Le Monde
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12.04.2016 à 15h19
• Mis à jour le
12.04.2016 à 15h46
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Par Benjamin Hourticq
Soixante-quatorze millions d’euros. Le chiffre donne le vertige. A l’issue de la saison 2014-2015, Lionel Messi, l’attaquant du FC Barcelone, a atteint un nouveau record de revenus, qui donne la mesure de la santé économique de la planète football. Dans son édition de mardi 12 avril, le magazine France Football a publié le top 20 mondial des gains des stars du ballon rond.
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Par rapport à la saison précédente, l’Argentin a augmenté ses recettes de 9 millions d’euros ; et de 43 millions depuis 2011 et son troisième Ballon d’or. Une croissance exponentielle qui se nourrit d’une stratégie marketing bien réfléchie. Sous contrat avec une douzaine de marques, l’attaquant du FC Barcelone tire l’essentiel de ses revenus de la publicité, 35 millions d’euros.
La courbe des revenus ne s’envole pas uniquement chez « la Pulga ». Son presque éternel dauphin du Ballon d’or, Cristiano Ronaldo, l’est également dans cet océan d’argent. Mais avec 67,4 millions d’euros amassés la saison passée, le Portugais du Real Madrid connaît une progression encore plus importante, avec 13,4 millions supplémentaires. Une hausse quasiment identique à celle du Brésilien du Barça, Neymar (13 millions), sur la troisième marche du podium pour la troisième année d’affilée, avec 43,5 millions d’euros.
91 millions d’euros de recettes publicitaires
Les trois hommes de tête, classés dans le même ordre que lors de l’édition 2016 du Ballon d’or, tirent l’essentiel de leurs revenus de la publicité. Trois talents exceptionnels qui bénéficient d’une image de marque très attractive pour des entreprises de tous les secteurs (équipementiers sportifs, sites de paris sportifs, marques d’automobiles, électronique…). A eux trois, Messi, Ronaldo et Neymar pèsent 91 millions d’euros de recettes publicitaires.
Derrière les trois meilleurs joueurs du monde suivent trois Parisiens : Ibrahimovic (28,5 millions d’euros), Thiago Silva (26,5 millions) et Angel Di Maria (26 millions). Ce dernier, arrivé au PSG à l’intersaison, est même, avec 24 millions d’euros annuels, le troisième salaire du foot mondial. La présence des trois joueurs du club de la capitale à ces places-là symbolise à elle seule le nouveau poids économique du Paris-Saint-Germain dans le football mondial.
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Un poids qui s’allège pour la Premier League. Avec cinq joueurs présents dans le classement, le championnat anglais rétrograde à la deuxième place derrière la Liga espagnole, qui compte sept joueurs. En 2015, 9 joueurs d’outre-Manche occupaient le top 20.
Benzema, le Français le plus riche
Pour ce qui est des Français, seul Karim Benzema s’invite parmi les 20 footballeurs les plus riches. Avec 18 millions d’euros de revenus, l’attaquant du Real Madrid voit en 2016 son poids économique augmenter, en atteignant une somme qu’aucun joueur n’avait perçue depuis Thierry Henry en 2010.
Les 20 footballeurs les mieux payés de la planète représentent aujourd’hui 546,1 millions d’euros, contre 498,3 millions en 2015. Cette augmentation de 47,8 millions est le reflet d’un milieu économique qui draine toujours plus d’argent, dans un contexte de baisse de la croissance mondiale. Preuve que, plus que jamais, le football ne connaît pas la crise.
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