2015-08-25

Rajoutez cette feuille à vos salades, mon brave

Citation:


De la part de Sambre d'Hellequin, Prince du Valais.
A l'intention des putschistes du Conseil confédéral,
A l'intention des avoyers élus,
A l'intention des Helvètes.

Salutations,

Le château de Berne semble trépider et gesticuler d'impatience voire de rage à tel point que le tohu-bohu ambiant bourdonne jusqu'aux oreilles de la Principauté du Valais, qui, par la présente, se doit de réagir face aux propos hargneux et belliqueux émanant de quelques dignitaires grabataires allités au sein de la forteresse confédérale.

Il y a plusieurs mois, plusieurs semaines, plusieurs jours, voire même aujourd'hui encore, un conglomérat de pintades s'évertue à conspuer et à dénigrer la Principauté du Valais et tous ses affidés avec les mêmes arguments que ceux qui étaient invoqués jadis contre la République de Genève. Mais dorénavant, le degré d'acharnement qui est déployé pour nous nuire dépasse en ce jour la seule opposition pour se cantonner à l'harcèlement.

Parmi les desiderata de la guilde des acariâtres figure l'exigence d'excuses, de ma personne ainsi que de deux anciens conseillers confédéraux, sieur Roedric, dame Evanelle, ainsi que le remboursement de sommes astronomiques. A l'évidence, il nous est avancé que s'excuser platement et rembourser cette "dette" permettront d'apaiser les relations houleuses qu'entretiennent la Principauté du Valais avec d'autres péquins si ce ne sont cantons comme celui de Grandson. A ceci je réponds: foutaises. Ce que vous exigez messieurs et mesdames les putschistes c'est nous punir. Punir le Valais, punir ses gens, punir ses intérêts, et quand bien même nous nous excuserions et payerions la somme litigieuse, n'importe lequel de nos actes, passés ou futurs, seraient susceptibles de faire l'objet de dénigrement et d'injures. Nous ne sommes pas aveugles, nous savons que personne ne désire l'apaisement parmi nos opposants.

Ainsi, des explications s'imposent face à notre refus catégorique et déterminé.

Fin juin 1463, les élections confédérales ont lieu. La date fatidique approche, mais personne ne se décide ni à créer de liste ni à faire don de sa personne pour oeuvrer au conseil confédéral. Qu'avons nous fait ? Coupables, nous avons osé dresser notre liste. Nous avons recherché des volontaires, çà et là en Helvétie, quasiment en vain. La liste a donc compté 7 sujets de la Principauté du Valais, 2 membres de l'Alliance Fatum, 1 Fribourgeois, 1 Soleurois, et 1 mort en devenir. Les contempteurs, fidèles à eux-mêmes, se sont abstenus de toute participation, laissant un conseil composé pour l'essentiel de novices oeuvrer au sein du Conseil confédéral, sans expérience et sans repères.

Nous constituâmes donc un Conseil par défaut, par défaut de volontaires et de personnalités dynamiques, et eûmes à nous charger des affaires courantes du Conseil avec fort peu d'aide de la part des lumineux expérimentés et des indispensables illuminés, mais avec l'indéfectible et inutile présence des éternels adorateurs du sarcasme et de la moquerie.

Des lacunes au niveau de la rédaction et de la publication de rapports ont été soulevées. Les conseillers néophytes ont pourtant argué avec force ne pas parvenir à se repérer à Berne et à parfois manquer de temps en pleine période estivale où l'occupation préférée est moins le travail qu'un repos salvateur.

Des mandats jugés de litigieux ont été attribués, concernant la vente de kilogrammes de fer au prix légal, de transfert de denrées qui n'ont rien coûté à personne et qui ont permis de transbahuter des ressources d'un bout à l'autre de la Confédération sans frais. Mais aussi de la vente de ressources qui pourrissaient dans les coffres bernois depuis plusieurs mois, notamment les différents morceaux de viande. Le but de ces opérations consistait seulement à se décharger de certains produits superflus pour augmenter le trésor confédéral.

Des prêts d'argent ont été effectués, dans la mesure où il ne s'agissait pas de dons. Les preneurs de prêts avaient pour obligation de rembourser les sommes avancées par la Confédération. Ce qui fut chose faite.

S'agissant de l'entretien des mines, le défaut de points d'Etat et donc la fermeture des bureaux, des désagréments ont été causés suite à plusieurs événements de force majeure qui se sont enchaînés. Premièrement mon absence pendant plusieurs jours, ce qui m'a empêché de procéder à un remplacement de fonctionnaire. Le départ momentané de dame Elle chez les moines pendant quelques jours pour des raisons personnelles, le voyage du sieur Alnilam de Solothurn à Fribourg pendant qu'il occupait les fonctions de bailli, tâche qui n'aurait pas dû lui échoir à ce moment là alors qu'il se trouvait à Lucerne, délaissée par les autres cantons "honnêtes", pour rencontrer la future avoyère Katherina_Demetz.

Ces différentes péripéties ont conduit à l'écroulement de certaines mines et à la perte de leurs niveaux optimaux.

Les putschistes qui ont déposé l'ancien conseil confédéral ont ensuite estimé que ces désagréments avaient été causés volontairement, et que le transfert des denrées ainsi que les prêts d'argent n'avaient pour seul objectif que de nuire, afin de favoriser notre enrichissement personnel.

Ces inquisiteurs devraient toutefois réviser leur sens de l'observation en constatant plusieurs choses.
D'une part, nous avons siégé au Conseil confédéral par manque de volontaires, penser que nous avons dirigé des manoeuvres de sabotage alors que rien ne nous liait à nous investir auprès du conseil confédéral constitue un contre sens total. Nous n'aurions pas choisi la fonction tant abhorrée de conseiller confédéral, qui demande du temps, de l'expérience et de la maîtrise, pour tenter de saboter quoi que ce soit au bout d'un mois de mandat. Si jamais la gestion confédérale ne nous avait pas tenu à coeur, nous aurions préféré ne jamais intervenir. Il n'est donc pas d'actes volontaires de destruction et de sabotage qui émanent de notre précédent conseil, si le sabotage faisait office de leitmotiv pour siéger à Berne, nous aurions été bien plus performants en vidant les caisses et les stocks, ce que nous n'avons pas fait. Simplement parce que nous souhaitions oeuvrer pour l'Helvétie en occupant le rôle que personne ne souhaite occuper. Comme saboteurs, nous avons vu mieux.

D'autre part, nous accuser d'avoir volontairement abaissé le prestige alors que la Principauté du Valais est la première à s'en servir dans une optique militaire c'est avouer sa profonde stupidité et son manque de l'observation.

C'en est fini s'agissant des explications. Dès lors et depuis peu, certains putschistes se permettent d'exiger de nous des excuses, et un payement. Certains mêmes osent réclamer la tenue de procès dans lesquels nous serions personnellement impliqué.

Que les choses soient désormais claires, il n'y aura ni excuse pour le temps que j'ai dépensé en tant que fonctionnaire confédéral, où nous n'y avons rien gagné si ce ne sont les amphigouris acerbes et grossiers de bayadères ménopausées et de canidés empotés, ni remboursement d'une quelconque dette imaginaire qui ne nous lie pas. Et a fortiori, nous ne tolérerons la tenue d'aucun procès, ni à l'encontre de notre personne, ni à l'encontre des deux autres conseillers confédéraux Roedric et Evanelle.

Nulle autorité en Helvétie ne détient le pouvoir d'intenter un procès confédéral, sans forme, sans fond, où l'initiative aurait tout d'une parodie de justice et rien d'une véritable instance juridictionnelle. Si le conseil confédéral persiste dans ses velléités déraisonnables et punitives, la Principauté du Valais ne reconnaîtra plus cette instance qui aura clairement manifesté son désir d'établir un Coup d'Etat en Helvétie. En conséquence, et si jamais une telle calamité devait poindre, la Principauté du Valais affranchira la ville de Sion momentanément, jusqu'à ce que ce les inepties passagères des instigateurs du désordre auront cessé de nous nuire.

En tout état de cause, nous ne nous impliquerons plus officiellement à oeuvrer au sein du Conseil confédéral, comme le fait déjà le canton de Schwyz pour des raisons bien différentes toutefois. Certains sujets de la Principauté pourront à titre privé se présenter à Berne pour y devenir fonctionnaire, s'ils le souhaitent, mais nous allons laisser le soin à ceux qui désirent nous combattre de se charger du lourd fardeau que nous avons modestement tenté de porter, pendant un temps.

Fait à Sion le 25 août de l'an de Grâce 1463,

Validé et scellé par Sambre d'Hellequin, Prince du Valais
Eclairé dans ses choix par Deos.



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