Mineral @Poste à Galène – 14/03/14
Nos deux experts rockeurs étaient présents Vendredi dernier au Poste à Galène pour assister au concert du nouveau projet Craig Walker, Mineral. Membre du groupe pop/rock Power of Dreams c’est avec Archive que le grand public a découvert le chanteur irlandais. Sa voix sensible nous avait touché avec l’album You All Look The Same To Me paru en 2002. Désormais c’est au sein du quatuor franco-irlandais que le Dublinois s’exprime.
LE LIVE
Avant que Mineral ne commence à diffuser sa synthpop, un groupe nommé Dead Horse One officie avec un rock psychédélique dans une veine très shoegaze. Leurs morceaux sont puissants et font directement penser aux basiques du genre : Ride, Slowdive, et même The Brian Jonestown Massacre. Logique au final puisque le groupe originaire de Valence est produit par une légende du genre, Mark Gardener membre de Ride.
Puis le quatuor arrive. Dans une formation semblable à celle du groupe écossais Chvrches, le groupe entame sa prestation dans l’ombre et à grands coup de lumières aveuglantes il nous propose deux chansons plutôt lentes et mélancoliques.
Puis la patte french touch de leur pop résolument moderne se fait ressentir. Les deux morceaux qui suivent sont très dance, et bien plus gay. La luminosité est alors plus forte et on peut admirer un duo aux vocales charmeur entre un Craig Walker charismatique et une chanteuse française envoûtante. Le seul hic est qu’au fur et à mesure que le concert avance, le Dublinois a du mal à suivre au niveau des accords de guitare et des harmonies vocales. Manifestement alcoolisé, il a du mal à tenir sur ses appuis et en dansant sur scène il bouscule ses musiciens ce qui provoque le rire du public.
Leur prestation perdant un peu de coffre, ils décident de faire une reprise de My Bloody Valentine, When You Sleep. Durant celle-ci le bassiste tabasse son instrument, mais Craig Walker n’est visiblement pas en mesure de jouer les riffs essentiels à la beauté du morceau. Les membres du groupe voulant visiblement empêcher que le concert ne parte en sucette, ils choisissent judicieusement d’effectuer un dernier morceau. Certainement le plus sexy et féminin de l’album, M-Clos est entonné en français et clôture magnifiquement le concert.
Ce concert bien qu’ayant dans l’ensemble recueilli les fleurs du public, ne fut certainement pas leur prestation la plus réussie. Et pour cause, le chanteur principal dans un état second communiquait bien plus avec sa chanteuse avec qui il doit sans doute entretenir une étroite relation qu’avec son audimat. De plus les harmonies vocales et parties à la guitare ne pouvant être maîtrisées, nous pouvons rester sur notre fin.
We Are Experience @Dock des Suds – 15/03/14
Pendant que d’autres se la coulait douce au @Poste à Galène, heureusement que quelques autres dévoués bossaient rigoureusement au Dock des Suds pour la fameuse We Are Experience tant attendue par les électrisés.
Effectivement vous avez ci-dessus une programmation bien complète qui tanguait entre deux salles du Dock des Suds. Et si tu t’essoufflais au cour de la soirée, une idée de génie a poussé dans le bocal des organisateurs. Entre les deux salles, comme à leur habitude, les bars étaient présents mais c’est surtout des consoles de jeux vidéos sorties tout droit des 80′s et 90′s qui ont fait leur apparition. Ainsi entre deux lignes de basses bien lourdes et 2 tympans perdus tu pouvais essayer de récupérer une vie dans le tout premier Mario sur SuperNintendo.
Musicalement parlant, on a eu le droit à du très lourd, Stéréoclip nous a claqué, même si l’album Hometown du jeune Bruxellois a pu en laisser certains perplexes (et notre JOSS nationale la première) il a le don de se métamorphoser en étoile filante le temps du live. En effet, les sons, plus percutants, avec des mélanges house-acoustique lui ont semblé loin de la trame expérimentale écoutée auparavant. Le passage de Stéréoclip fut un réel enchantement, et le sera pour tout amateur de bonne house.
Le passage d’Emperia, a aussi permis au label provençal de concurrencer la palette de Dj Berlinois venus s’imposer au Dock. House pure et dure avec des touches minimale pour plaire à ceux qui ont bu trop de Pastis durant la soirée.
Parra For Cuva, il n’y a pas qu’une touche latino dans leur nom. Entre trois parties de Street Fighter sur Sega, on pouvait en effet aller se « reposer » devant ce label de Berlin (pour changer) avant de ré-attaquer sur JO.Z.
Une soirée Dynam’hit réussie, où on dira gentiment oui pour les boules quies la prochaine fois.
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