2014-12-28



EUGENIE BOUCHARD WINS SECOND STRAIGHT BOBBIE ROSENFELD AWARD

MONTREAL, The Canadian Press -- If 2013 was the year that put Eugenie Bouchard in the spotlight, 2014 was the one that showed the tennis star is no flash in the pan.

The Westmount, Que., native had a phenomenal year on the WTA tour, rising from 32nd in the rankings to No. 5 at one point before ending it at an impressive No. 7.

Along the way, she won her first career title, reached the Wimbledon final — becoming the first Canadian to play in a Grand Slam final — and made it to the semifinals of the Australian and French Opens.

Bouchard, 20, also helped Canada reach the World Group stage at the Fed Cup for the first time, won her first WTA title and in November was named the most improved player on the women’s tour.

Those exploits have earned Bouchard the Bobbie Rosenfeld Award for the second year in a row.

The honour is awarded to the Canadian Press female athlete of the year and is named after the Olympic champion and all-round sportswoman who was voted Canada’s top female athlete for the first half of the 20th century.

Bouchard won in a landslide.

She finished with 74 votes from sports editors and broadcasters across Canada, outstripping freestyle skier Justine Dufour-Lapointe, bobsledder Kaillie Humphries and Canadian hockey goaltender Shannon Szabados, who all received two votes.

Bouchard is the first woman to win the award in consecutive years since speedskater Cindy Klassen in 2005 and 2006.

"We are very, very proud of Genie," Kelly Murumets, president and CEO of Tennis Canada, told The Canadian Press. "She is a fierce competitor and an amazing Canadian ambassador.

"How exciting. She’s still only 20 years old. I’m sure she feels incredibly honoured. Certainly, on behalf of her, we are very honoured that you have recognized her two years in a row. And the best is yet to come.

"She is on the trajectory to be a No. 1 competitor in the world."

The year began with Bouchard reaching the semifinals of the Australian Open, where she fell to Li Na. She won the WTA event in Nuremberg in May and then made it to the last four at Roland-Garros where she was beaten by eventual winner Maria Sharapova.

The best was yet to come as she went on a thrilling run at Wimbledon before being taken apart 6-3, 6-0 in the final by Petra Kvitova.

She made the WTA finals in Singapore, where she was eliminated in the round-robin stage, and ended the year with US$3.22 million in prize money.

"Eugenie Bouchard became a world superstar in 2014 with her extraordinary performances in the Grand Slam tournaments," said Jean-Pascal Beaupre, managing editor at Journal Metro.

"Few Canadian athletes can boast of achieving celebrity all over the world so quickly."

Jean Dion of Montreal Le Devoir called Bouchard’s rise "breathtaking."

"A three-time Grand Slam semifinalist is quite the achievement with all the competition out there in women’s tennis," said Dion. "And to think she’s only 20 years old."

Medicine Hat News sports editor Sean Rooney said voting for Bouchard was a no-brainer.

"No Canadian woman has ever had a year like Bouchard’s and the scary thing is she hasn’t even peaked yet," he said. "She’s replaced Christine Sinclair as our country’s most looked-up to female athlete."

Bouchard ended the year by signing with WME-IMG, saying the sports management powerhouse would help "maximize the value of my brand."

Fellow tennis player Milos Raonic was voted The Canadian Press male athlete of the year on Friday for his second straight win. Canada’s team of the year will be revealed Monday.

Eugenie Bouchard est l'athlète féminine de La Presse Canadienne pour 2014

Montréal, La Presse Canadienne -- Si 2013 avait propulsé Eugenie Bouchard sous les réflecteurs, 2014 lui aura servi à prouver que tout ce qu'elle avait accompli jusque-là n'était pas de la frime.

La Québécoise a de nouveau connu une saison phénoménale sur le circuit de la WTA. Celle qui aspire à devenir la meilleure joueuse au monde est passée du 32e au cinquième rang mondial avant de conclure l'année au septième échelon, a remporté son premier titre en carrière, en plus de participer à deux demi-finales et une finale en tournois du Grand Chelem et d'assurer au Canada une place au sein du groupe mondial de la Fed Cup, une première dans l'histoire.

Même après être passée de la 144e à la 32e place en 2013, sa saison 2014 a été si remarquable aux yeux de la WTA qu'elle lui a remis, en novembre dernier, le titre de joueuse la plus améliorée du circuit.

C'est en raison de tous ces exploits que La Presse Canadienne lui remet pour une deuxième année d'affilée le trophée Bobbie-Rosenfeld, décerné à l'athlète féminine de l'année au Canada, tel que choisi par un scrutin mené auprès des directeurs des sports des journaux, sites web et stations de radio du pays.

La victoire de Bouchard a été à l'image de ses meilleures journées sur les courts: sans équivoque. Elle a récolté 95 pour cent des votes, ne laissant que des miettes à celles qui ont terminé sur un pied d'égalité derrière elle avec deux votes chacune, la skieuse acrobatique et médaillée olympique des Jeux de Sotchi Justine Dufour-Lapointe, ainsi que la gardienne de but de l'équipe féminine de hockey Shannon Szabados, également médaillée d'or en Russie.

Elle est seulement la 15e athlète à recevoir ce prix plus d'une fois depuis qu'il a été créé en 1933. Il s'agit de la 12e fois qu'une athlète reçoit le prix pour une deuxième année consécutive, la première depuis la patineuse de vitesse Cindy Klassen, en 2005 et 2006.

«Comme c'est excitant pour «Genie» de remporter ce prix, a déclaré Kelly Murumets, président et chef de la direction de Tennis Canada. Elle n'a encore que 20 ans. Je suis certaine qu'elle est très honorée. Je peux dire que nous, en son nom, sommes très honorés que La Presse Canadienne la reconnaisse comme l'athlète féminine au pays pour une deuxième année consécutive.

«Nous sommes très, très fiers d'elle. C'est une compétitrice féroce et une incroyable ambassadrice pour le Canada.»

«Ça démontre la qualité d'Eugenie comme athlète, a pour sa part révélé Sylvain Bruneau, entraîneur de l'équipe canadienne en Fed Cup. Il y a d'autres athlètes qui ont obtenu d'excellents résultats cette année. Elle n'a que 20 ans, et elle est toujours en progression. On ne peut que rêver à ce qu'elle va accomplir dans le futur.»

L'année s'est amorcée sur les chapeaux de roue pour la Westmontoise de 20 ans, alors qu'elle a atteint les demi-finales des Internationaux d'Australie pour se hisser au19e rang mondial. En mai, Bouchard signera le premier gain de sa carrière en enlevant le tournoi de Nuremberg, en Allemagne, en triomphant en trois manches de la Tchèque Karolina Pliskova.

La semaine suivante, elle amorce une irrésistible poussée à Roland-Garros, où elle élimine coup sur coup Angelique Kerber et Carla Suarez Navarro, classées neuvième et 15e au monde, avant de plier l'échine devant Maria Sharapova, huitième raquette mondiale, en demi-finale. Elle prendra ensuite part à Wimbledon à titre de 13e tête de série et deviendra la première finaliste canadienne - homme ou femme - dans un tournoi du Grand Chelem, où elle s'inclinera face à la Tchèque Petra Kvitova.

«L'ascension de Bouchard est proprement vertigineuse, a indiqué Jean Dion, du journal Le Devoir. Trois fois en demi-finales en tournois du Grand Chelem alors que le parterre en tennis féminin est fort relevé, voilà qui relève de l'exploit. Et dire qu'elle n'a que 20 ans...»

«Eugenie Bouchard est devenue en 2014 une superstar mondiale avec ses performances extraordinaires dans les tournois de tennis du Grand Chelem, a souligné Jean-Pascal Beaupré, rédacteur en chef du Journal Métro. Peu d'athlètes canadiens peuvent se vanter d'avoir atteint une célébrité aux quatre coins de la planète aussi rapidement.»

«Aucune Canadienne n'a connu une année comme celle qu'a connue Bouchard en 2014, fait quand à lui valoir Sean Rooney, directeur des sports du Medecine Hat News. Ce qui fait peur, c'est qu'elle n'a pas encore atteint son plein potentiel. Elle a remplacé Christine Sinclair en tant qu'athlète féminine de référence au pays.»

Après un petit passage à vide à la suite des Internationaux de Grande-Bretagne, Bouchard s'est ressaisie, atteignant la finale du tournoi de Wuhan, en Chine, ce qui lui a permis de se hisser jusqu'au cinquième rang mondial et de prendre part aux Finales de la WTA, tournoi réservé exclusivement aux joueuses du top-8. La Québécoise, assurément taxée par une saison fort chargée à jouer constamment contre les meilleures raquettes au monde, n'a toutefois pas offert la performance escomptée, perdant ses trois matchs de la phase de groupe de façon décisive.

Bouchard conclura donc sa saison au septième rang mondial, après avoir touché des gains de plus de 3,2 millions $ US. Pourra-t-elle en faire davantage l'année prochaine?

«Ce ne sera pas facile d'en faire plus, mais elle le fera en concrétisant en Grand Chelem, ce qu'elle n'a pas réussi jusqu'à présent, explique Bruneau. Mais si on regarde dans les cinq ou dix dernières années, des joueuses qui ont atteint deux demi-finales et une finale en Grand Chelem lors de la même année, il n'y en a pas beaucoup. Ça démontre l'ampleur de ce qu'elle a accompli.

«Elle devra également afficher plus de constances dans les autres tournois. Si elle a bien figuré dans les tournois du Grand Chelem, elle a aussi été rapidement éliminée dans certains tournois du circuit. De ce côté-là, elle peut également progresser et par conséquent progresser au classement mondial.»

Comme en 2013, Bouchard et Milos Raonic ont été primés par La Presse Canadienne. Que le tennis rafle la mise au cours d'une année olympique marquée par de grands succès des athlètes canadiens réjouit grandement la présidente de Tennis Canada.

«Si vous pouviez me voir présentement, vous verriez que j'ai un énorme sourire au visage, a-t-elle indiqué. Je suis si fière de Milos et Eugenie, c'est presque maternel comme sentiment! Ça augure très bien pour notre sport, qui est en pleine ascension, à mon avis. Je crois que ces deux jeunes athlètes inspireront une toute nouvelle génération de joueurs de tennis. Et je crois bien que le tennis deviendra notre sport national!», a-t-elle conclu avec enthousiasme.

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