2015-04-22



Tessares, 70ème spin-off de l’Université catholique de Louvain, a été créée en mars 2015. C’est une startup technologique qui est active dans la recherche, le développement, la commercialisation et le déploiement de solutions logicielles qui améliorent significativement la performance et la qualité de la connectivité à Internet sans nécessiter de déploiement de nouvelles infrastructures consommatrices de ressources. Tessares vient de clôturer une première levée de fonds (Tour A) financée par Proximus et VIVES II - Louvain Technology Fund. Internet : de la croissance du trafic à la naissance d’un nouveau protocole Le trafic Internet continue à exploser : toujours plus d’objets connectés, qui ne sont plus limités aux smartphones et PC portables, englobent désormais des montres, des véhicules, des vêtements, etc. De plus, l’usage de services et d’applications qui transmettent beaucoup de données devient de plus en plus intensif (notamment les applications de type ‘cloud’). Cette évolution constante, tant en termes de quantité d’information à transmettre que de stabilité de la connectivité à Internet, crée un besoin pour une expérience Internet améliorée : plus de vitesse, plus de mobilité, plus de résistance aux pannes et plus de confidentialité. Une manière de répondre à ce besoin est d’agréger (bonding en anglais) plusieurs réseaux d’accès à Internet, que ceux-ci utilisent des technologies identiques ou différentes. D’importants travaux de recherche, auxquels l’Université catholique de Louvain (UCL) a fortement contribué, ont débouché sur la définition d’un nouveau protocole : Multipath TCP (MPTCP). Plus précisément, il s’agit d’une évolution du protocole TCP – inventé il y a une quarantaine d’années – utilisé pour plus de 90% du trafic Internet. Ce nouveau protocole suscite un intérêt croissant de l’industrie des télécommunications car, en comparaison avec des approches concurrentes, il est plus simple et coûte moins cher à déployer. La promesse de l’approche MPTCP aux utilisateurs est de leur offrir une expérience Internet nettement améliorée en tirant profit des infrastructures existantes. Cette approche rencontre donc leur préoccupation grandissante d’éco-responsabilité pour une meilleure utilisation des ressources (quelles qu’elles soient et dans le cas présent des ressources télécoms). Pour les opérateurs de télécommunications, les bénéfices sont aussi immédiats : en plus d’offrir à leurs clients un service amélioré, cela leur permet également de mieux rentabiliser leurs infrastructures existantes avec une solution efficace de convergence. Cela s’inscrit parfaitement dans la tendance à la consolidation fixe-mobile constatée chez les opérateurs. Tessares, la 70ème spin-off de l’UCL En plus d’avoir fortement contribué à la définition de ce nouveau protocole, les chercheurs de l’UCL furent les premiers à développer un prototype de solution logicielle à vocation industrielle embarquant cette nouvelle norme. La démonstration de ce prototype à des opérateurs télécoms a reçu un retour très positif. En effet, les résultats obtenus avec le prototype sont très prometteurs : un débit combiné de plus 50 Mbps a été démontré en usage résidentiel sur des équipements existants en agrégeant un lien DSL (25 Mbps) avec un lien mobile LTE (30 Mbps). Un débit bien supérieur a même été obtenu en laboratoire. Le marché potentiel étant très vaste, la décision de créer une nouvelle société pour transformer ce prototype en une solution pour les opérateurs télécoms est devenue une évidence. Tessares, spin-off de l’UCL, a donc été fondée début mars 2015 et a pour fondateurs, le professeur Olivier Bonaventure, responsable du laboratoire au sein duquel les travaux de recherche ont été effectués, Sébastien Barré et Gregory Detal les chercheurs qui ont le plus contribué aux développements du prototype, Denis Périquet qui apporte une riche expérience industrielle dans le monde des télécoms et la SOPARTEC, la société de transfert de technologie de l’UCL. La vision de Tessares est qu’à l’avenir les utilisateurs d’Internet pourront se connecter en combinant l’ensemble des réseaux d’accès auxquels ils sont abonnés. A l’heure actuelle, un consommateur va consciemment ou inconsciemment sélectionner un seul réseau d’accès à Internet. Cette sélection s’effectue sur base de critères tels que la disponibilité du réseau, son débit ou son coût d’utilisation. Avec la solution développée par Tessares, un opérateur de réseaux pourra permettre à ses clients d’utiliser en même temps plusieurs réseaux d’accès de technologies homogènes (DSL + DSL) ou hétérogènes (WiFi + 4G/LTE). L’agrégation de plusieurs réseaux d’accès va améliorer de manière très significative l’expérience de l’utilisateur sur les 4 dimensions suivantes : 1) un meilleur débit, le débit disponible étant la somme des débits des réseaux agrégés ; 2) une meilleure mobilité d’un réseau à un autre ; 3) une meilleure tolérance aux pannes et 4) une sécurité des communications renforcée. L’agrégation permettra à l’opérateur de mieux rentabiliser les investissements dans ses différents réseaux tout en offrant des services de meilleure qualité à une plus large population. Le premier objectif de Tessares est de développer l’implémentation commerciale d’un produit constitué d’un ensemble de briques logicielles qui permettront à un opérateur d’accès à Internet qui dispose à la fois d’un réseau xDSL et d’un réseau mobile (de préférence 4G/LTE) de pouvoir combiner de manière intelligente les ressources de ces 2 réseaux pour améliorer la bande passante mise à disposition de ses clients via le routeur d’accès Internet du foyer. Une étape cruciale : réussite de la première levée de fonds Dans le cadre de projets de recherche financés par la commission européenne dès 2009, le laboratoire a pu pousser les frontières de la connaissance dans ce domaine pointu. Depuis 2012, le passage du « laboratoire au marché » a aussi bénéficié du support des équipes du Louvain Technology Transfer Office (« LTTO »), de parrains industriels (parmi lesquels Proximus) ainsi que du fonds POC et du programme First Spin-Off de la DGO6 de la Région Wallonne. Durant cette phase de maturation, un CEO expérimenté a été attiré par ce projet ambitieux. En septembre 2014, le projet Tessares est devenu partenaire WSL, l’incubateur wallon des sciences de l’ingénieur, qui lui apporte un précieux soutien sur toute une série de sujets clés tels que l’étude du marché potentiel, l’établissement d’un plan financier, etc. Et en avril 2015, Tessares finalise sa première levée de fonds : Proximus et le fonds d’investissement VIVES II - Louvain Technology Fund décident d’investir ensemble un montant suffisant pour amener le prototype à un niveau de maturité industrielle. La contribution de Proximus ira bien au delà de son soutien financier et prendra également la forme d’une collaboration technologique de façon à construire une solution qui convienne aux opérateurs partout dans le monde. D’ici fin 2016 Tessares engagera une douzaine de collaborateurs aux compétences spécifiques pour développer ces nouvelles solutions. Les profils recherchés sont des ingénieurs en informatique et/ou en télécoms avec une bonne connaissance des protocoles Internet. Nous sommes très heureux de collaborer avec Tessares pour le co-développement d’une nouvelle technologie qui s’intègre parfaitement dans notre stratégie de convergence et d’amélioration de l’expérience client. L’accord avec Tessares traduit clairement l'engagement de Proximus dans le domaine de l'innovation et notre volonté de renforcer les partenariats avec le monde académique, qui constitue un pôle d'innovation important dans notre pays ( Dominique Leroy, CEO de Proximus ) La présence de Proximus parmi les investisseurs initiaux de Tessares constitue un signal très fort et très positif pour notre entreprise : elle associe notre solution à l'un des opérateurs télécoms les plus innovants et les plus exigeants à l’heure actuelle en Europe ( Denis Périquet, administrateur délégué de Tessares) Ce nouveau transfert de technologie est le résultat de plus de six années de recherche financées par la Commission européenne et la Région wallonne. Cela démontre une fois encore, l’importance de notre recherche académique pour stimuler l’innovation ainsi que la contribution significative de l’UCL au développement économique régional ( Vincent Blondel, recteur de l’Université catholique de Louvain (UCL)) Ce partenariat démontre la capacité de VIVES II – Louvain Technology Fund à fédérer un consortium de fondateurs passionnés et de partenaires de référence, dans des levées de fonds de taille critique permettant la croissance de spin-offs de l’UCL et de start-ups technologiques ( Philippe Durieux, CEO de VIVES II – Louvain Technology Fund) Tessares Tessares est une spin-off de l'UCL fondée en mars 2015 par Olivier Bonaventure, Gregory Detal, Sébastien Barré, Denis Périquet et la SOPARTEC. C'est avant tout une startup technologique qui est active dans la recherche, le développement, la commercialisation et le déploiement de solutions logicielles qui améliorent significativement la performance et la qualité de la connectivité à Internet en tirant le meilleur parti des réseaux existants. Contact : Denis Périquet, CEO / +32 497 07 65 42 / denis.periquet@tessares.net / www.tessares.net Université catholique de Louvain (UCL) et institut ICTEAM Fondée à Louvain (Belgique) en 1425, l'Université catholique de Louvain (UCL), est l'une des plus anciennes universités d'Europe. Elle propose des centaines de programmes éducatifs à plus de 27.000 étudiants de 120 pays. L’UCL est classée au 154e rang mondial au classement QS World University Rankings (2014-2015), au 101-150e rang mondial au classement Shanghai (2014) et au 171e rang mondial au classement Times Higher Education (2014-2015), ce qui en fait la meilleure université en Communauté française de Belgique. Education, recherche et service à la société sont les trois missions fondamentales de l'UCL. Ancrée dans une tradition d'excellence, l’UCL a toujours été ouverte à des partenariats dans sa région, l’Europe et le monde. La recherche, étroitement liée à l'apprentissage et à l'enseignement, est la raison d'être et la force motrice de l'activité de l'université. Souvent appliquée, mais aussi fondamentale, la recherche à l'UCL est au cœur des activités quotidiennes des chercheurs de l’UCL, des hommes et des femmes responsables et passionnés. A court ou à long terme, la recherche constitue l'un des meilleurs investissements d’un pays en termes économiques, sociaux et culturels. Le financement de la recherche, comme le financement de l'éducation et de la sécurité sociale, doivent compter parmi les plus hautes priorités d'un pays et constituer la fierté d'une société avancée. Contact : www.uclouvain.be ICTEAM, Institute of Information & Communication Technologies, Electronics and Applied Mathematics, réunit actuellement plus de 40 professeurs et plus de 200 chercheurs. Ces chercheurs conduisent tant des travaux de recherche fondamentale que de recherche appliquée dans des domaines clés liés aux technologies de l'information et de la communication, de l'électronique, de l'informatique et des mathématiques appliquées. Contact : www.uclouvain.be/en-icteam.html VIVES II – Louvain Technology Fund et LTTO VIVES II – Louvain Technology Fund est un fonds d’investissement technologique multi-sectoriel qui investit dans les spin-offs de l’Université catholique de Louvain (UCL) et dans les start-ups en Belgique et dans les pays limitrophes. L’objectif du fonds est d’investir dans le développement de start-ups, depuis la validation technologique jusqu’à la maturité commerciale. Ce fonds de EUR 43 millions est géré par SOPARTEC, la société de transfert de technologie de l’UCL. Contact : Philippe Durieux, CEO / +32 10 390 050 / p.durieux@sopartec.com / www.vivesfund.com Le Louvain Technology Transfer Office (LTTO), regroupant la SOPARTEC et l’Administration de la Recherche de l’UCL (ADRE), couvre l’entièreté du processus de transfert de technologie : financement des contrats de recherche, identification des inventions dans les laboratoires, protection et gestion de la propriété intellectuelle, maturation technologique et commercialisation (par le biais de licences et/ou spin-off). Plus précisément, SOPARTEC coordonne la gestion des accords de licence et la maturation technologique des projets de spin-offs de l’UCL. Plus de 60 spin-offs, qui génèrent aujourd’hui plus de 2.000 emplois, ont été créées en se basant en tout ou en partie sur des résultats des recherches menées à l’UCL. Il s’agit notamment de Ion Beam Application (IBA), IRIS Group, IBT, Telemis, Viridaxis, Promethera, GreenWatt, Keemotion, Iteos Therapeutics, DelfMEMS, Novadip Biosciences, SmartNodes, etc. Contact : www.ltto.com WSL, incubateur des projets wallons issus des sciences de l’ingénieur WSL est issu de la volonté du Gouvernement wallon de soutenir les projets technologiques en Wallonie en vue de créer des entreprises de croissance durable. En dehors des services classiques offerts par les structures d’accompagnement, WSL appuie ses méthodologies sur deux valeurs essentielles, facteurs clés supplémentaires de réussite : support à la bonne gouvernance et au développement d’une stratégie solide (préparation, observation et débriefing des Conseils d’Administration afin de vérifier l’adéquation stratégie/objectifs/mise en œuvre). Aujourd’hui, WSL dispose d’une antenne à Charleroi, Liège, Louvain-la-Neuve, Mons et Transinne. Contact : Florence Clotuche, Responsable Communication / +32 496 306926 / f.clotuche@wsl.be / www.wsl.be

Tessares, 70ème spin-off de l’Université catholique de Louvain, a été créée en mars 2015. C’est une startup technologique qui est active dans la recherche, le développement, la commercialisation et le déploiement de solutions logicielles qui améliorent significativement la performance et la qualité de la connectivité à Internet sans nécessiter de déploiement de nouvelles infrastructures consommatrices de ressources.
Tessares vient de clôturer une première levée de fonds (Tour A) financée par Proximus et VIVES II - Louvain Technology Fund.

Internet : de la croissance du trafic à la naissance d’un nouveau protocole

Le trafic Internet continue à exploser : toujours plus d’objets connectés, qui ne sont plus limités aux smartphones et PC portables, englobent désormais des montres, des véhicules, des vêtements, etc. De plus, l’usage de services et d’applications qui transmettent beaucoup de données devient de plus en plus intensif (notamment les applications de type ‘cloud’).

Cette évolution constante, tant en termes de quantité d’information à transmettre que de stabilité de la connectivité à Internet, crée un besoin pour une expérience Internet améliorée : plus de vitesse, plus de mobilité, plus de résistance aux pannes et plus de confidentialité.

Une manière de répondre à ce besoin est d’agréger (bonding en anglais) plusieurs réseaux d’accès à Internet, que ceux-ci utilisent des technologies identiques ou différentes.

D’importants travaux de recherche, auxquels l’Université catholique de Louvain (UCL) a fortement contribué, ont débouché sur la définition d’un nouveau protocole : Multipath TCP (MPTCP). Plus précisément, il s’agit d’une évolution du protocole TCP – inventé il y a une quarantaine d’années – utilisé pour plus de 90% du trafic Internet. Ce nouveau protocole suscite un intérêt croissant de l’industrie des télécommunications car, en comparaison avec des approches concurrentes, il est plus simple et coûte moins cher à déployer.

La promesse de l’approche MPTCP aux utilisateurs est de leur offrir une expérience Internet nettement améliorée en tirant profit des infrastructures existantes. Cette approche rencontre donc leur préoccupation grandissante d’éco-responsabilité pour une meilleure utilisation des ressources (quelles qu’elles soient et dans le cas présent des ressources télécoms).

Pour les opérateurs de télécommunications, les bénéfices sont aussi immédiats : en plus d’offrir à leurs clients un service amélioré, cela leur permet également de mieux rentabiliser leurs infrastructures existantes avec une solution efficace de convergence. Cela s’inscrit parfaitement dans la tendance à la consolidation fixe-mobile constatée chez les opérateurs.

Tessares, la 70ème spin-off de l’UCL

En plus d’avoir fortement contribué à la définition de ce nouveau protocole, les chercheurs de l’UCL furent les premiers à développer un prototype de solution logicielle à vocation industrielle embarquant cette nouvelle norme. La démonstration de ce prototype à des opérateurs télécoms a reçu un retour très positif. En effet, les résultats obtenus avec le prototype sont très prometteurs : un débit combiné de plus 50 Mbps a été démontré en usage résidentiel sur des équipements existants en agrégeant un lien DSL (25 Mbps) avec un lien mobile LTE (30 Mbps). Un débit bien supérieur a même été obtenu en laboratoire. Le marché potentiel étant très vaste, la décision de créer une nouvelle société pour transformer ce prototype en une solution pour les opérateurs télécoms est devenue une évidence.

Tessares, spin-off de l’UCL, a donc été fondée début mars 2015 et a pour fondateurs, le professeur Olivier Bonaventure, responsable du laboratoire au sein duquel les travaux de recherche ont été effectués, Sébastien Barré et Gregory Detal les chercheurs qui ont le plus contribué aux développements du prototype, Denis Périquet qui apporte une riche expérience industrielle dans le monde des télécoms et la SOPARTEC, la société de transfert de technologie de l’UCL.

La vision de Tessares est qu’à l’avenir les utilisateurs d’Internet pourront se connecter en combinant l’ensemble des réseaux d’accès auxquels ils sont abonnés. A l’heure actuelle, un consommateur va consciemment ou inconsciemment sélectionner un seul réseau d’accès à Internet. Cette sélection s’effectue sur base de critères tels que la disponibilité du réseau, son débit ou son coût d’utilisation. Avec la solution développée par Tessares, un opérateur de réseaux pourra permettre à ses clients d’utiliser en même temps plusieurs réseaux d’accès de technologies homogènes (DSL + DSL) ou hétérogènes (WiFi + 4G/LTE).

L’agrégation de plusieurs réseaux d’accès va améliorer de manière très significative l’expérience de l’utilisateur sur les 4 dimensions suivantes : 1) un meilleur débit, le débit disponible étant la somme des débits des réseaux agrégés ; 2) une meilleure mobilité d’un réseau à un autre ; 3) une meilleure tolérance aux pannes et 4) une sécurité des communications renforcée. L’agrégation permettra à l’opérateur de mieux rentabiliser les investissements dans ses différents réseaux tout en offrant des services de meilleure qualité à une plus large population.

Le premier objectif de Tessares est de développer l’implémentation commerciale d’un produit constitué d’un ensemble de briques logicielles qui permettront à un opérateur d’accès à Internet qui dispose à la fois d’un réseau xDSL et d’un réseau mobile (de préférence 4G/LTE) de pouvoir combiner de manière intelligente les ressources de ces 2 réseaux pour améliorer la bande passante mise à disposition de ses clients via le routeur d’accès Internet du foyer.

Une étape cruciale : réussite de la première levée de fonds

Dans le cadre de projets de recherche financés par la commission européenne dès 2009, le laboratoire a pu pousser les frontières de la connaissance dans ce domaine pointu.

Depuis 2012, le passage du « laboratoire au marché » a aussi bénéficié du support des équipes du Louvain Technology Transfer Office (« LTTO »), de parrains industriels (parmi lesquels Proximus) ainsi que du fonds POC et du programme First Spin-Off de la DGO6 de la Région Wallonne. Durant cette phase de maturation, un CEO expérimenté a été attiré par ce projet ambitieux.

En septembre 2014, le projet Tessares est devenu partenaire WSL, l’incubateur wallon des sciences de l’ingénieur, qui lui apporte un précieux soutien sur toute une série de sujets clés tels que l’étude du marché potentiel, l’établissement d’un plan financier, etc.

Et en avril 2015, Tessares finalise sa première levée de fonds : Proximus et le fonds d’investissement VIVES II - Louvain Technology Fund décident d’investir ensemble un montant suffisant pour amener le prototype à un niveau de maturité industrielle. La contribution de Proximus ira bien au delà de son soutien financier et prendra également la forme d’une collaboration technologique de façon à construire une solution qui convienne aux opérateurs partout dans le monde.

D’ici fin 2016 Tessares engagera une douzaine de collaborateurs aux compétences spécifiques pour développer ces nouvelles solutions. Les profils recherchés sont des ingénieurs en informatique et/ou en télécoms avec une bonne connaissance des protocoles Internet.

Nous sommes très heureux de collaborer avec Tessares pour le co-développement d’une nouvelle technologie qui s’intègre parfaitement dans notre stratégie de convergence et d’amélioration de l’expérience client. L’accord avec Tessares traduit clairement l'engagement de Proximus dans le domaine de l'innovation et notre volonté de renforcer les partenariats avec le monde académique, qui constitue un pôle d'innovation important dans notre pays ( Dominique Leroy, CEO de Proximus ) La présence de Proximus parmi les investisseurs initiaux de Tessares constitue un signal très fort et très positif pour notre entreprise : elle associe notre solution à l'un des opérateurs télécoms les plus innovants et les plus exigeants à l’heure actuelle en Europe ( Denis Périquet, administrateur délégué de Tessares) Ce nouveau transfert de technologie est le résultat de plus de six années de recherche financées par la Commission européenne et la Région wallonne. Cela démontre une fois encore, l’importance de notre recherche académique pour stimuler l’innovation ainsi que la contribution significative de l’UCL au développement économique régional ( Vincent Blondel, recteur de l’Université catholique de Louvain (UCL)) Ce partenariat démontre la capacité de VIVES II – Louvain Technology Fund à fédérer un consortium de fondateurs passionnés et de partenaires de référence, dans des levées de fonds de taille critique permettant la croissance de spin-offs de l’UCL et de start-ups technologiques ( Philippe Durieux, CEO de VIVES II – Louvain Technology Fund)

Tessares

Tessares est une spin-off de l'UCL fondée en mars 2015 par Olivier Bonaventure, Gregory Detal, Sébastien Barré, Denis Périquet et la SOPARTEC. C'est avant tout une startup technologique qui est active dans la recherche, le développement, la commercialisation et le déploiement de solutions logicielles qui améliorent significativement la performance et la qualité de la connectivité à Internet en tirant le meilleur parti des réseaux existants.

Contact : Denis Périquet, CEO / +32 497 07 65 42 / denis.periquet@tessares.net / www.tessares.net

Université catholique de Louvain (UCL) et institut ICTEAM

Fondée à Louvain (Belgique) en 1425, l'Université catholique de Louvain (UCL), est l'une des plus anciennes universités d'Europe. Elle propose des centaines de programmes éducatifs à plus de 27.000 étudiants de 120 pays. L’UCL est classée au 154e rang mondial au classement QS World University Rankings (2014-2015), au 101-150e rang mondial au classement Shanghai (2014) et au 171e rang mondial au classement Times Higher Education (2014-2015), ce qui en fait la meilleure université en Communauté française de Belgique. Education, recherche et service à la société sont les trois missions fondamentales de l'UCL. Ancrée dans une tradition d'excellence, l’UCL a toujours été ouverte à des partenariats dans sa région, l’Europe et le monde. La recherche, étroitement liée à l'apprentissage et à l'enseignement, est la raison d'être et la force motrice de l'activité de l'université. Souvent appliquée, mais aussi fondamentale, la recherche à l'UCL est au cœur des activités quotidiennes des chercheurs de l’UCL, des hommes et des femmes responsables et passionnés. A court ou à long terme, la recherche constitue l'un des meilleurs investissements d’un pays en termes économiques, sociaux et culturels. Le financement de la recherche, comme le financement de l'éducation et de la sécurité sociale, doivent compter parmi les plus hautes priorités d'un pays et constituer la fierté d'une société avancée.

Contact : www.uclouvain.be

ICTEAM, Institute of Information & Communication Technologies, Electronics and Applied Mathematics, réunit actuellement plus de 40 professeurs et plus de 200 chercheurs. Ces chercheurs conduisent tant des travaux de recherche fondamentale que de recherche appliquée dans des domaines clés liés aux technologies de l'information et de la communication, de l'électronique, de l'informatique et des mathématiques appliquées.

Contact : www.uclouvain.be/en-icteam.html

VIVES II – Louvain Technology Fund et LTTO

VIVES II – Louvain Technology Fund est un fonds d’investissement technologique multi-sectoriel qui investit dans les spin-offs de l’Université catholique de Louvain (UCL) et dans les start-ups en Belgique et dans les pays limitrophes. L’objectif du fonds est d’investir dans le développement de start-ups, depuis la validation technologique jusqu’à la maturité commerciale. Ce fonds de EUR 43 millions est géré par SOPARTEC, la société de transfert de technologie de l’UCL.

Contact : Philippe Durieux, CEO / +32 10 390 050 / p.durieux@sopartec.com / www.vivesfund.com

Le Louvain Technology Transfer Office (LTTO), regroupant la SOPARTEC et l’Administration de la Recherche de l’UCL (ADRE), couvre l’entièreté du processus de transfert de technologie : financement des contrats de recherche, identification des inventions dans les laboratoires, protection et gestion de la propriété intellectuelle, maturation technologique et commercialisation (par le biais de licences et/ou spin-off). Plus précisément, SOPARTEC coordonne la gestion des accords de licence et la maturation technologique des projets de spin-offs de l’UCL. Plus de 60 spin-offs, qui génèrent aujourd’hui plus de 2.000 emplois, ont été créées en se basant en tout ou en partie sur des résultats des recherches menées à l’UCL. Il s’agit notamment de Ion Beam Application (IBA), IRIS Group, IBT, Telemis, Viridaxis, Promethera, GreenWatt, Keemotion, Iteos Therapeutics, DelfMEMS, Novadip Biosciences, SmartNodes, etc.

Contact : www.ltto.com

WSL, incubateur des projets wallons issus des sciences de l’ingénieur

WSL est issu de la volonté du Gouvernement wallon de soutenir les projets technologiques en Wallonie en vue de créer des entreprises de croissance durable.

En dehors des services classiques offerts par les structures d’accompagnement, WSL appuie ses méthodologies sur deux valeurs essentielles, facteurs clés supplémentaires de réussite : support à la bonne gouvernance et au développement d’une stratégie solide (préparation, observation et débriefing des Conseils d’Administration afin de vérifier l’adéquation stratégie/objectifs/mise en œuvre).

Aujourd’hui, WSL dispose d’une antenne à Charleroi, Liège, Louvain-la-Neuve, Mons et Transinne.

Contact : Florence Clotuche, Responsable Communication / +32 496 306926 / f.clotuche@wsl.be / www.wsl.be

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