE DESTIN D'UN HÉROS ce matin en avant-première. Marc Webb, le réalisateur, a gardé exactement le même type de réalisation que dans The Amazing Spider-Man (2012). Le spectateur replonge immédiatement et facilement dans l'univers du tisseur, les repères sont là.
Il y a un bon équilibre entre les scènes d'action, l'humour (bien présent et il fonctionne parfaitement), les sensations et la narration. Certaines scènes sont particulièrement spectaculaires et très réussies. Encore plus, lorsqu'elles sont guidées par l'émotion et/ou la tension.
Il ne faut pas être trop regardant sur quelques détails scénaristiques qui facilitent le récit mais ne sont pas très cohérents ou bien expliqués. On sent également certains moments placés comme si le scénario devait répondre à une liste de desiderata de sentiments à mettre en scène. Mais, peu importe, parce que l'enthousiasme de retrouver les personnages et le dynamisme du film l'emporte sur ces imperfections. L'histoire se suit facilement. Les rapports entre les personnages sont faciles à comprendre et l'intrigue aisée à suivre.
Dans le rôle de Peter Parker/Spider-Man, on retrouve l'excellent Andrew Garfield. Il joue toute la palette des émotions en restant super cool. Il assure vraiment bien dans ce rôle.
Avec Emma Stone, qui interprète l'adorable, intelligente et amusante Gwen Stacy, ils forment un super duo. Ils sont très attachants.
J'ai eu plaisir à retrouver Sally Field dans le rôle de Tante May. Elle est toujours aussi touchante.
La très bonne surprise, c'est Dane DeHaan que j'ai trouvé parfait dans le rôle de Harry Osborn.
J'ai été moins convaincue par le personnage d'Electro. J'ai trouvé Jamie Foxx plus intéressant en Max Dillon que dans le costume de cet être maléfique.
Le spectateur connaisseur s'amusera des références au Daily Bugle et du caméo de Stan Lee. Par contre, n'attendez pas une scène post générique, il n'y en a pas.
A mon avis, cette saga s'adresse prioritairement à un public jeune et cet opus réunit tous les ingrédients d'un blockbuster fait pour plaire à sa cible.
J'ai passé un très bon moment. THE AMAZING SPIDER-MAN : LE DESTIN D'UN HÉROS est un divertissement à grand spectacle avec des acteurs principaux toujours au top et quelques surprises à nous dévoiler pour notre plus grand plaisir. Sans aucun doute, si vous avez aimé le premier opus, vous ne voudrez pas rater celui-là!
NOTES DE PRODUCTION
(A ne lire qu'après avoir vu le film pour éviter les spoilers!)
LE PLUS GRAND COMBAT DE SPIDER-MAN
Andrew Garfield reprend le rôle-titre de THE AMAZING SPIDER-MAN : LE DESTIN D’UN HÉROS, deux ans après avoir ouvert un nouveau chapitre dans l’histoire du super-héros avec THE AMAZING SPIDER-MAN, succès planétaire ayant engrangé plus de 750 millions de dollars de recettes dans le monde. Il déclare : « C’est dur d’être Peter Parker, mais c’est fabuleux d’être Spider-Man ! Lorsqu’il est Peter Parker, c’est un garçon qui partage les mêmes soucis que tous les autres : les filles et l’argent. Endosser le costume de Spider-Man est une formidable libération. Il peut enfin respirer. Spider-Man sait toujours trouver la meilleure solution : il véhicule le bien, il a l’héroïsme dans la peau et sauve des gens. Il y prend beaucoup de plaisir et cela exalte son côté ludique. » Marc Webb revient lui aussi derrière la caméra. Pour le réalisateur, l’un des enjeux clés de ce nouveau film était de saisir l’intelligence innée de Peter Parker, surtout lorsqu’il est Spider-Man. Il déclare : « Nous avons voulu rendre ce volet plus ludique, plus drôle. Tout est dans les comics : ses plaisanteries, sa drôlerie et sa légèreté. C’est ce qui explique en partie sa popularité et c’est ce que j’adore vraiment chez lui. » Mais la vie est loin d’être une partie de plaisir pour Peter. Son serment de protéger ses concitoyens va le confronter à la plus puissante entreprise newyorkaise : Oscorp. Celle-là même qui avait autrefois employé son père et joué un rôle dans la disparition de ses parents. Elle semble à présent abriter les nouveaux adversaires de Spider-Man. Leurs pouvoirs et leurs ressources issues d’une technologie de pointe sont redoutables.
Le producteur Matt Tolmach déclare : « Dans ce film, les enjeux n’ont jamais été aussi critiques. Pour Spider-Man, il s’agit d’affronter des ennemis qui se sont ligués contre lui et sont tous liés à Oscorp ; quant à Peter, il découvre que ses choix et les promesses qu’il tente de tenir auront un impact concret sur son existence et sur celle de ses proches. » Le producteur Avid Arad commente : « Dans ce nouveau volet, Spider-Man adore ce qu’il est, cela saute aux yeux. Comme dans tous les autres SPIDER-MAN, Peter voit son quotidien bouleversé par son double héroïque. Et le grand méchant de l’histoire se nomme cette fois Oscorp. Tout est lié à cette entreprise diabolique : la vie de Peter, de son père, de Harry et de tous les nouveaux super-méchants. » Marc Webb développe : « Oscorp a été bâtie dans un seul but : maintenir Norman Osborn en vie. Il est atteint d’une terrible maladie et le capital de la société a servi à créer la section des Projets Spéciaux : une réponse délirante à un problème tout simple. Sauf que Norman Osborn est immoral : au coeur de ce secteur se dissimulent des forces obscures et maléfiques que personne ne souhaite voir lâchées dans la nature. » Quant à Electro et au Bouffon Vert que Spider-Man va devoir affronter, ils ont des motivations différentes de s’attaquer au monte-en-l’air et, d’une certaine façon, estiment ne pas combattre le même adversaire.
Comme l’explique Alex Kurtzman, l’un des scénaristes : « L’un déteste Spider-Man ; l’autre hait Peter Parker. Ils veulent tuer la même personne mais pour des raisons différentes. Ils finissent donc par faire équipe, et sont tous deux submergés par leurs émotions. » Pour Jamie Foxx, qui incarne Electro, intégrer la saga SPIDER-MAN est une expérience unique. Il confie : « C’est formidable d’être dans un film comme celui-ci. La première fois que j’ai mis les pieds sur le plateau, je suis tombé sur Andrew en costume. C’était historique ! On fait partie d’une aventure que les gens adorent parce qu’elle appartient à notre patrimoine culturel. Cela avait du sens pour moi et c’était une responsabilité que j’ai prise très au sérieux. J’ai voulu faire d’Electro un adversaire de taille pour Spider-Man. » Toute l’équipe du film devait garder à l’esprit que c’est l’homme derrière le masque qui fait de Spider-Man le héros qu’il est. Marc Webb confirme : « Quand il est Spider-Man, Peter s’éclate à combattre le crime, à mettre K.O. les brutes épaisses et à voltiger sur les hauteurs de la ville. Mais lorsqu’il redevient un jeune homme ordinaire, ses problèmes le sont tout autant. Peter est juste un garçon amoureux. Et lorsque Gwen a l’occasion de réaliser son rêve de toujours, il est confronté à la dure réalité que nous connaissons tous : le plus difficile en amour est parfois de laisser partir la personne que l’on aime. »
Matt Tolmach reprend : « Peter Parker cherche constamment à trouver le juste équilibre entre sa condition de jeune homme, de fiancé et de super-héros. Il veut tout concilier ; il croit pouvoir être les trois. Sauf que l’existence est faite de choix et de compromis. C’est un des fondamentaux de la mythologie Spider-Man et ce sera son éternel dilemme. Dans ce film, la succession des événements va obliger Peter à faire des choix décisifs dont il ne maîtrise pas forcément la portée. » Peter avait promis au père de Gwen, juste avant sa mort, qu’il resterait à l’écart pour mieux la protéger, mais l’amour est décidément plus fort que tout. Elle est son âme soeur, intellectuellement et sentimentalement. Emma Stone, qui reprend son rôle de Gwen Stacy, déclare : « Gwen est major de sa promotion, elle est sur le point d’entrer à Columbia mais elle a aussi été acceptée à Oxford. Elle devrait savourer ce moment mais elle affronte aussi la mort de son père et s’interroge sur sa place auprès d’un garçon aussi compliqué que Peter. Savoir que le public accroche à l’histoire de Gwen est réjouissant, parce que c’est un rôle complexe, passionnant à jouer. »
Pour la production, l’histoire de Gwen Stacy était d’autant plus intéressante à développer qu’elle a marqué un tournant dans l’histoire des bandes dessinées. La perspective de la transposer le plus fidèlement possible à l’écran était très séduisante. Marc Webb explique : « Tous les précédents SPIDER-MAN ont fait référence à l’histoire de Gwen Stacy, mais nous avons voulu lui rendre hommage d’une autre manière. Si nous prenons des libertés cinématographiques, notre inspiration puise directement sa source dans les comics. Le numéro 121 de Amazing Spider-Man est l’un des plus profonds de la saga au sens où il marque à jamais Peter Parker. Ce sont les choix du héros qui déterminent le destin de Gwen. Grâce à cet épisode, la bande dessinée a opéré un virage en gagnant davantage de complexité dramatique, ce qui nous a permis par ricochet de donner au film une tonalité shakespearienne, voire lyrique. » Réalisateur de (500) JOURS ENSEMBLE et THE AMAZING SPIDER-MAN, Marc Webb revient à la barre du second volet des aventures de l’homme-araignée. Avi Arad commente : « Marc Webb a prouvé qu’il maîtrisait tous les ingrédients d’un film consacré à Spider-Man. Parmi toutes ses qualités, il y a cet amour véritable des personnages et de l’histoire combiné à son savoir-faire en matière d’action et de gros blockbuster. Il est doué pour donner de l’ampleur à un film de super-héros bourré d’action. Et même lorsqu’il s’agit de la scène la plus spectaculaire, Marc ne perd jamais de vue ses personnages, ce qui donne à ses films un supplément d’âme. À partir de l’instant où l’on est convaincu que le personnage est la pierre angulaire de tout le film, chaque plan doit en témoigner. Marc a également un sens de l’humour très aiguisé qui rend justice à l’un des grands traits de la personnalité de Spidey : la drôlerie. » Marc Webb explique : « Les histoires de super-héros aiment à repousser les limites, physiques comme émotionnelles. S’il y a un point sur lequel je m’identifie à Spider-Man, c’est son absence de stoïcisme. Après tout, c’est un gamin. Et cela me paraît fondamental que les héros montrent leurs émotions avec justesse, authenticité et honnêteté. Dans mes films, j’aime voir les gens tomber le masque, qu’il s’agisse de moments de bonheur ou de souffrance. »
Le réalisateur poursuit : « La relation entre Peter et Gwen est au coeur du film. Ce qui arrive à Spider-Man est crucial mais c’est l’identité secrète de Peter Parker qui est mise en péril, ce qui est très difficile à gérer pour lui. À mesure que grandit la menace représentée par Oscorp, dont notre héros ne saisit pas pleinement la portée, Peter réalise qu’il doit en même temps résoudre un problème bien plus délicat : comment préserver son amour pour Gwen ? C’est la partie la plus importante du film, celle à laquelle le public peut s’identifier le plus fortement. » Voilà ce qui distingue, selon Marc Webb, THE AMAZING SPIDER-MAN : LE DESTIN D’UN HÉROS des autres SPIDER-MAN. « Ce film offre autant sinon davantage de spectacle et d’action que n’importe quel autre. Il est très spectaculaire. Mais ce feu d’artifice visuel, cette action époustouflante n’a aucun sens si le public se moque des personnages. Des conflits qui agitent Peter Parker naît le récit tendre et humain du passage à l’adulte d’un gamin. Ce thème, nous l’avons développé sous un angle épique et lyrique, mais il n’en demeure pas moins essentiel, délicat, magnifique, drôle et divertissant en soi. »
Le réalisateur ajoute : « Les superpouvoirs de Peter ne sont qu’une part de son héroïsme, et certainement pas la plus importante. C’est sa personnalité, son intégrité qui font de lui ce qu’il est vraiment. » Ce second volet a été écrit par Alex Kurtzman & Roberto Orci & Jeff Pinkner déjà auteurs de franchises cinématographiques à succès (STAR TREK, TRANSFORMERS) et de séries télé novatrices (« Alias », « Fringe » entre autres). James Vanderbilt a participé à l’histoire. Pour Avi Arad, « Le trio a fait souffler un vent de fraîcheur sur la franchise. THE AMAZING SPIDER-MAN : LE DESTIN D’UN HÉROS est très différent des autres SPIDER-MAN sur plusieurs points : son ampleur, son intensité dramatique, son humanité, la crédibilité des personnages et son humour, par exemple dans la scène où Peter et Gwen posent les règles régissant leur relation. Notre équipe de scénaristes a écrit une histoire pleine d’espoir, qui va parler à tous et donner envie d’en voir davantage. » Marc Webb ajoute : « Lorsque nous avons commencé à développer l’histoire, nous nous sommes demandé où Peter en était dans sa vie. Les scénaristes ont intelligemment creusé des aspects du personnage auxquels nous n’avions pas songé auparavant. »
Pour autant, Alex Kurtzman, Roberto Orci et Jeff Pinkner ont pris soin de respecter l’univers mis en place dans THE AMAZING SPIDER-MAN. Alex Kurtzman confie : « Nous avions adoré le ton du film. Il était ancré dans la réalité, à la fois novateur et respectueux dans son approche du mythe : en fait, il le révélait sous un nouveau jour. Nous avons dû à la fois nous montrer à la hauteur du premier volet et lui insuffler du sang neuf. THE AMAZING SPIDER-MAN laissait tellement de questions en suspens que nous avions matière à réflexion. » Jeff Pinkner précise : « THE AMAZING SPIDER-MAN : LE DESTIN D’UN HÉROS dépeint le processus de maturité chez Peter, non seulement à travers sa relation avec Gwen, mais aussi son passage de l’adolescence à l’âge adulte. Peter va devoir affronter le fait que la vie est courte et éphémère, que les relations vont et viennent, et que le mieux à faire est d’essayer de profiter du temps qui nous est imparti. » Alex Kurtzman souligne : « Si certaines libertés concernant la narration ont été prises, le scénario est resté fidèle aux fondamentaux des comics. Nous avions un défi passionnant à relever : comment rester fidèles à l’esprit et aux origines des personnages tout en remettant l’histoire au goût du jour ? Nous devions faire honneur à ces grands noms qui nous avaient précédés. La collection des Ultimate Marvel nous a énormément aidés parce qu’elle traçait la meilleure voie à suivre. »
LES PERSONNAGES
Peter Parker / Spider-Man
Andrew Garfield, lauréat d’un BAFTA Award du meilleur acteur, avait donné une nouvelle image du super-héros dans THE AMAZING SPIDER-MAN. Le voilà de nouveau dans la peau du célèbre monte-en-l’air. Avi Arad observe : « C’est un rôle plutôt complexe. Spider-Man peut faire des choses dont Peter serait bien incapable, mais c’est ce dernier qui est l’âme du personnage. Stan Lee et Steve Ditko ont créé un personnage incroyablement dense, et son interprète hérite de deux rôles, Peter Parker et Spider-Man. Mais Andrew peut tout faire, c’est le meilleur acteur que j’aie vu depuis des années. Il porte toute l’humanité du personnage, il sait créer le conflit et l’émotion ; il peut même effectuer toutes les cascades que nous pouvons lui laisser faire. C’est vraiment un jeune homme incroyable. Cerise sur le gâteau, Andrew possède un sens de l’humour et du comique, à la fois physique et mental, en totale adéquation avec le caractère de Spider-Man. » Andrew Garfield était impatient de reprendre son rôle, notamment parce que c’est un fan pur et dur du super-héros.
Il confie : « Je sais combien c’est important d’être fan et ce que Spider-Man peut apporter aux petits comme aux grands. Lorsque l’on est familier du personnage, que l’on se sent des affinités avec lui, c’est rassurant de savoir que celui qui l’interprète fera du bon boulot. Quels que soient les soucis que vous rencontrez dans la vie, Spider-Man est la preuve que vous pouvez les surmonter, parce que Peter Parker passe par là aussi et qu’il y parvient. C’est comme s’il vous tendait la main pour vous dire : ‘Ne t’inquiète pas, ça va aller’ ». Pour Andrew Garfield, Spider-Man est le protecteur ultime des petites gens : « Il a un sens des responsabilités et une fibre héroïque surdéveloppés, mais aussi un sens très aigu de la justice. Cela ne s’apprend pas, on naît avec. » L’acteur explique : « La production a voulu que Peter se dévoile davantage dans ce second volet, revenant ainsi aux sources du personnage décrit dans les bandes dessinées. Si Peter Parker peut se prendre les pieds dans le tapis, Spider- Man, lui, tire le tapis de sous les pieds de n’importe qui. C’est un rusé. Et ce qui caractérise un malin comme Spider-Man, c’est sa capacité à retourner les faiblesses de ses ennemis contre eux, plutôt que de distribuer les coups. »
Pour être à la hauteur du défi, Andrew Garfield a étudié puis pratiqué les grands maîtres : « Cal McCrystal était notre ‘conseiller en clowneries’, c’est-à-dire notre consultant en comique corporel. Certaines scènes et idées m’ont été directement inspirées par nos conversations. J’admire aussi le talent de Charlie Chaplin et de Buster Keaton. Spider-Man pratiquant le même genre d’excentricités physiques, nous nous sommes inspirés de ces grands de l’humour visuel. » Même si le héros masqué affronte une horde de super-méchants ligués contre lui, Peter doit aussi faire le point sur celle qui illumine son existence : Gwen Stacy. Le jeune homme a beau garder en mémoire la promesse faite au Capitaine Stacy, il ne peut la tenir. Andrew Garfield explique : « Peter et Gwen se sont donné une chance. Pour le meilleur et pour le pire, Peter se sent investi d’une énorme responsabilité. C’est difficile de vivre avec l’idée qu’il a trahi sa promesse, mais il lui est impossible de vivre sans Gwen. Il se sent coupable mais le destin l’a uni à Gwen de manière évidente. Peter est un jeune homme déchiré, désorienté, qui s’efforce de trouver la meilleure solution. »
Gwen Stacy
Andrew Garfield s’est montré enthousiaste à l’idée de retrouver sa partenaire Emma Stone. Il commente : « Elle fait en sorte que vous restiez vigilant et que vous bossiez votre rôle pour ne pas perdre le rythme. Elle rebondit sur tout ce que vous pouvez dire ou faire. C’est l’actrice la plus talentueuse que je connaisse. » Emma Stone raconte : « Avant de rencontrer Andrew sur THE AMAZING SPIDER-MAN, je n’avais pas vu grand-chose de lui. Aujourd’hui, je sais qu’il a d’immenses capacités. C’est un honneur de travailler avec un tel acteur. J’apprends énormément à ses côtés : il répète beaucoup en amont, il est méticuleux et courageux. Il donne beaucoup de profondeur à son personnage. »
Avi Arad ajoute : « Emma Stone est Gwen. C’est un merveilleuse actrice qui apporte au film charme, amour, légèreté et un souffle d’indépendance. Elle incarne notre idéal féminin : intelligente, ambitieuse et loyale. » Matt Tolmach poursuit : « Gwen est une femme de caractère, un personnage fort en soi. Elle n’est pas du genre à attendre que Peter Parker se décide à vivre ou non avec elle. Elle nourrit des rêves tout aussi importants que ceux de Peter. » THE AMAZING SPIDER-MAN : LE DESTIN D’UN HÉROS ouvre d’ailleurs sur la scène de remise des diplômes, au cours de laquelle Gwen triomphe comme major de sa promotion. Emma Stone commente : « À la fin du premier volet, Gwen et Peter s’étaient séparés mais visiblement, ça n’a pas duré longtemps. Gwen a beaucoup de choses à régler. Elle est censée entrer à l’université de Columbia, elle va peut-être aussi intégrer Oxford et s’interroge sur sa relation avec un garçon aussi compliqué que Peter. » Reprendre le rôle mythique de Gwen Stacy a été un bonheur pour Emma Stone, qui confie : « Gwen est un personnage tellement important dans l’univers de Spider-Man ! Le sort que le destin lui réserve reste un sujet de conversation enflammée.
Marc s’est pris de passion pour cette histoire et en livre sa version au fil de la saga. Avant d’auditionner pour THE AMAZING SPIDER-MAN, j’avais lu ce qui concernait Gwen : plus j’avançais dans son histoire, plus j’avais envie de l’incarner. » Emma Stone déclare : « Gwen a une vision bien différente des relations amoureuses de celle de Peter, une vision investie et responsable. C’est une femme déterminée à faire ses propres choix, sans avoir besoin de protection masculine – Spider-Man inclus. Peter avait juré de ne plus approcher Gwen – ce qu’elle sait parfaitement – mais elle préfère être avec lui. Et pas seulement parce qu’ils sont amoureux. Son père est mort, ce qui lui a donné une conscience aiguë du temps qui passe et de sa fugacité. Peter en est moins convaincu, ce qui crée beaucoup de tensions entre eux tout au long du film. »
En même temps, il y a comme une menace qui plane sur leur relation. Marc Webb commente : « Gwen a sa propre existence à mener. Elle a la chance de pouvoir partir étudier en Grande-Bretagne. Elle veut devenir médecin et sauver des vies. Elle est promise à un bel avenir. Peter est heureux pour elle : il voudrait la laisser partir mais n’y arrive pas. Il l’aime. C’est son âme soeur et il lui est follement attaché, comme on peut l’être quand on est adolescent. »
Max Dillon / Electro
L’héroïsme de Spider-Man et la mission de protection de New York qu’il s’est donnée vont évidemment contrarier l’histoire d’amour entre Gwen et Peter. Dans THE AMAZING SPIDER-MAN : LE DESTIN D’UN HÉROS, le super-héros mène un combat titanesque et la production lui a concocté un adversaire à sa mesure, un méchant dans la grande tradition Marvel : un personnage tragique, sympathique par certains aspects mais dont les mauvais choix le font basculer du côté obscur et l’amènent à défier Spider-Man. Avi Arad explique : « Les méchants créés par Marvel sont aussi victimes des circonstances. Ils résolvent leurs douloureux problèmes en faisant les mauvais choix, ce qui fait d’eux des méchants. Contrairement à Spider-Man, ils ont beau affronter les mêmes soucis quotidiens que n’importe qui, ils ne font pas la différence entre le Bien et le Mal. Electro en est l’exemple type. Max Dillon n’est pas un méchant, c’est un laissé-pour-compte qui suscite la pitié. C’est un homme qui, pendant toute sa vie, a été ignoré. Lorsqu’il devient Electro, il cherche à tout prix la reconnaissance. Electro déverse sa frustration et sa colère sur l’humanité, notamment sur Spider- Man. On est toujours puni pour avoir fait le bien. »
Alex Kurtzman reprend : « Spider-Man est la personne la plus en vue de New York, contrairement à Max Dillon qui est littéralement invisible. Il rêverait que tout le monde lui témoigne la même sympathie qu’envers Spider-Man. Il fantasme même sur ce dernier, imaginant qu’ils sont devenus les meilleurs amis du monde après une seule rencontre. Il ne désire qu’une chose : être reconnu pour le travail qu’il a fourni – ce que nous désirons tous. » Si Max a été l’un des plus grands fans de Spider-Man, Electro devient son pire ennemi. Comme le souligne Avi Arad : « Personne ne se souvient de son nom, personne ne se soucie de lui au travail. Il n’a pas de famille, personne sur qui compter. Spider-Man est le seul modèle, le seul ami qu’il a en tête. Mais il se sent trahi après avoir mal interprété les agissements de l’homme-araignée. Cela l’endurcit. Tout son monde s’écroule. C’est là qu’il devient Electro. Max passait inaperçu et vivait dans l’ombre. Electro va priver les autres de leur énergie et leur apprendre à quoi ressemblait sa vie. C’est la signature d’un grand super-vilain. » Pour Jamie Foxx, qui incarne Electro, « Max est un gars très intelligent qui aurait dû être récompensé par Oscorp pour services rendus. Il aurait dû obtenir une voiture de fonction et un compte particulier. Il n’a rien de tout ça. Il trouve cela injuste mais ne sait pas comment réagir. Il est prêt à riposter violemment mais n’en a pas les moyens. » La riposte trouvée par Max va s’abattre sur celui qu’il idolâtrait.
Jamie Foxx commente : « Spider-Man était la seule personne qui semblait l’avoir remarqué, qui l’avait appelé par son nom. Max pensait qu’il était son ami. Il en est devenu obsédé, collectionnant notamment des photos du héros sur son mur. C’était très sérieux pour lui. Ensuite, lorsque Max acquiert ses pouvoirs et se retrouve à Times Square, Spider-Man essaye de l’empêcher de se faire du mal et de blesser des personnes innocentes. Max se sent trahi par son héros. Malheureusement, il interprète de travers ce que tente de faire Spider-Man. Il le voit récolter toute la gloire à ses dépens, même si ça n’était pas dans les intentions de Spider-Man. Peu importe car, pour Max, c’est une trahison. »
Matt Tolmach analyse pourquoi Jamie Foxx était fait pour ce double rôle : « Il fallait un acteur capable de nous briser le coeur en jouant quelqu’un de vraiment sympathique et discret, quelqu’un que l’on pourrait croiser tous les jours sans lui prêter la moindre attention. Le genre de gars que personne ne remarque alors qu’il a une immense richesse intérieure. Ce personnage exigeait aussi un acteur capable d’incarner celui dont les pouvoirs se révèlent dévastateurs quand la situation tourne mal : Electro est l’alter ego extraverti et grandiloquent du sympathique Max. Jamie était idéal dans ces deux registres. »
Matt Tolmach, poursuit : « La performance de Jamie Foxx dans ALI en 2001 a contribué à ma conviction qu’il était l’acteur qu’il nous fallait. Il y incarnait Bundini Brown, un type discret, sympathique et vulnérable. J’ai toujours gardé en tête son interprétation magique. Nous connaissons tous le Jamie Foxx plein d’audace et charismatique, à la voix puissante et à l’incroyable humour, mais ALI nous a révélé une autre facette de son talent. Il possède une palette de jeu extraordinairement large. » Avant d’accepter le rôle, Jamie Foxx s’est référé à l’avis de l’un de ses plus proches conseillers quant au sort réservé à Electro. Il se souvient : « Quand j’ai annoncé à ma fille que j’allais jouer Electro dans un SPIDER-MAN, elle m’a répondu ‘Oh papa, mais tu sais qu’il va se faire écraser par Spider-Man. Tu le sais, hein ?’ »
Harry Osborn / Le Bouffon Vert
C’est Dane DeHaan, remarqué pour ses rôles dans CHRONICLE, DES HOMMES SANS LOI, KILL YOUR DARLINGS et THE PLACE BEYOND THE PINES, qui s’est vu confier le rôle-clé de Harry Osborn. Pour le comédien, Harry et Peter sont des amis qui se sont perdus de vue depuis longtemps : « Leurs pères, Norman Osborn et Richard Parker, ont été associés mais quand les relations entre eux se sont envenimées, puis quand Richard a disparu, Peter et Harry ont été séparés. Ils ne s’étaient plus parlé jusqu’à aujourd’hui. » Après des années d’internat, Harry est rappelé à New York par son père, sur son lit de mort. Dane DeHaan explique : « Il pense qu’il va lui dire ‘Je t’aime mon fils, adieu’ mais tout se passe différemment. Harry découvre qu’il est atteint de la même maladie qui ronge son père, et celui-ci lui lance ‘Tu dois faire avec’. C’est à ce moment-là que Peter revient dans la vie de Harry. Ils se remémorent la profonde amitié qui les unissait enfants. » Harry n’a pas été éduqué de la même manière que Peter.
L’acteur commente : « Pour moi, Harry est né avec une cuillère en or dans la bouche. Il fait partie de la jeunesse dorée new-yorkaise. C’est une position très particulière. Harry est un garçon à part qui sait où il va. Il s’accroche à sa fortune parce que c’est le seul secteur de sa vie qu’il n’a pas peur de montrer. Il se cache derrière ses biens matériels. Marc a pris en compte mes idées et m’a accompagné tout au long du processus de construction du personnage. » Harry passe ainsi du statut d’enfant privilégié à celui de super-méchant menaçant New York. En prenant les rênes d’Oscorp, Harry, à l’instar de son père, utilise les immenses ressources de la société pour sauver sa peau. Lorsqu’il découvre l’antre secret des Projets Spéciaux, il est persuadé que seul le sang de Spider-Man est la réponse à toutes ses prières. Cela devient une obsession qui va mener Harry à se métamorphoser en Bouffon Vert.
Pour Avi Arad, « Harry Osborn est révélateur du conflit classique entre Peter Parker et Spider-Man. Harry était son meilleur ami et les circonstances s’acharnent de nouveau pour faire de Harry l’ennemi de Spider-Man. La tâche est d’autant plus difficile pour notre héros qu’il veut à la fois aider son ami et l’empêcher de devenir ce méchant autodestructeur. » Dane DeHaan observe : « Dans la saga Spider-Man, il y a plusieurs Bouffon Vert. Nous avons cherché à savoir comment les différents personnages étaient devenus le Bouffon et ce qu’il représentait. Nous devions à la fois rendre hommage aux comics et trouver notre propre voie. Même si nous avons pris quelques libertés, il était crucial de rester fidèle aux traits du Bouffon Vert que tout le monde connaît et adore. » Selon Marc Webb, Peter et Harry font face aux mêmes choix, sauf qu’ils y répondent différemment. « Harry et Peter sont complémentaires. Ils ont la même intelligence. Ils ont tous les deux été abandonnés par leurs pères, l’un physiquement, l’autre émotionnellement. Sauf que Harry n’a pas connu de gens tels que Tante May ou Oncle Ben pour le réconforter et le guider. Ce qui explique qu’il soit devenu plus impulsif et agressif que Peter. Il s’est endurci pour mieux supporter la vie. Après avoir été les meilleurs amis, ils finissent par devenir des ennemis mortels, à cause de la jalousie et de la colère de Harry. » Le sentiment de trahison éprouvé par Harry s’intensifie lorsqu’il est amené à croire que le sang de Spider-Man pourrait être un remède à sa maladie. Jeff Pinkner précise : « Sauf que Peter sait que son sang a provoqué la métamorphose du docteur Curt Connors en Lézard. Si Harry recevait ce sang, il pourrait lui arriver la même chose, voire pire. Peter cherche désespérément à aider Harry, mais lui donner son sang pourrait faire pire que le tuer. Peter ne peut évidemment pas l’expliquer à Harry. Quand bien même, qui sait si Harry le comprendrait ? Pour Peter, c’est une tragédie qui va conduire Harry à s’allier avec Electro. »
Alex Kurtzman commente : « Harry et Electro s’allient par haine mutuelle de Spider-Man. C’est un point fort de l’histoire : deux méchants qui détestent le héros pour des motifs différents. C’est pourquoi Harry mobilise toutes les ressources d’Oscorp contre Spider-Man. » Matt Tolmach raconte : « Quand est venu le temps du casting, Dane DeHaan n’a pas été un choix évident pour Marc Webb, Avi Arad et moi. Nous l’avions vu dans quelques films mais nous n’avions pas conscience de l’étendue de son talent. Et puis la magie a opéré. Nous avons rencontré un acteur complètement unique et singulier. Il nous a poussés à concevoir Harry autrement, et c’était formidable. Nous étions sous le charme. Il y a dans son regard une intensité brûlante, beaucoup de coeur, de douleur et un côté sombre. C’est exactement Harry Osborn. »
Ari Arad assure : « Dane est un acteur formidable. Il ne ressemble à personne. Il a ce regard qui n’appartient qu’à lui. Il est fragile, il peut montrer la maladresse comme la folie : il est capable d’exprimer tout ce qu’une scène exige. Il colle parfaitement à la façon dont Marc dirige ses acteurs, en les laissant exprimer ce qu’ils ressentent. Dane peut aussi prendre des chemins de traverse et donner aux scènes une dimension inédite. » Dane DeHaan précise : « C’était génial de décrocher ce rôle parce que Harry a une trajectoire riche, évolutive et complètement dingue. J’avais vraiment quelque chose à me mettre sous la dent ! » Il fallait quatre heures de maquillage et d’habillage pour transformer Dane DeHaan en Bouffon Vert.
L’acteur explique : « Sarah Rubano, chef maquilleuse, et moi avons élaboré ensemble toutes les étapes de l’évolution du maquillage. Au début, j’ai un bouton qui apparaît sur le cou, puis ça s’étend sur tout le visage, ce que Harry tente en vain de camoufler. Ensuite, lorsqu’il s’injecte du venin d’araignée dans l’espoir de guérir, sa maladie progresse encore jusqu’à un point critique, celui atteint par son père au seuil de la mort. On m’a mis quelques prothèses – pour les oreilles plus un embout nasal – mais nous nous sommes surtout concentrés sur les plaies et blessures. Je portais aussi un dentier et des lentilles de contact pour avoir le sourire menaçant et les grands yeux du Bouffon Vert. Ma coupe de cheveux est un clin d’oeil direct à la capuche pourpre que porte le Bouffon Vert dans les BD. »
Aleksei Sytsevich / Le Rhino
Parmi la cohorte des super-méchants du film, il y a le gangster russe Aleksei Sytsevich. Capturé par Spider-Man au début du film, il fait son retour en tant que Rhino, une invention de haute technologie d’Oscorp. Le Rhino était le personnage préféré de l’acteur Paul Giamatti lorsqu’il était gamin.
Celui-ci note : « C’est une force à l’état brut et les enfants adorent ça. Il détruit tout sur son passage et explose les murs de brique. Le Rhino arbore tout le temps un visage méchant et il est super à voir. » C’est une participation en 2011 au talk-show de Conan O’Brien qui a permis à Paul Giamatti d’être choisi par les producteurs de THE AMAZING SPIDER-MAN : LE DESTIN D’UN HÉROS.
L’acteur raconte : « Conan m’avait demandé en rigolant quel personnage je voudrais être si je devais jouer dans un SPIDER-MAN et j’ai répondu ‘Le Rhino’. J’imagine que Marc Webb a vu l’émission car lorsqu’il m’a rencontré pour me parler de ce film, il m’a demandé si je tenais sérieusement à jouer Le Rhino. C’était vraiment un truc merveilleux. J’avais l’impression d’avoir 7 ans ! »
LES SINISTRES SIX
Même si Spider-Man parvient à vaincre Electro, le Bouffon Vert et le Rhino, une ère nouvelle du Mal est sur le point de s’ouvrir. Dans THE AMAZING SPIDERMAN : LE DESTIN D’UN HÉROS, les spectateurs vont découvrir les premiers indices de ce que complotent les ennemis de Spider-Man. Avi Arad explique : « Ce film scelle le destin d’Oscorp en tant que symbole de la science dans ce qu’elle a de pire. Les Sinistres Six sont la création de cette organisation maléfique. Ces super-vilains sont les ennemis de l’humanité. Un seul héros peut se dresser contre eux : Spider-Man. On ne peut qu’essayer d’imaginer ce dont ils seront capables pour l’empêcher de se mettre en travers de leur chemin. Leur objectif est de s’emparer du contrôle total. C’est leur profonde haine pour Spider-Man qui les unit. » Matt Tolmach ajoute : « Jusqu’à présent, chaque film était une histoire indépendante qui se suffisait à elle-même. À présent, nous avons l’opportunité de faire évoluer la franchise en se tournant vers l’avenir et en développant un arc complet et continu pour l’histoire. »
Tante May
Sally Field, couronnée par deux Oscars de la meilleure actrice, est de retour dans le rôle de Tante May. Elle explique : « Tante May est le guide moral de Peter. Elle est celle qui relativise les choses et comprend ce que son neveu traverse. Elle est son plus grand soutien. Mais elle garde également certains secrets qu’elle ne partagera avec Peter que le moment venu. »
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